Je me suis bien amusé à voir Marine Le Pen attendre son tour dans les coulisses.

Elle semblait  s’impatienter. Une fois, elle paraissait même avoir un peu le trac.

Je me suis bien amusé à la voir dans son fauteuil sur le plateau, "rajuster" sa jupe à plusieurs reprises pour qu’on ne voit pas trop ses cuisses ( portait-elle donc des jarretelles ?). Elle n’avait qu’à mettre une jupe un peu plus longue, non ?????

Plus sérieusement, elle a délivré très calmement ses outrances habituelles et s’est surtout évertuée à ne pas répondre aux questions de Mmes Polony et Pulvar.

J’ai savouré le couplet ( ouvert par Ruquier) sur les prénoms qui ne sont pas français.

Et dire que personne n’a fait remarquer que Natacha et Audrey ne sont pas spécialement "de souche"….

Comme par hasard (!!???) Mme Le Pen s’en est prise au…père de Mme Pulvar ….

Dommage que l’émission était pré-enregistrée.

On n’a pas pu parler de la dernier sortie de Le Pen père……:

"Nicolas Sarkozy et les valeurs ? C’est un petit peu comme la pute qui devient chaisière à l’Eglise. Si elle garde son maquillage, elle ne trompe personne."

Passons sur le reste, Mmes Polony et Pulvar ont parfois perdu le fil de leurs propos face au torrent verbal.

Mais le meilleur était pour la fin.

Laurent Ruquier, déclenchant d’ailleurs un tonnerre d’applaudissement, a gentiment fait remarquer ceci à son "invitée":

"Madame Le Pen, j’admets votre légitimité électorale. Mais admettez aussi que ma légitimité, je ne la tiens ni du sérail d’où je viens, ni de ma famille".

Quelque peu désarçonnée, Mme Le Pen a levé le doigt comme une petite fille pour demander la parole….

Et qu’a-t-elle trouvé à répondre Dame Le Pen:

"Monsieur Ruquier, je ne voudrais pas que vous oubliez que 20% de votre salaire est payé par mes électeurs"

Quelle réplique choc.

Madame Le Pen n’ayant pour seul salaire que ses indemnités de Conseillère Régionale et de Députée Européenne, celui-ci est donc assuré par 80% de ceux qui ne votent pas pour elle.

Elle n’a pas l’air de s’en souvenir très souvent….Sur ce coup-là, elle a perdu une belle occasion de se taire, surtout qu’il s’agissait de la conclusion de sa prestation.