Désormais, c'est clair, au moins du côté de Valérie Pécresse : le statut de beau-parent prévu dans le projet de loi de Nadine Morano, doit pouvoir concerner les couples homosexuels.
La ministre des universités a donc trouvé du temps libre pour s'arracher à son propre problème de fronde des enseignants-chercheurs contre la réforme des universités afin d'émettre un avis requis par la Presse.
Mais si Valérie le dit, c'est que Nadine le pense aussi ?!
On se demande pourquoi, dans ce cas, le Ministre de la famille mâche ses mots, ravale sa salive et ne veut pas le reconnaître, notamment face à cet autre Ministre, du Logement cette fois, Mme Boutin, qui n'a jamais caché ses convictions catholiques.
Derrière les beaux sentiments, quel plan diabolique Mme Morano cache t-elle ? Pour qui est-elle en mission ?
Puisqu'enfin même les associations de défense des « parents homosexuels » n'en veulent pas de ce projet plus d'une fois abracadabantesque ?
Nous vivons une époque où l'on veut nous amener petit à petit à dissocier la parentalité de la reproduction. Ca passe par la non-distinction des comportements sexuels d'abord, selon le fameux credo libertaire et gauchiste "Tout se vaut", ou encore le fameux "droit de jouir sans restriction" des soixante-huitards.
Il s'agit d'affaiblir en douce le code chrétien des valeurs supérieures et inférieures, ou si vous voulez célestes et terrestres, qui permettait de différencier l'important, ou domaine de la cause principale, de l'accessoire, ou domaines des causes secondaires.
Sans être partisan de cette théologie, je dois reconnaître qu'elle nous pas permis, depuis mille ans au moins de ne pas sombrer au niveau des chiens et d'élever nos enfants dans la dignité et la fidélité. Ensuite, on peut discuter de la qualité de l'éducation, mais la dégradation des conditions sociales de vie (chômage, nouvelles maladies, fiscalités au profit des riches), c'est-à-dire l'adoption d'un mode de répartition inégale des richesses, basée sur cette idéologie qu'est le Travail actuellement (alors que nous vivons dans une société qui favorise avant tout l'actionnariat), est pour beaucoup dans cette perte des valeurs d'antan. Quand la société ne permet plus que de survivre, les enfants sont laissés à une désespérance sociale et morale que subissent déjà les parents.
Ce qui se cache derrière le projet Morano est l'idée affabulatrice que tout le monde doit pouvoir élever un enfant (nouvelle liberté).
Il est facile de créer de nouvelles libertés pour cacher les nouvelles restrictions que nous impose une crise qui justifie qu'on laisse s'appauvrir la population tout en continuant de mener des politiques uniquement favorables aux riches.
Ce ne sont pas les riches qui sont les responsables pour le coup, mais les politiques qui leur cirent les pompes. Toutefois, les riches passeront au final pour les boucs émissaires : ils seront la "solution finale" pour mettre fin à la crise.
Les politiques, classe de mauvaise foi, viendront alors nous vendre la belle idée d'un état communiste planétaire (Besancenot au Parlement Européen) tout aussi totalitaire que le capitalisme : voilà comment garder le pouvoir dans la durée : thèse, anti-thèse, synthèse.
On oppose en plus subtilement cette pseudo-liberté de parentalité à celle de l'enfant, en inversant les priorités : tous les enfants doivent pouvoir avoir un parent.
Une fois la parentalité reconnue comme dissociée de la reproduction, on pourra passer à l'étape suivante de la marchandisation du corps de l'enfant (puis de l'humain en général). L'érotisation à outrance du corps dans les images publicitaires, son exposition sous une forme parfaite, répond à la même nécessité de masquer ce mouvement vers l'exploitation marchande grâce à des technologies déjà prêtes.
D'ailleurs, il y a un signe qui ne trompe pas sur la situation réelle qui est la notre : plus l'univers de la distraction s'accroît (50 chaînes TV disponibles, émissions 24H/24, parcs d'attraction, films, musiques), plus les représentations physiques à l'écran sont parfaites et sans défaut… plus c'est le témoin ou marqueur du misérabilisme de notre condition sociale et morale.
L'univers de la distraction joue comme une compensation à notre désespérance profonde qu'engendre la société de consommation réellement déshumanisante, car elle donne à l'objet le rôle de centre d'attraction, non à la personne, réduite au statut d'usager-payeur. Or, pour pouvoir consommer, c'est-à-dire accéder aux biens par le paiement, il faut posséder un revenu. Cela passe pour la majorité d'entre nous par un travail (les riches ne travaillent pas, ils touchent des rentes, sont rentiers).
Le travail est une idéologie de la production. La société de consommation est donc l'alibi idéologique de l'univers cocentrationnaire de la production. Les profits (fausses valeurs ou valeurs secondaires) générées par cette exploitation de l'homme par l'homme, à travers le Marché ou si vous voulez la vente (consommation) ne sont pas redistribués aux travailleurs, pas même à l'entrepreneur, mais au capital (actionnaires), nouvelle hierarchie invisible (anonyme) de la planète.
La marchandisation du corps, vous me direz qu'on a déjà connu cela avec l'introduction du cas des mères-porteuses appelé à se généralliser. La médecine, la science en général, n'est plus là pour nous protéger : elle a subi la contamination des priorités anglo-saxonnes (la loi du plus fort à travers l'argent, c'est-à-dire le Marché) au point d'être devenue un Business.
Cette dénomination "Mère-porteuse" est tirée du langage des experts des abeilles ou des fourmis. Elle est venue contribuer à la modification du statut du corps dans l'esprit des gens : il ne nous appartient plus en propre. Il peut avoir une valeur monneyable, entrer dans le cycle des échanges "offres-demandes", donc devenir demain une source de profit (exploitation) pour certains.
Le corps appartient au Marché, donc à l'argent qui permet toutes les prédations. Merci qui ? J. ATTALI, bien sûr (ses bonnes idées ne portent pas que sur la couleur des taxis) ! Lequel avait prédit la cultures des sous-humains ou clones dont on pourrait tirer les organes pour les vendres aux accidentés, malades…etc…
Méfiez-vous du premier ricochet : un battement de papillon aujourd'hui…
Les individus sont des catégories produites socialement : on applique à l'humanité le schéma des sociétés d'abeilles ou de fourmis :
1/ les abeilles ouvrières ne peuvent pas se reproduire : elles équivalent aux "intouchables" dans la société indienne des castes ; la reproduction ne peut éventuellement les concerner que comme "mères-porteuses", moyen de survivre. La Nature détruite, les pauvres n'ont plus accès aux services gratuits de celle-ci, ils sont dépendants des Reines et, rendus nomades, vont de ruches en ruches.
2/ les Bourdons sont les soldats d'une armée au service des reines : les fameux CRS habillés en Robocop que l'on voit désormais face aux manifestations ; la guerre (Ordre) vise les pauvres, non la pauvreté.
3/ les reines de la ruche humaine (les élites auto-proclamées, la caste des Immortels, les indéboulonnables) qui se battent entre elles au niveau planétaire pour se partager la planète et ses ressources (l'humanité étant considérée au niveau du plan comptable équivalente aux autres ressources, donc susceptible de "contraction" ou "dilatation' en fonction des besoins ), et avoir le pouvoir de diffuser seules leurs gènes dans la nature (elles monopoliseront le reproduction, en la faisant dépendre de la détention du seul argent mais aussi par la violence (les bourdons) tournée contre les pauvres, pour remplir au final la planète de leurs seuls descendants)
c’est assez incomprehensible de la part du Chanoine du Latran ! Je ne pense pas que cela plaise beaucoup à ses ouailles !
Espérons, @Veritas, espérons ! Sinon, j’ai peur de la suite…
coparentalité
Pour ceux qui souhaitent avoir un enfant dans la cadre d’une hétéroparentalité ou homoparentalité : http://www.coparents.fr, site de petites annonces pour trouver un co-parent.
Morano – Boutin Boutin-Morano !
qui va céder !
L’arbitre a l’air d’avoir choisi son camps !!!!! :
« Christine Boutin a proposé un débat télévisé à Nadine Morano.
La réaction ne s’est pas faite attendre…
« Elle me fait chier, cette Boutin, avec ses postures, ses déclarations et ses conneries. Quand on est au gouvernement, soit on est solidaire de tout ce qui y est fait et décidé, soit on se casse », aurait dit Nicolas Sarkozy à ses proches, d’après le Canard Enchaîné, repris par Têtu.com.
« On marche sur la tête! Un ministre ne doit pas demander un débat à un autre ministre », aurait également dit le président de la République, selon le journal satirique.
Le président aurait également « recadré Christine Boutin au Conseil des ministres du 4 mars », fait savoir le Canard Enchaîné. »