Et si Come4news renouait avec la tradition des feuilletons ?
Pourquoi pas ? Chiche !…
Celui que je vais bientôt vous proposer s'intitule
et, s'il fallait absolument l'affubler d'une étiquette, disons qu'il se classerait dans la catégorie des contes, un conte ingénu et philosophique …
Comme tout feuilleton qui se respecte, il paraîtra par épisodes ; le premier étant publié … lundi prochain, bien entendu !
Mais, puisque je n'en suis pas à un paradoxe ou à un anachronisme près, je n'hésiterai pas à commencer par l'exergue :
Au huitième jour.
A Pascal Duquenne,
A Daniel Auteuil
qui ignorent tout de ce livre
qui leur doit pourtant son existence
Au World Wide Web,
pour l’universalité et
les multiples facettes de sa culture et
pour sa diligence empressée à la partager
immédiatement suivi de la 4ème de couverture :
Entreprise à Saint-Germain à l‘époque du Festival de Cannes (c’est de la vision fugace de l’affiche du film « Le huitième jour » que germa l’idée du livre), peut-être le 6 mai, la rédaction fut menée à son terme en Tunisie.
Eve et Adam fautèrent à la terrasse du café M’Rabet, dans la médina de Tunis, au pied de la mosquée Jemaa Ez Zitouna, le 25 juillet, jour de la fête nationale (et possible anniversaire de la conception de Sébastien). Ils en furent punis trois ou quatre jours plus tard, au bord de la piscine de l’hôtel Royal Azur, à Hammamet.
Devenus mortels, Eve et Adam furent probablement les tout premiers à ruminer cette pensée que je leur dédie, à eux ainsi qu’à toute leur lignée, autant de compagnons d’infortune qui devaient, dès lors, et à jamais, balancer entre la peur, ancestrale (c’est le cas de le dire), de mourir et l’angoisse, tout aussi insupportable parfois, d’avoir à vivre :
L’angoisse, tout comme sa forme mineure (la peur) paralyse. Lorsqu’elle culmine en son paroxysme, elle donne, elle aussi, des ailes ; mais ce sont alors celles qui mènent à la mort …