La nouvelle est tombée ce jeudi 14 Février 2013 : La République Démocratique du Congo ambitionne d’organiser l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des Nations de football. L’annonce a été faite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Baudouin Banza Mukalayi Sungu, sur les antennes de la Radio Okapi. «Le gouvernement congolais a la volonté d’accueillir cette grande fête de football africain en 2019. On a eu des occasions qu’on n’avait malheureusement pas bien saisies. Cette fois-ci ça sera la bonne. Nous avons transmis tous les dossiers, par le canal de la Fecofa, à la Caf qui a déjà accusé réception» a indiqué le membre du gouvernement manifestement très confiant, avant d’ajouter «Une manifestation comme la Can ne se fait pas que par le gouvernement. Il y a des contacts qui peuvent se faire pour que quelques privés intéressés puissent apporter leurs contributions pour que cette fois-ci soit la bonne».
Après plusieurs candidatures infructueuses, la République Démocratique du Congo semble donc très déterminé cette fois ci. Aussi, selon plusieurs spécialistes, ce pays-continent d’Afrique Centrale aura toute les chances d’être choisi. Ceci, compte-tenu du fait que cette partie du Continent a jusqu’ici abrité très peu de phase finale de la C.A.N. Déjà que la République Démocratique du Congo a cette particularité de partager une longue frontière avec l’Afrique Australe et l’Afrique de l’Est. C’est donc un choix suffisamment consensuel.
Certains détracteurs de la candidature Congolaise scandent la situation sécuritaire du pays ; mais, ceux-ci devraient comprendre qu’en dehors des provinces du Nord et du Sud Kivu qui sont régulièrement agressées par les Etats voisins, les actuelles autorités congolaises ont réussi à pacifier le reste du pays. Surtout quand on sait que la Coupe d’Afrique des Nations ne se déroule le plus souvent que dans deux villes. Cette fois, les villes de Kinshasa et de Lubumbashi pourront bien faire l’affaire.
Il est vrai que les infrastructures sportives existantes ne remplissent pas toutes les conditions ; mais, le pays a encore six ans pour remédier à cela : « Je sais qu’il y a un problème d’infrastructures, mais on va s’y mettre, c’est une ambition du gouvernement », a d’ailleurs promis le ministre de la jeunesse et des Sports. Jusqu’ici, seule l’Algérie a aussi officiellement annoncé sa candidature.