Chavez remporte nettement son référendum : bravo Hugo !

Dire qu'on va encore nous parler de dictature…

 

54,36% des suffrages en faveur du oui contre 45,63% pour le non : le président vénézuélien Hugo Chavez enregistre une victoire nette et sans bavure. La disposition constitutionnelle limitant le nombre de mandats à deux est donc abrogée, ce qui permettra au leader du Parti socialiste uni du Vénézuéla de postuler à sa propre succession en 2012. En l’absence d’un dauphin qui serait aujourd’hui capable de séduire l’électorat d’une présidentielle, c’est une bonne nouvelle pour les progressistes : l’opposition, si elle revenait au pouvoir, aurait tôt fait de jeter aux orties l’audacieuse politique sociale menée par le chantre de la "révolution bolivarienne".

 

Élu en 1998 et réélu en 2006, Chavez peut se vanter d’un bilan flatteur en matière de santé, d’éducation et de logement. Les deux points noirs concernent la corruption et l’insécurité, problèmes auxquels il s’est désormais promis de s’attaquer de façon prioritaire. On s’agace par avance de la propagande complaisamment relayée par les médias français qui va présenter sa victoire au référendum comme un pas de plus vers la dictature. Or Chavez tire sa légitimité du peuple vénézuélien, qui vient de lui renouveler clairement sa confiance. Dans le contexte mondial du capitalisme libéral triomphant – malgré la crise financière qui devrait le discréditer -, avec le Vénézuéla mais aussi la Bolivie ou l’Equateur, l’Amérique du Sud est décidément porteuse des espoirs politiques de l’humanité !

 

affiche

29 réflexions sur « Chavez remporte nettement son référendum : bravo Hugo ! »

  1. divers
    La politique sociale est en train de s’effondrer a cause de l’éffondrement des cours du pétrole. Ainsi, toutes les aides créées récement vont devoir être supprimé si le baril ne repasse pas au dessus des 100us$
    Ceci dit, je ne parle pas de dictature en parlant de lui, mais de Rayauté !
    Peu importe, tout porte à croire qu’il perdra les élections en 2012…
    Dois-je rappeler que Chavez est arrivé au pouvoir après avoir été un général lors d’un coup d’Etat (fin des années 80)…
    Un type qui fait un coup d’Etat devient toujours un dictateur… En tout cas, en Afrique… Qu’en est-il en Am Sud?
    Réponse dans trois ans…

  2. Oui m’enfin
    Oui m’enfin Teilativi ton raisonnement est un peut pourri, un dictateur qui a lui même subis un coup d’état et organisé de multiples référendum (dont un perdu) ça serait uen grande première.

  3. Objections
    Je comprends votre agacement, Olivier. Hélas, je ne le partage pas … par principe.

    Quelle que soit la réussite d’un dirigeant (et cela vaut pour n’importe quelle structure (État, entreprise, association, …), on ne peut rien attendre de bon lorsqu’il demande à modifier les règles en vigueur pour les besoins de la cause.

    Vous écrivez « [i]… l’opposition, si elle revenait au pouvoir, aurait tôt fait de jeter aux orties l’audacieuse politique sociale …[/i] » ; vous avez très probablement raison. Mais vous semblez négliger une autre éventualité : celle que l’opposition ne revienne au pouvoir, sans pour autant que l’actuel Président le reste à vie. C’est dû, dites-vous à « [i]… l’absence d’un dauphin qui serait aujourd’hui capable de séduire l’électorat …[/i] ». Quelle est la partie la plus importante de cette analyse ? L’absence d’un dauphin ? Capable de séduire l’électorat ? Peut-être pourrait-on émettre le vœu (utopique, peut-être, je vous l’accorde …) qu’entre dans les attributions de tout responsable celle de préparer un (ou plusieurs) dauphin(s) et de lui (leur) laisser un bilan séduisant !

    Pas d’accord, non plus, avec Teilativi : ce dont il s’agit n’est l’apanage ni de l’Afrique, ni de l’Amérique du Sud. Je n’ai nulle envie d’oublier un certain Poutine ! Pas plus que je prendrais de paris, en France, pour 2019 (je sais : je court-circuite allègrement l’étape 2012 ; mais j’ai bien entendu notre Président déclarer, le 5 février, qu’il était trop tôt pour se prononcer sur un second mandat, alors que le [b]premier[/b] n’en était même pas à sa moitié).

    Voici déjà bien longtemps, Machiavel nous expliquait que la relation de l’individu avec le pouvoir passe par trois étapes successives : d’abord, l’accession au pouvoir, puis l’exercice du pouvoir et enfin le maintien au pouvoir ; la pureté des sentiments allant en régressant au fur et à mesure que l’on progresse dans cette trilogie, en même temps que se renforce la capacité à accepter des compromis, voire des compromissions …

    J’ai bien peur qu’il ait toujours raison !…

  4. Honte
    Une seule chose : C’est terrible que se passe au Vénézuéla. Et ceux qui trouvent ça très bien, n’ont qu’à y aller, s’installer et y vivre, comme n’importe quel vénézuélien, voir si après il trouve cette mascarade de révolution si bien que ça!

  5. @mavieestbrelle : c’était pire avant ! La pauvreté a reculé de 20%. Chavez utilise les pétrodollars pour des programmes sociaux. Que reprochez-vous à sa révolution ? Il a beaucoup amélioré la situation, même s’il reste beaucoup à faire. Mais c’est de la faute de la droite des riches, soutenus par les Américains, qui a gouverné à son seul profit avant !

  6. message a Teilativi
    Dois-je te rappeler de réviser tes sources, Chavez n’est pas arrivé au pouvoir par un coup d’état!!il a effectivement intenté un coup d’état en 1992, raté, et s’est lancé par la suite en politique ou il a été élu DEMOCRATIQUEMENT en 1999, réélu DEMOCRATIQUEMENT en 2000 et 2006. A bon entendeur

  7. Les médias vénézueliens à la botte de Chavez
    Olivier Bonnet, Chavez accapare les médias bien plus que Sarkosy ne l’a jamais fait, ….Pas très dur de gagner les élections et les référendums dans ces conditions!

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  8. Libertus, c’est complètement faux ! L´opposition détient la majorité des titres de presse, web et 80% du spectre radio et Tv. Faudra trouver autre chose, caramba ! 😉

  9. http://www.betapolitique.fr/Chavez-menace-t-il-la-liberte-de-00233.html
    [b]Echaudé par le coup d’Etat de 2002, le pouvoir « chaviste » va mettre en place une « contre-attaque » envers les médias. RSF détaille l’arsenal législatif et juridique dont s’est doté le gouvernement pour freiner les ardeurs contestatrices des médias privés : droit de réponse forcé, réforme du code pénal pour aggraver les délits de presse à l’encontre des élus ou encore loi de « responsabilité sociale des médias ».

    Le Venezuela est aujourd’hui un pays ou les médias sont plus un « anti-pouvoir » qu’un « contre pouvoir » comme l’explique Benoît Hervieu ; avec en face un président « qui considère le suffrage universel comme un blanc-seing surtout la ligne ».

    Reporters Sans Frontière porte donc un regard vigilant sur le Venezuela où il y a « des aspects autoritaires dans la pratique du pouvoir chaviste, sans pour autant qu’on puisse assimiler ce pays à une dictature, la liberté de la presse existe au Venezuela ».

    Cependant le non renouvellement du droit d’émettre pour certaines chaînes comme le groupe RCTV (qui a soutenu le putsch contre Chavez) si bien qu’aujourd’hui RSF fait part de ses « craintes concernant le pluralisme des médias au Venezuela ».[/b]

    – Walid Berrissoul

  10. (RSF/IFEX) – Ci-dessous, un communiqué de presse abrégé de RSF, daté du 13 février 2009:

    RÉFÉRENDUM CONSTITUTIONNEL : UN PAYSAGE MÉDIATIQUE PLOMBÉ PAR LA POLARISATION [b]ET L’EXCÈS D’ALLOCUTIONS PRÉSIDENTIELLES[/b]

    Les citoyens vénézuéliens doivent se prononcer par référendum, le 15 février 2009, sur un amendement de la Constitution voulu par le président Hugo Chávez portant sur la fin de la limitation des mandats électifs, en particulier celui du chef de l’État. Alors que la campagne a été marquée par de fortes tensions et de nombreuses agressions contre les médias, Reporters sans frontières rend public un recensement des allocutions audiovisuelles du président – les « cadenas » – prononcées au cours de l’année 2008. L’organisation publie également les résultats partiels d’une étude de la couverture de la campagne référendaire par les principaux médias audiovisuels, publics et privés.

    « Reporters sans frontières n’a pas à se prononcer sur l’objet du référendum, dont l’issue relève de la décision souveraine des citoyens vénézuéliens. Néanmoins et compte tenu de l’enjeu réel, à savoir si le président Hugo Chávez pourra briguer un nouveau mandat après 2012, nous constatons que la polarisation médiatique s’est encore accentuée, à un degré qui n’est pas de nature à permettre un débat serein et expose les journalistes à davantage d’insécurité. A la mobilisation d’une opposition qui confond souvent ‘réélection illimitée’ et ‘présidence à vie’, le président Hugo Chávez réplique par la monopolisation de la parole publique à travers des ‘cadenas’ dont l’intérêt et l’utilité ne vont pas de soi. Une campagne électorale, moment par excellence du pluralisme des opinions, devrait obéir au principe de juste répartition des temps de parole, que l’État est censé garantir », a déclaré l’organisation.

    Lire le texte intégral: http://www.rsf.org/article.php3?id_article=30301

  11. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/10/07/01011-20081007FILWWW00558-chavezmedias-la-sip-preocupee.php
    La Société interaméricaine de presse (SIP), une association pour la défense de la liberté de la presse sur le continent américain, s’est déclarée mercredi « très préoccupée » par l’attitude du président vénézuélien Hugo Chaves vis-à-vis des médias.

    « L’attitude d’Hugo Chaves face aux médias est très préoccupante, par son harcèlement et sa façon de poursuivre les médias indépendants au Venezuela », a déclaré le Colombien Enrique Santos, élu mercredi nouveau président de la SIP, lors d’une assemblée générale à Madrid.

    La SIP (en anglais « Inter American Press Association » ou IAPA) est une ONG réunissant 1.300 journaux et magazines du continent américain, qui se consacre à la « défense de la liberté d’expression et de la presse » dans cette région.

    « Nous invitons le président Chavez ou les membres de son gouvernement à venir débattre de tous les problèmes de la liberté d’expression », a indiqué M. Santos, co-directeur du journal El Tiempo de Bogota, qui remplace l’Américain Earl Maucker à la tête de la SIP.

    Un rapport de la SIP a dénoncé, dimanche, le travail des journalistes au Venezuela, décrit comme « de plus en plus difficile et dangereux ».

    Le ministre de l’Intérieur et de la Justice vénézuélien Tarek El Aissami a rejeté ces accusations et remis en cause la SIP.

    Lors de cette 64e assemblée, l’organisation a également réitéré ses critiques vis-à-vis de Cuba, où 26 journalistes sont actuellement emprisonnées. Ce pays est un « cimetière pour l’information », selon cette organisation.
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  12. Notez que chacun reconnaît le droit à l’information au Vénézuéla. Et je réitère que l’opposition, qualifiée justement d’anti-pouvoir, monopolise 80% des médias.

  13. Il est où le csa vénézuelien?
    Olivier Bonnet, vous accepteriez que Sarkosy [b]chaque dimanche[/b] fasse des élocutions (jusqu’à [b]huit heures[/b]) sur une télévision publique !!!!!!!! Moi je trouve cela parfaitement anti-démocratique …..

  14. Et le CSA vénézuelien, que fait-il ?
    Sarkosy lui au moins n’a pas fomenté un coup d’Etat que je sache!C’est un détail pour vous mais pas pour moi.

    Chavez avec la fin du pétrole terminera comme Mu-ga-be!

  15. la corruption bolivarienne
    La famille chavez et l’industrie pétrolière (Vive la fin du pétrole!!!)

    Fin mai 2007, un cousin du chef de l’Etat, Asdrubal Chavez, a été promu vice-président de PDVSA. Depuis que son cousin Hugo préside aux destinées du Venezuela, Asdrubal Chavez s’occupe, à PDVSA, de la commercialisation et de l’approvisionnement, ainsi que de la filiale PDV Marina, la flotte pétrolière. La commercialisation, l’exportation et le transport du pétrole donnent lieu à des affaires juteuses, grâce aux intermédiaires et aux manipulations financières favorisées par un dollar échangé au marché noir au double de sa cotation officielle.

    C’est là qu’a fait fortune Wilmer Ruperti, capitaine de la marine marchande il y a vingt ans à peine, devenu le principal transporteur naval du Venezuela. Fin 2002, il est parvenu à briser la grève de PDV Marina et de PDVSA avec ses cargos, ce qui lui a valu une médaille et la reconnaissance du président Chavez, qui n’a cessé depuis lors d’encourager ses projets. Pour démontrer son attachement à la « révolution bolivarienne » lancée par M. Chavez, Wilmer Ruperti a payé 1,6 million de dollars une paire de pistolets ayant appartenu à Simon Bolivar, lors d’enchères chez Christie’s, pour que ces armes reviennent au Venezuela.

    Figure emblématique de la nouvelle bourgeoisie émergente, la « boli-bourgeoisie », M. Ruperti n’est pas le seul à s’être enrichi grâce à la rente pétrolière. Depuis que M. Chavez est au pouvoir (1999), le prix du baril a été multiplié par six. Outre l’industrie pétrolière, aucun secteur n’engrange autant de bénéfices que les banques. La Bourse de Caracas bat des records et les banques connaissent une croissance de 43 %, tandis que les manufactures plafonnent en dessous de 10 %, selon le ministère des Finances. « Le contrôle des changes et la vente discrétionnaire de devises, alors que le dollar vaut le double au marché noir, ajoutés à 20 % d’inflation et à une administration publique chaotique, suscitent un schéma de corruption permettant de réaliser des bénéfices à court terme à la portée des banquiers, des commerçants, des hauts fonctionnaires et des militaires situés aux postes-clés », souligne Orlando Ochoa, économiste à l’Université catholique. Parmi les hommes d’affaires de la City vénézuélienne, les scandales des années 1990 qui ont touché la banque Progreso et la banque Latino semblent oubliés. En 2002, l’effondrement de la Banque industrielle du Venezuela et les irrégularités de la Banque du peuple souverain n’ont pas entamé l’euphorie provoquée par l’envol du baril et par les largesses de l’Etat. Ainsi, les bons de la dette argentine, achetés par le gouvernement Chavez au nom de la solidarité « bolivarienne », ont été immédiatement remis entre les mains de banques privées, qui en ont tiré sur le marché international un profit maximal dans un temps record.

  16. Quoi de commun entre Chavez et Mugabe ?

    Les revenus du pétrole existaient avant Chavez. Lui les utilise au service des pauvres, alors que sous la droite d’avant, c’était en faveur de l’oligarchie possédante. C’est ce qui vous gêne ?

  17. Quel est le rapport entre Mugabe et Chavez?
    [b]A l’origine Mugabe était …..était……..était…..était….marxiste[/b]!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  18. [i]De plus [b]Robert Mugabé[/b], qui est un dictateur et un roitelet local, a totalement détruit l’économie du Zimbabwé, qui était une des plus florissantes de l’Afrique Australe !
    Le Zimbabwé crie famine, son agriculture et son élevage étant détruits ; le Zimbawé crie famine, ses approvisionnements alimentaires étant au plus bas…

    Puis, il a détruit, et continue de détruire, le système de santé de son Pays, provoquant la mort de milliers de Zimbabwéens confrontés à une épidémie de choléra sans précédent !

    Voilà où mène le [b]marxisme-léninisme[/b] ![/i]

  19. Insupportable amalgame ! Je ne défends pas Mugabe une seconde. Chavez n’a rien à voir. Dominique, que vous postiez ce commentaire sous un article consacré à Chavez me déçoit énormément, car vous laissez croire qu’il va faire la même chose que Mugabe. Mais ça fait 10 ans déjà qu’il est au pouvoir et il a grandement amélioré la situation : la pauvreté a reculé de 20% et les progrès en matière de santé et d’éducation sont énormes. Par contre, les riches vnézuéliens et leurs alliés américains font la gueule…

  20. Olivier Bonnet, je ne comprends pas du tout vos reproches… A aucun moment, je n’ai parlé d’Hugo Chavez… Je n’ai fait que rebondir au propos de Libertus au sujet de Mugabé !

    Puis, à aucun moment, je n’ai comparé [b]Hugo Chavez[/b] à [b]Robert Mugabé[/b]…
    Je n’ai fait que le procès du[b] Marxisme Léninisme[/b] !

    [b][i]NUANCES DE TAILLE ![/i][/b]

    Donc, si mon commentaire ne vous plait pas, vous pouvez toujours le supprimer…

  21. Si…
    Bravo Hugo,

    Voilà un dictateur en puissance ! J’oubliais, il est de gauche, c’est donc pour le bien du peuple…

    C’est donc merveilleux et permis

  22. Hitler aussi…
    est venu au pouvoir démocratiquement… On a vu ce qu’est devenu la démocratie, ensuite… Si Mr Sarkosy revenait au pouvoir (ce qui serait un bien pour la France). On verrait le déchaînement incontrôlé de la gauche française

  23. Un bien pour la France ? Ah ah ah ah ha ha ha ! C’était donc vous, le dernier crétin congénital sarkozyste.

    En attendant, la France a voté non au Traité constitutionnel européen et que fait Sarkozy ? Il en fait concocter une resucée exprès illisible qu’il fait ratifier par le Parlement (avec la complicité des traîtres socialistes) en évitant surtout de demander son avis au peuple – qui l’a déjà donné. Et il va faire réintégrer la France dans l’OTAN, toujours sans demander son avis à quiconque. Qui est le dictateur entre les deux, Chavez ou Sarkozy ?

  24. Je pense qu’on ne peut nier la légitimité du président Chavez, on peut toutefois s’étonner qu’il ait posé par deux fois la question à son peuple.

    Peut être aurait il continué à le faire tous les ans si cela n’avait pas été accepté cette fois?

    Même si je n’aime pas l’individu que je considère comme dangereux, (un Castro potentiel) je pense que ce sont les inégalités qui l’ont conduit au pouvoir.

    Il est surprenant qu’il ne se soit pas attaqué plus rapidement à la corruption et l’insécurité.

    Mais conscient du fait que la baisse du prix du pétrole ne lui permettra sans doute pas de continuer ses programmes, il cherche peut être de futurs responsables.

    Une question Olivier : Qu’auriez vous dit si Poutine avait fait voter une telle loi?

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