Le paradigme d’autorité et de confiance mutuelle dans la gestion et la protection des ressources naturelles.

Qu’est-ce que c’est ?

Les ressources naturelles sont à ce jour menacées par une pluralité de paramètres sociaux, économiques et environnementaux qui questionnent sur l’attitude des populations locales, la pertinence des politiques publiques et les actions des ONG. L’équilibre entre « conservation » et « prise en compte progressive » de la situation par l’intermédiaire du développement durable et ses trois piliers apparaît précaire. Pour cause, les moyens limités que possèdent les Etats pour assurer des politiques publiques environnementales cohérentes et soucieuses des dynamiques locales font face à une ambition de ces derniers de s’insérer dans le débat environnemental mondial. Cet équilibre fragile renvoie à deux modes de gouvernance s’appuyant sur deux paradigmes distincts : le paradigme d’autorité et le paradigme de confiance mutuelle. Le paradigme d’autorité se réfère au rôle des autorités publiques dans la gestion et l’évaluation des risques. Les réglementations sont élaborées de manière centralisée et cela pour chaque type de risque. La mise en place de ces réglementations trouve sa légitimité à travers l’analyse d’experts scientifiques. A l’inverse, le paradigme de confiance mutuelle met en avant des processus de décisions décentralisées où une multitude d’acteurs prennent part à la gestion des ressources et l’analyse des risques. Le savoir scientifique n’est pas le seul critère décisionnel. La confiance mutuelle prend son sens dans la multiplicité des parties prenantes (stakeholders). Ces dernières représentent une entité, une institution, un groupe de personne, une entreprise, qui ont un intérêt en jeu. Les médias, les bailleurs de fonds, les actionnaires ou encore les ONG sont des parties prenantes dans le domaine de l’environnement. Les décisions qui en découlent relèvent d’une autorité collective et reposent sur les bases d’une confiance sociale entre les parties prenantes. Néanmoins, les diverses autorités présentes dans ce paradigme amènent à une surreprésentation de certaines parties prenantes dans les initiatives de gestions des ressources naturelles. Dans certains pays en voie de développement (ex. Madagascar) les ONG joueraient un rôle capital dans la gestion des ressources naturelles. « Ces rôles démesurés des ONG tendent non seulement à éroder l’autorité de l’Etat, mais de plus ne donnent pas suffisamment de place aux communautés locales, à travers un « simulacre » de participation » (Dahou et Weigel, 2004).

Une complémentarité certaine dans ces deux modes de gouvernance

D’un point de vue pratique, l’approche « autoritaire » est pertinente dans un contexte de décision simple dans la mesure où l’identification d’un risque (qui rappelons-le, représente la convergence entre un aléa et une vulnérabilité) et les solutions qui en découlent entraînent un bénéfice certain à la société dans sa globalité. En outre, l’approche de « confiance mutuelle » est utile dans des contextes spécifiques et caractérisés par une complexité marquée par la présence d’une multitude d’acteurs et d’enjeux avec des intérêts différents. Ces distinctions entre ces deux paradigmes permettent de les définir et de les appréhender, mais n’engagent pas une différenciation totale. Pour cause, ils s’entremêlent souvent dans la gouvernance environnementale et se succèdent mutuellement quand l’un des deux est dans l’impasse.
Ces types de gouvernance se retrouvent par exemple dans la gestion des Aires Marines Protégées (AMP). Ces dernières ont été généralisées par la Convention sur la diversité biologique et visent à protéger une partie ou la totalité de l’environnement qu’elle délimite. 3 types d’AMP peuvent être identifiés et définis.
• L’AMP « réserve » qui est une réserve intégrale, une zone de conservation totalement protégée où les prélèvements sont interdits. Cette définition est utilisée par l’UICN.
• L’AMP « multi-usage » est un espace utilisé par différents acteurs, mais qui a une vocation de conservation. Les usages sont présents sur la totalité ou partie de la zone conservée. De plus, une partie de leur surface est entièrement protégée.
• Les « Restrictions Spatio-Temporelles » (RST) incluent les zones de pêche et la protection d’une ressource halieutique et l’optimisation de la pêche.
La mise en place de ces espaces protégés accumule 4 intérêts majeurs :
• Un intérêt écologique évident qui oblige une protection et une restauration du patrimoine naturel.
• Un intérêt touristique comprenant des composantes culturelles et pédagogiques.
• Un intérêt halieutique dans la multiplication du nombre de poissons et de crustacés compte tenu de l’interdiction d’accès de ces zones. En conséquence, les populations locales ont du mal à pêcher selon leurs besoins.
• Un intérêt critique dans la mesure où ces interdictions viennent enrailler les habitudes culturelles et économiques des populations locales. De plus, la pression sur les ressources n’est pas exclusivement due aux rendements qu’exercent les pêcheurs locaux sur les réserves de poisson (certaines compagnies de pêche frigorifique utilisent des techniques de pêche aux rendements destructeurs).

Aussi, ce type de protection renvoie à des approches environnementales, mais également historiques et culturelles. Les zones ainsi protégées recouvrent un ensemble de paramètres physiques, liés à des zones intertidales (relatives à l’estran), mais aussi métaphysiques (rapport à la nature).
Les Aires Marines Protégées doivent donc assumer plusieurs types de gouvernance qui se succèdent ou s’entremêlent selon les contextes et qui nécessitent des approches pluridisciplinaires afin d’appréhender tous les enjeux relatifs à cette zone sans uniquement se focaliser sur des problématiques environnementales.
Il en est de même pour d’autres espaces vulnérables qui doivent faire face à l’évolution de leurs paysages et des pratiques (humaines ou non) qui y sont associées. L’important est d’augmenter son niveau de pertinence en tenant compte de la multiplicité des facteurs et des enjeux tout en s’assurant de suivre un objectif commun, souvent corrélé aux populations locales. En effet, le principe de subsidiarité doit être mis en avant : les décisions doivent être prises par le plus petit niveau d’autorité compétente pour résoudre un problème. Une fois de plus, la géographie, par son rapport à l’espace, est un des outils les plus pertinents pour tenter d’appréhender ces problématiques.

Pierre Benjamin GIRARD, géographe consultant, géoGIR (www.geogir.fr).

COP 21 : un an après, des avancées concrètes ? Christophe Mazurier fait entendre sa voix

Pour le gouvernement Hollande, ce fut à la fois l’événement marquant de la fin d’année 2015 et la « cerise sur le gâteau » du ministère Fabius aux Affaires étrangères. La COP 21, débouchant sur la procédure de ratification de l‘accord de Paris (12 décembre 2015), a fait les gros titres de nos médias pendant des semaines. Qu’en-est-il près d’un an plus tard ?

Dès le printemps 2016, ce sont essentiellement de petites îles ou archipels qui se sont empressés de ratifier cet accord : autant de pays sous la menace directe de la montée des eaux. Ces derniers sont pourtant loin d’être les principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre. En effet, vingt pays seulement sont à l’origine de près des deux tiers des émissions de CO2 dont pâtit notre atmosphère.

Certes, la Chine et les Etats-Unis ont récemment ratifié l’accord, mais dans des contextes de politique intérieure qui ne trompent personne. La Chine recherche actuellement de nouveaux objectifs afin de relancer sa croissance, et la transition énergétique tombe à pic. Quant aux Etats-Unis, le crépuscule du second mandat de Barack Obama est propice à la prise de décisions généreuses…

Autant dire que les intérêts des différentes nations ayant ratifié cet accord sont loin d’être identiques, marquant en cela les différences de pouvoir des uns et des autres sur l’échiquier des relations internationales. Pourtant, nombreux sont ceux qui s’entendent sur les indéniables conséquences du réchauffement climatique au XXIe siècle. Des stars du cinéma aux scientifiques les plus sérieux, des voix, parfois discordantes sur l’urgence du phénomène, s’accordent toutefois à dire que nos modèles de fonctionnement actuels ne sont pas durables.

Parmi ces personnalités, l’inattendu Christophe Mazurier a lui aussi cherché à faire entendre sa voix. Le célèbre banquier, connu pour ses velléités philanthropiques, s’est en effet engagé sur le sujet en alertant sur la situation aux Bahamas, archipel en première ligne face aux ravages du réchauffement climatique. A l’occasion de la COP 21, Mazurier apportait là-encore sa pierre à l’édifice en soulevant la question de l’apport essentiel du secteur privé sur la question de la transition énergétique. Une contribution certainement nécessaire afin que les belles paroles de nos gouvernants ne restent pas sans lendemain.

Système solaire combiné : chauffage + eau chaude

Notre avenir énergétique est sûrement tourné vers le soleil, cette énergie propre, inépuisable avant quelques milliards d’années et qui darde ses rayons gratuitement vers notre planète. Produire de l’électricité avec l’énergie solaire, avec une installation de panneaux photovoltaïques n’est plus de la science-fiction depuis longtemps.

Aujourd’hui avec un système solaire combiné, vous jouez sur deux tableaux : vous assurez la production d’une partie de votre électricité et vous produisez de l’eau chaude sanitaire pour toute la maison.

Comment fonctionne ce principe ?

système solaire combiné
Captez l’énergie du soleil

Quels sont les installations et aides financières possibles ?

Avantages d’un système solaire combiné

L’idée de base du système solaire combiné est de produire de l’énergie en quantité suffisante pour combler une grande partie vos besoins en chauffage et en eau chaude.

Avec un tel dispositif, vous pouvez prétendre produire de 30% à 70% de votre consommation annuelle, l’écart étant mesuré en fonction de la région et du dimensionnement de votre installation.

Pas besoin de changer de mode de chauffage, le système solaire combiné s’adapte à ce qui est déjà en place même s’il fonctionne plutôt bien avec un plancher chauffant.

Pour que votre installation soit la plus rentable possible, il faut pouvoir réunir les paramètres techniques suivants :

Il faut pouvoir disposer d’une surface minimale correspondant à 10% voire 15% de la surface totale à chauffer avec une orientation plein sud. Les panneaux solaires doivent être inclinés selon un angle de 45 à 60°.

Un système solaire combiné prend toute son importance dans une construction neuve où le mode de chauffage peut être sélectionné pour une rentabilité maximale. L’absence d’un de ces paramètres amoindrie la rentabilité de l’ensemble.

Choisir le dispositif qui vous convient

Encore une fois, prévoir une installation de système solaire combiné pour une construction neuve ou pour une bâtisse en rénovation est plus simple à mettre en oeuvre avec une possibilité de choix de restitution de chaleur optimal. Un plancher chauffant reste le meilleur diffuseur de chaleur engendrée par un système solaire combiné. Il est également possible de mettre en place un dispositif appelé « combi-système ».

économies avec un système solaire combiné
Quelles aides pour installer un système solaire combiné ?

Celui-ci existe en deux versions : avec ballon intégré ou à hydro-accumulation. En revanche, un combi-système n’est absolument pas compatible avec un mode de chauffage traditionnel fonctionnant en haute température. Il ne peut être couplé qu’avec un plancher chauffant ou un réseau de radiateurs basse température.

Les aides financières existantes

Les installations de chauffage ou de réchauffage de l’eau sanitaire fonctionnant aux énergies renouvelables, comme votre système solaire combiné, peuvent être en partie financées par des aides mises en place suite à la loi sur la transition énergétique.

L’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) peut vous octroyer une aide financière qui varie en fonction des ressources du propriétaire de la maison impactée par l’installation d’un dispositif fonctionnant aux énergies renouvelables.

Vous pouvez également prétendre à un prêt à taux zéro (Eco-Prêt) dont les intérêts sont remboursés par l’Etat. Pour y avoir droit, la construction de votre maison doit avoir été achevé avant le 1er janvier 1990.

Un crédit d’impôt est aussi accessible lors de l’acquisition d’un mode de chauffage utilisant les énergies renouvelables. Le taux de ce crédit d’impôt représente 30% des dépenses liées à cette installation.

Pollution de l’air et circulation alternée, l’incompatibilité scientifique

 

J’entends déjà dire : « le revoilà celui-là ! » Ce lanceur de pavé dans la mare des autres, cet éternel critiqueur de ce qui semble pourtant avéré pour bien de ses congénères, puisqu’on l’affirme à la télévision !

Je répondrais que lorsque je me sens interpellé par des affirmations qui ne me conviennent pas, et que n’ayons pas peur des mots, je qualifierais de hâtives, voire mensongères, eh bien, je le fais savoir !
Ce sera encore le cas en ce jour…

On nous rebat les oreilles à grands coups d’informations télévisées avec les pics de pollution…
Je suis d’accord, il y a matière à s’inquiéter lorsque la santé publique est en péril… Par contre permettez que je ne le sois pas sur les moyens employés pour diminuer cette pollution, qui passez-moi l’expression ne sont absolument pas cohérents, voire ne ciblent-ils pas les polluants les plus dangereux à leur source…

Savez-vous que nombre d’études ont été menées par les diverses municipalités parisienne, dont une sous le mandat de Bertrand DELANOË ?
La municipalité de l’époque devait procéder à une enquête, visant à mesurer l’impact de la politique des transports sur la qualité de l’air.
Prenant conscience que les réponses à cette épineuse question seraient compliquées, les élus du Conseil de Paris avaient préféré confier l’enquête à Airparif, l’organisme qui mesure la pollution de l’air dans la capitale et dont nul ne pourrait contester les compétences.
Les ingénieurs d’Airparif avaient eu pour mission d’évaluer l’efficacité de la politique municipale de l’époque, dont les mesures avaient été axées sur les zones piétonnes, une restriction de la circulation dominicale, les quartiers verts, et les couloirs de bus.
Durant 6 mois, 900 kilomètres de voies parisiennes devaient donc être étudiées avec minutie.
Mais selon de discrets rapports, l’enquête baptisée Heaven n’avait pourtant portée que sur les « couloirs réservés » de trois axes, dont quelques mauvaises langues avaient prétendue, qu’elles avaient été « suggérées en priorité » :
– La rue de Rivoli
– Le boulevard de Strasbourg
et
– Le boulevard de Sébastopol

Si les résultats avaient mis en avant, une baisse de 20 % d’émissions de certains polluants au niveau de la rue de Rivoli, grâce semblait-il à la création de son « couloir réservé », les ingénieurs d’Airparif s’étaient accordé à dire que l’impact des mesures prises sur la circulation seraient difficiles, voire impossibles à mesurer.
Rien de véritablement engageant et un soupçon d’embarras, vous en conviendrez…
Denis BAUPIN adjoint au maire de l’époque et chargé des transports avait quant à lui déclaré, je cite : « notre objectif était surtout de pouvoir répondre à la question : quelle serait la situation si nous n’avions rien fait ? »
Enfin l’adjoint écologiste rappelait avec fierté, les -14 % de baisse de la circulation automobile depuis 2001 et durant ses 4 ans de mandature…
En somme des paroles en « l’air » (excusez ce jeu de mots !), qui n’apportèrent pas davantage d’eau au moulin…
Bref, le coup d’épée dans l’eau fut magistral, et l’enquête renvoyée aux calanques grecques…

Loin de moi l’idée de critiquer les uns plus que les autres, mais ma formation scientifique m’oblige à préciser, que toute étude sérieuse se doit de reposer sur des éléments solides et divers, et non ponctionnés au hasard dans des rapports de personnages (passez-moi l’expression), qui n’y connaissent pas grand chose sur les sujets qu’ils traitent depuis leurs bureaux, et surtout ne placent pas en commun l’évolution de leurs recherches, ou constatations.

On sait que « sur commande » les ingénieurs d’Airparif s’étaient surtout penchés à l’époque de l’enquête, sur la concentration du dioxyde d’azote émis principalement par les voitures, ce qui prête, on le sait désormais tout scientifique sérieux à sourire, et voici pourquoi.

Il faut savoir, que la qualité de l’air que nous respirons connaît des variations en fonction de nombreux critères, qui dépassent largement le cadre d’une circulation alternée :

1- La météo :
Il a par exemple été établi de façon formelle et scientifique, que les pics de pollution de 2003 n’avaient strictement rien à voir avec les bouchons sur les routes, autoroutes, et autres artères importantes, mais à la canicule.

2- La circulation des masses d’air :
Elles se déplacent au-delà des frontières à l’échelle européenne, et sont fortement chargées d’ozone, considéré par les scientifiques comme un polluant voyageur.

3- Les microparticules :
Leur liste est bien trop longue pour être citée, je parlerai simplement l’une des plus connues et également des plus nocives : le benzène, reconnu comme particulièrement volatile.

Après ce récapitulatif, je l’espère le moins ennuyeux possible, interrogeons sur la réelle utilité des dernières mesures prises conjointement avec des associations environnementales, municipalités et autres ministres, et plus particulièrement sur l’extraordinaire idée de la « circulation alternée ».

On voudrait donc nous faire croire, que seules les automobiles seraient responsables des pics de pollution ? Je pense avoir démontré plus haut que c’est totalement faux, et que bien que cette décision puisse-être intéressante, elle ne pourra le devenir qu’en complément d’autres mesures, bien plus difficiles, et courageuses avouons-le à prendre…
Mesdames Messieurs les écolos de tous poils ! Mesdames et Messieurs les ministres ! Mesdames et Messieurs les responsables d’associations de qualité de la vie, etc… Cessez de vous réfugier derrière des décisions fantoches et largement médiatisées, dans le but unique que l’on parle de vous, et prenez plutôt le problème à la base !
Faites fi des pressions subies par les lobbies de l’industrie, de l’épée de Damoclès que de puissants industriels ou groupes internationaux maintiennent au-dessus de vos têtes, ayez au cruel détriment de ce que vous rapporte le fait de fermer les yeux sur des pratiques assassines, le courage de dénoncer qui sont les réels pollueurs, et d’enfin leur imposer des normes qui je vous le rappellent existent depuis des décennies, et ne sont pas respectées ou honteusement détournées.

Un organisation hélas non-gouvernementale, « Transport & Environnement » (T&E), après avoir passé au crible différents rapports d’enquêtes sur des véhicules Diesel, réalisés conjointement par les autorités britanniques, française et allemandes, a pourtant établi un classement reconnu par d’éminents scientifiques comme indiscutable, dont il ressort une liste de 30 véhicules vendus actuellement en Europe et considérés comme les plus polluants !
Cette liste s’appelle la « Dirty30 », soit « les 30 sales ». On parle tout de même de véhicules Euro 6 dont l’émission de Nox dépasse plus de 2 fois les limites fixées par les normes européennes, une fois mesurées en laboratoire et lors d’essais sur route cette fois, plus de 5 fois la limite autorisée !
La norme Euro 6d, qui devrait entrer en vigueur en septembre 2017, obligera cette fois les constructeurs à procéder à des tests d’homologation en conditions réelles « Real Driving Emissions » (RDE), qui écarteront toute possibilité de « tricherie sur les taux annoncés ».

Pour ce faire, 3 procédés actuellement utilisés et reconnus comme étant des mauvaises pratiques, seront définitivement bannis.

Sans devenir trop technique en voici la liste :

-1 La fenêtre thermique de contrôle trop basse :

Les constructeurs se verront obligés de contrôler les émissions de « gaz toxiques » en utilisant une fenêtre thermique, qui place en condition les moteurs depuis une température de démarrage (moteur froid) vers une température de fonctionnement dite chaude (moteur au maximum de température). Les fenêtres thermiques actuelles varient (en moyenne) entre 5° et 40° selon ce qui est divulgué.
Les ingénieurs de « Transport & Environnement » affirment qu’une fenêtre thermique aussi réduite, n’aurait jamais dû être utilisée et qu’elle devrait être considérée à l’avenir comme un dispositif de contrôle frauduleux.

-2 Le redémarrage à chaud :

Il s’agit d’une technique qui ne « respecte les normes » de pollution que lorsque le moteur est froid, et qui ne tiendrait pas compte qu’il dépasse allègrement les plafonds lorsqu’il est chaud. Là encore il y a fraude.
Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, seuls les tests de combustion liés au « démarrage à froid » sont demandés, et que les constructeurs n’optimisent les réglages de leurs moteurs, que pour répondre au strict minimum de ces conditions.

-3 La temporisation :

Il s’agit d’équiper certains moteurs d’un temporisateur électronique, qui permettrait de couper le système de dépollution au bout d’un laps de temps déterminé.
En Allemagne, le KBA aurait procédé à des tests sur certains modèles de Fiat (la 500X par exemple), mettant en avant le fait que le système de dépollution donc se coupait au bout de 22 mn, sachant que les tests d’homologation, ne dure que 20 mn…
« Transport & Environnement » a émis des soupçons quant à la légalité de ce système.
Le classement « Dirty 30 » établi par « Transport & Environnement » se veut une mise en garde pour attirer l’attention, mais un des ingénieurs aurait déclaré, je cite : « il faut garder à l’esprit que les tests pilotés par les gouvernements n’ont rien à voir entre eux. La France a testé les véhicules en conduite réelle avec le moteur froid, le Royaume-Uni a choisi aussi la conduite réelle, mais avec le moteur chaud, et les mesures allemandes sont réalisées sur route et en laboratoire, mais uniquement sur des moteurs chauds. Attention à ne pas comparer les valeurs d’émissions entre elles, car les protocoles de tests ne sont pas les mêmes d’un pays à l’autre. »

Pour ma part, c’est sur le grotesque des mesures de style « circulation alternée » que je veux attirer l’attention, même si je sais que mon modeste article ne sera rien de plus qu’une « goutte de benzène dans l’océan des micro-particules ».
Cette mesure dans l’état reste efficace pour une chose avérée : rendre la vie professionnelle des plus modestes d’entre nous impossible, voire comme on l’a entendu dans des reportages aboutir à des licenciements pour « absence à son poste », plonger dans l’illégalité des travailleurs qui pour manger, n’ont d’autre choix que de se rendre à leur boulot coûte que coûte avec leur véhicule, en ne tenant pas compte du jour où ils en ont le droit…
Sans compter que les grèves des transports ferroviaires, en commun, etc… N’arrangent rien à l’affaire… Mais il s’agit d’un autre débat !
Je ne parlerai pas non plus des forces de l’ordre, cantonnées à des contrôles, puis depuis peu à des verbalisations pour les contrevenants, donc à des tâches subalternes alors qu’ils auraient peut-être mieux à faire ailleurs ?
Mais là aussi, il s’agit d’un autre débat !

Permettez que je termine, avec une information qui ajoutera, je pense au ridicule des mesures visant soit disant à améliorer la qualité de l’air, dans les grandes agglomérations…

Savez-vous que dans les sommets de la « Dirty 30 », se retrouvent sur le podium des mauvais élèves, les Dacia Sandero 1.5 dCi, Renault Kadjar 1.5 dCi et 1.6 dCi, certifiés comme étant parmi les véhicules les plus polluants.
En conduite réelle, ils émettraient entre 12,8 et 14,6 fois plus de NOx que lors des tests en laboratoire !
En conclusion dormez tranquilles français (ou presque)… Et vive la circulation altérée ! Heu… Alternée !

Dyonisos.

Le loup en France : mensonges et trahisons.

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Commun et se comptant en milliers d’individus, mais haï et diabolisé en France, le loup, après avoir été massacré pendant des siècles, notamment au moment où le fusil fît son apparition (sic)…Ainsi, le XVIIIème siècle fût fatal à Canis Lupus.
Au XIXème siècle, ne subsistaient plus que quelques centaines d’individus et, en 1940, une quarantaine de bêtes vite abattues.
Vinrent alors des décennies biologiquement absurdes, où la Nature n’héberge plus de prédateurs naturels…Mais heureusement, il y a les chasseurs. Sauf que, depuis les croyances des temps anciens, les esprits ont évolué, enfin, pour certains et le loup est devenu une espèce prioritaire à protéger impérativement pour les scientifiques. Car, en voie d’extinction dans de nombreux pays.
De ce fait, des textes de loi et des traités européens mais aussi nationaux interdisent la chasse au loup depuis 1979 et régulièrement, des amendements viennent rappeler au bon souvenir des têtes en l’air qu’il est puni par des lois de tuer un loup.
En 1993, une meute de loups venus d’Italie s’installe dans les Alpes françaises : c’est le début des pratiques hors-la-loi de la part, non seulement de certains chasseurs ou bergers mais aussi de l’Etat français lui-même ! Un comble !
Car depuis 1993, le grand prédateur a fait des petits ! Le loup est présent aujourd’hui partout sur l’ensemble de la chaîne alpine, dans le Jura et les Vosges mais on a observé également des loups dans les Pyrénées-Orientales et l’Ariège, le Gers, le Massif Central et dans les plaines, presque partout. Cependant, la présence régulière se situe exclusivement en zone montagneuse.
En 2016, on comptabilise les loups à environ 300 bêtes.
En Espagne, il y en a près de 3000.
En Espagne, ça se passe bien, tout le monde cohabite : éleveurs de moutons et loups.
En France, nul ne saurait dire pourquoi, ce n’est pas possible.
Il faut savoir que le cheptel ovin compte environ 300000 moutons dans les Alpes et que l’ensemble des loups en tuent en moyenne 2000 par an, sachant que, la plupart du temps, de nombreuses brebis meurent en tombant par dizaines du haut d’une falaise prises de panique. Une meute de loup ne tuera pas 80 brebis d’un coup comme le racontent les journalistes parisiens au JT de 13 heures.
C’est beaucoup mais moins que les brebis tuées par les chiens errants…
De plus, chaque bête morte est indemnisée. J’ajoute que les bergers sont aussi indemnisés et, s’ils ne l’étaient pas, ils n’existeraient plus, ce n’est donc pas la faute du loup si ils gagnent mal leur vie.
Alors, puisque la bête diabolique les ennuie, soit ils tuent les loups en toute impunité, soit ils demandent la permission au ministère de l’environnement ! Oui ! Celui-ci « autorise » donc, tous les ans, en toute illégalité, des tirs dits « de prélèvement » pour calmer les esprits et soigner l’électorat à cartouches…Depuis des années, l’Etat français est mis en demeure par l’Europe pour non respect de la charte de respect d’une espèce sauvage protégée mais ça continue…
Et pendant ce temps là, on va donner des leçons aux africains pour qu’ils s’occupent de leurs mammifères en danger…
 » La France doit être un modèle en matière de bio-diversité » qu’il disait…

 

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La protection des animaux poursuit sa route!

Suite à la loi du 16 février 2015 ayant extrait l’animal de la catégorie juridique des biens, un long travail de réflexion reste à faire. Les diverses questions gravitant autour de la notion d’animal et les conséquences qu’elles entrainent nécessites d’importantes études, et un soutient sans faute de la part des citoyens!

Effet de mode ou problème de fond ? A l’heure où le Droit de l’animal se développe activement, la protection des animaux poursuit sa route notamment grâce aux associations débordant d’énergie!

Une révolution amorcée le 16 février 2015!

Amorcée par la loi n°2015-177 du 16 février 2015 « relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures« , la protection de l’animal va bouleverser notre société dans les prochaines années.

L’article 2 de cette œuvre législative, qui avait créé un article 515-14 dans le Code civil, en fixait ainsi le contenu: « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens« .

Suite à la promulgation de cette disposition, deux courants se sont opposés: certains ont vu dans cet article de loi la fin du sort des animaux en tant que meubles. En effet, ces derniers étant soumis au régime des meubles, c’est bien la preuve qu’ils n’en sont pas eux-même! Pour d’autres, seules deux catégories juridiques coexistent : les personnes et les meubles… les animaux n’étant pas des personnes, il s’agit forcément de meubles. Des meubles un peu spéciaux.

L’animal… une notion confuse.

Si les intellectuels ne s’accordent pas à l’unanimité sur le rattachement de l’animal à l’une ou l’autre des catégories, c’est bien parce que notre organisation juridique pose quelques difficultés. L’anthropocentrisme sur lequel est fondé le Droit ne distingue en effet qu’entre les Hommes et les choses.

D’un point de vue purement juridique, les animaux ne sont pas des hommes, et sont donc des choses. Pourtant, les scientifiques s’interrogent sur la proximité qu’il existe entre les grands singes et les êtres humains, ce qui peut laisser perplexe et fera l’objet d’une prochaine étude. Outre l’hypothèse d’une personnification de l’animal, le caractère sensible qui leur est reconnu par la loi (même s’il est avéré depuis bien plus longtemps!) pose lui aussi question, et permet de les éloigner d’un simple bien, d’un meuble, par exemple une table ou un torchon.

 

Un choix à effectuer rapidement.

S’il est une chose sur laquelle s’accordent juristes et citoyens, c’est que la nouvelle place conférée à l’animal dans le Code civil ne pourra perdurer! Ni Homme, ni chose, les animaux sont présents dans la loi sans être régis par le Droit. La seule chose leur conférant désormais une existence juridique est l’article 515-14 qui permet d’appliquer le régime des biens à leur cause…

Tout le monde pourra s’accorder sur le fait que ce lien est bien trop faible, et que nos amis sensibles méritent une bien meilleure place au sein de notre société, dont le reflet devra se trouver dans la loi, expression de la volonté générale.

 

 

Les nuisance sonores, un vrai problème

Lorsque l’ont vit dans une maison, parfois l’ entretien s’impose…. Mais les nuisances sonores  qui en résultent peuvent ennuyer tout le voisinage lorsque l’on fait cela un dimanche midi pendant que les gens sont en famille ! Aussi faut-il tenir compte des règles en vigueur sur :

  • isolation acoustique des bâtiments ;
  • aménagement de l’urbanisme ;
  • préservation de zones silencieuses.

C’est pourquoi  les arrêtés municipaux interviennent. Le non respect de ces règles est puni d’une amende de 3eme niveau et peut aller de 45 euros a 180 euros. En revanche pour les professionnels  les règles ne sont pas toutes les mêmes    :

  • les livraisons ;
  • les extracteurs d’air des restaurants ;
  • les alarmes des magasins ;
  • les systèmes de ventilation

Les nuisances sonores peuvent être :

  • diurnes (entre 7 h et 22 h) ;
  • ou nocturnes (entre 22 h et 7 h).

Les arrêtées sont aussi valables lorsque vous êtes en appartement

Les bruits domestiques concernent :

  • Les nuisances sonores occasionnées par des personnes (cris, chants, bruits de talons, etc.) ;
  • Par du matériel (radio, outils de bricolage, pompe à chaleur, etc.) ;
  • Par des animaux.

Pour tous renseignements sur l’arrêté en vigueur de votre ville , veuillez vous renseigner auprès de votre mairie.

La méthode Push-Pull dans votre potager

Comme beaucoup, vous en avez assez de consommer des fruits et des légumes assaisonnés aux pesticides et vous avez donc décidé de les cultiver vous-même, histoire de contrôler ce que vous manger ? Alors vous vous y mettez, vous réalisez un joli potager, sans apport de pesticides, ni d’engrais. Un joli petit potager naturel, où de jolis petits légumes apparaissent, grandissent, commencent juste à mûrir…. et pourrissent! En effet, vos légumes chéris attirent d’autres petites bêtes, qui, en plus de les manger, leur transmettent des maladies, et ne vous laissent presque rien…

Une solution? L’agroécologie pardi! Cette façon innovante et intelligente de penser l’agriculture n’est pas destinée qu’aux professionnels. Vous aussi, dans votre petit carré, vous pouvez appliquer ces formidables préceptes. Parmi les nombreuses pistes à explorer : la méthode Push-Pull ou stimulo-dissuasion.

Cette technique a été développée par l’entomologiste indien, Zeyaur R. Khan, de l’ICPE (International centre of insect physiology and ecology). Elle consiste à éloigner les indésirables des plantes comestibles, soit en plantant à proximité d’elles des plantes répulsives, soit en les attirant vers d’autres plantes qui ne vous intéressent pas. Vous pouvez aussi attirer des auxiliaires, toujours grâce à des plantes. Ces derniers se feront un plaisir de vous débarrasser des bébêtes importunes.

Evidemment, mettre en place une telle technique demande quelques connaissances. Mais de nombreux ouvrages et sites internet vous fourniront des pistes d’association à tenter chez vous.

Un des exemples les plus connus, les œillets d’indes  repoussent les ravageurs qui s’attaquent à vos tomates. Et en plus, ces jolies fleurs très simples à faire pousser, attirent les syrphes, qui sont de grands consommateurs de pucerons.

Syrphe (Syrphidae sp.) sur des fleurs d'apiacées (Apiaceae sp.).
Syrphe (Syrphidae sp.) sur des fleurs d’apiacées (Apiaceae sp.). Source : Wikipedia

Beaucoup d’autres idées d’associations sont disponibles sur le web. Quelques sites :

http://www.tous-au-potager.fr/

http://www.jardiner-autrement.fr/

Il ne vous reste plus qu’à chercher ce qui vous convient, et pourquoi pas, tester vos propres associations …

Où en est la COP21 depuis décembre 2015 ?

Les 4 et 5 septembre 2016 , la Chine et les Etats-Unis ratifiaient en cœur l’accord de Paris. Ces deux supers pollueurs représentent 42 % des émissions de gaz à effets de serre.

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Légende indienne

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L’histoire que je vais vous conter est une légende Cherokee. Pour respecter une tradition du passé, peut-être aujourd’hui dépassée, pourquoi pas introduire ce texte par : Il était une fois…

Au commencement du monde une terre où toutes les créatures parlaient la même langue. Avouez que cette histoire commence bien, et la suite est encore plus merveilleuse car le respect mutuel était la règle universelle et toutes les espèces vivantes ne prélevaient que les ressources naturelles dont elles avaient besoin pour subsister.

Hélas, l’homme commença très vite à abuser de la nature environnante et des autres espèces. Pour ne pas paraître sexiste sa femme aussi. Vous remarquerez au passage que rien n’a changé depuis. Enfin bref, oubliez notre présent guère optimiste et essayez d’imaginez ce qui se passa ensuite ? Réfléchissez un peu, quelle serait votre réaction si des individus patibulaires venaient à piétiner votre domicile. Peut-être bien que vous leur déclareriez la guerre, non ?

Mais à cette époque pas de canons ni de kalachnikov. D’ailleurs, les animaux et les insectes ne sont pas assez intelligents pour utiliser des armes aussi meurtrières et perfectionnées. Alors les animaux se réunirent en conseil pour trouver une solution aux dégâts causés par l’être humain. Finalement après une longue délibération, les insectes  imaginèrent de tuer l’homme en lui transmettant toutes sortes de maladies. Notez au passage qu’avant les humains n’avaient jamais d’affections mortelles. Même pas une petite grippe saisonnière. Mais si beaucoup d’hommes moururent, d’autre survécurent. Les insectes décidèrent donc d’aller demander l’aide des plantes, le peuple vert, pour éradiquer définitivement l’espèce envahissante sur deux jambes.

Au bout de quatre jours, le grand-père Gin-seng, président du peuple vert, répondit aux insectes…

« Nous les plantes, nous avons écouté vos propos. Les humains nous ont aussi brutalisés, comme vous. Cependant, nous savons que l’homme a la bêtise de la jeunesse et malgré tout nous appartenons tous à une même Grande Vie. Nous avons donc pris la résolution suivante. Si l’homme vient vers nous de façon correcte, nous les aiderons à guérir des maladies dont vous autres les insectes vous êtes responsables ».

Bien sûr ce n’est qu’une légende et aujourd’hui nous savons tous que les insectes ne sont que les vecteurs de certaines maladies. Mais passons vite sur ce détail, car si de nos jours tout le monde est convaincu des bienfaits des plantes médicinales, il subsiste tout de même un grand mystère. Comment au commencement, les humains ont-ils su utiliser les bonnes plantes pour guérir ? Peut-être par l’observation des animaux malades, ce qui prouve que les bêtes ne sont pas rancunières.