Dans son premier match de poule qui l’a opposé à la Zambie, le Sénégal partait avec la faveur des pronostics. Mais au coup de sifflet final c’est l’équipe zambienne qui repart avec les 3 points de la victoire en produisant un football plutôt séduisant.

 Ce match entre les deux équipes de la poule A n’a pas connu véritablement de round d’observation. En effet, quelques minutes ont suffit aux zambiens pour ouvrir la marque dans ce deuxième match de la première journée de la Can 2012. Le premier but intervient sur une balle arrêtée très bien négociée par les poulains de l’entraineur Renard.  Au cœur de la défense sénégalaise, l’attaquant zambien reprend majestueusement une déviation de son coéquipier. Après avoir encaissé ce but, les sénégalais n’arrivent pas à asseoir leur jeu face à une équipe de Zambie pratique un jeu très alerte empreint de vivacité et de technicité. Ce qui va se concrétiser avant la pause par un second but. Suite à une  belle combinaison, l’attaquant de l’équipe zambienne gagne son duel face au portier sénégalais et aggrave le score. Les leçons de la défaite sénégalaise Au cours de cette rencontre où ils étaient pourtant présentés comme les favoris, Mamadou Niang et ses camarades n’ont pas été à la hauteur du beau collectif zambien. Pour preuve, on a vu rarement les joueurs du Sénégal cherchant à construire des actions de but à partir de leur base. Au contraire, ils ont procédé par de longues passes en sautant carrément le milieu.  Dans ce match, les Lions de la Téranga qui regorgent  de nombreux attaquants aux talents indéniables, ont montré quelques limites qu’ils gagneraient à corriger rapidement s’ils veulent aller loin dans cette compétition. En attaque, on a constaté que les attaquants alignés par le sélectionneur sénégalais jouaient tous dans le même registre. Par conséquent, ils se marchaient dessus. Le milieu de l’équipe est transparent. C’est ce qui a été à l’origine du jeu des longues pratiqué par les Lions. Après ce match, le Sénégal et toutes les équipes qui se disent favoris, doivent savoir que c’est sur le terrain qui montrer son statut et par ailleurs.