Réhabilitation des voiries urbaines à Abidjan : un budget de 30 milliards de F CFA prévu

 

 

Abidjan la capitale économique de la Côte d’Ivoire autrefois appelée la perle des lagunes n’est plus que l’ombre d’elle-même. Et pour cause, la voirie qui faisait la fierté des Abidjanais et de tous les ivoiriens est dans un piteux état depuis plus d’une décennie. La grave crise qui a secoué le pays au lendemain de la crise post électorale est venue aggraver la situation. Du coup, circuler dans la plus grande ville ivoirienne était devenu un véritable calvaire pour les automobilistes tant les routes étaient dégradées. Pour remédier à cette situation qui a des conséquences néfastes sur les activités socio-économiques, l’Etat de Côte d’Ivoire a décidé d’investir un peu de 30 milliards pour réhabiliter l’ensemble du réseau routier d’Abidjan.

 Cet important montant dégagé par l’Etat ivoirien avec l’appui de ses partenaires traditionnels au développement va permettre la réhabilitation de plus de 1000 kilomètres de route dans la capitale économique ivoirienne.  L’exécution de ses différents travaux qui a été confiée à l’agence de gestion des routes(Ageroute) pourrait être achevée courant 2012. Selon les responsables de cette structure, la majorité des travaux engagés dans ce cadre sont pratiquement en cours de bouclage. Toutes les communes du District d’Abidjan sont concernées par cette opération de réhabilitation.  Ainsi, de Cocody à Yopougon en passant par Adjamé et  Abobo, on peut constater que la plupart des routes devenues impraticables du fait de leur dégradation avancée sont en chantier.   Si dans certaines communes d’Abidjan, les travaux se limitent seulement à réparer les voies en bouchant notamment les nids de poule, dans d’autres, il s’agit de créer de nouvelles infrastructures.  C’est le cas d’Adjamé où ce fonds alloué par le gouvernement a permis la construction d’un pont piéton pour faciliter la traversée de l’autoroute par les riverains.  A Cocody également, il est prévu la construction d’un échangeur à trois niveaux au carrefour de la Riviera 2.  Il faut le dire tout haut, les 30 milliards dégagés par l’Etat de Côte d’Ivoire sont en train de permettre à Abidjan de retrouver son lustre d’antan en matière de voirie urbaine.  En effet, la plupart des routes relookées permettent une circulation plus aisée et donnent la capitale économique fière allure.

Côte d’Ivoire : et si on transformait nos principales matières premières ?

 

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao et le troisième pour le café.  Cependant, ces deux produits sont exportés presque toujours dans leur état brut. Et cette façon de commercialiser ces deux matières premières très prisées n’est certainement pas la meilleure. Et pour cause, vendus bruts, le cacao et le café sont sous-évalués. Du coup de nombreuses personnes se demandent pourquoi nos matières premières ne sont pas transformées avant leur exportation comme le font d’ autres pays.

 

 La question de la transformation des matières premières surtout agricoles avant leur exportation vers les partenaires commerciaux  est vitale pour le développement de nos économies encore très tributaires de l’agriculture. Ainsi, les autorités ivoiriennes qui souhaitent faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en l’espace de huit ans doivent se pencher de façon sérieuse sur la question.  Pour ce faire, il faut qu’il ait une volonté politique qui doit rapidement se traduire par des actes concrets. Cela veut dire que d’importants investissements pour la création d’entreprises pour la transformation  du cacao et du café doivent être prévus. Cependant, il faudra éviter certaines erreurs du passé comme celles qui ont consisté pour des responsables de structures en charge de la gestion de ces deux produits agricoles d’aller acheter une usine de transformation aux Etats-Unis.  Le faisant, l’intention était certes bonne mais les bénéfices que l’on pouvait acquérir sont en deçà des attentes.

 

Les profits que l’on peut attendre de la transformation du café et du cacao avant de les exporter sont nombreux. En effet, transformer la plus quantité de ces deux produits sur place va permettre de créer de la valeur ajoutée.  Ce qui va entrainer un prix d’achat plus attractif aux producteurs. De plus, la transformation sur place permettra la création de plusieurs milliers d’emplois.  Ainsi, cela pourrait être un très bon remède pour faire face au problème du chômage galopant en Côte d’Ivoire.

 

Projet de construction du 3ème pont d’Abidjan : pourquoi ça coince ?

 

La construction d’un troisième pont dans la capitale économique fait partie des grands projets annoncés par le président Alassane Ouattara au lendemain de sa prise de pouvoir. Mais la joie et la fierté des ivoiriens dans leur ensemble, à l’annonce d’un tel ouvrage baptisé pont Henri Konan Bédié commencent à faire place au doute.

En effet, les travaux prévus pour démarrer dans le mois de janvier 2012, sont encore au point mort. Qu’est ce qui peut expliquer ce retard dans l’exécution de ce projet ?  Il y a quelques mois en arrière, les panneaux publicitaires sur les grandes artères de la capitale économique de Côte d’Ivoire affichaient fièrement la maquette du 3ème pont d’Abidjan. Et on pouvait lire sur ces affiches que les travaux qui devraient démarrer dans le mois de janvier 2012 et être achevés en 2013.

Mais aujourd’hui, 3 mois après,  les abidjanais ne voient rien de concret sortir de terre concernant ce pont. Pour preuve, les travaux de construction du carrefour de la Riviera2, un des pans importants dans la réalisation de ce projet d’envergure n’ont pas encore commencé.

Or selon le chronogramme de réalisation de cet important ouvrage, les travaux devaient débuter il y a deux mois. De plus, la réalisation de certaines voies indispensables à la construction de ce troisième pont est également au ralenti.

 Interrogé sur les raisons de ce retard dans l’exécution des travaux de construction de cet ouvrage dénommé pont Henri Konan Bédié, les responsables en charge du dossier se veulent rassurants. En effet, s’ils déplorent la lenteur dans la conduite de ce projet, ils rassurent la population de la disponibilité effective des fonds alloués pour la construction du 3ème pont.  Pour le ministre des infrastructures économiques Patrick Achi et le coordonnateur du programme d’urgence urbaine(PUUR),  la lenteur dans l’exécution est purement d’ordre technique. Selon eux, toutes les parties engagées dans la réalisation de ce projet, sont à pied d’œuvre pour régler les derniers détails.  Ainsi, dans peu de temps, les ivoiriens pourront voir le début des travaux du 3ème pont d’Abidjan annoncé depuis plus d’une décennie par les gouvernements successifs. 


Ligue1française :l’OM de nouveau dans la tourmente

 On les croyait sortis d’affaire après une série exceptionnelle de victoires dans l’histoire de la ligue 1. Mais que non, les marseillais sont de nouveau dans une période de doute comme c’tait le cas en début de saison. Et pour cause, le club du coach Didier Deschamps a enregistré deux défaites pour ses deux dernières sorties de championnat. Du coup, l’on demande si l’Olympique de Marseille pourra atteindre ses principaux objectifs cette année.  

 

La sérénité qu’affichait l’équipe de Marseille ces derniers mois du fait de ses performances n’est plus d’actualité depuis pratiquement une semaine. En effet, la semaine dernière les poulains de Didier Deschamps n’ont pu venir à bout d’une surprenante équipe de Brest qui les a battus par le score de 1 but à 0. Pour beaucoup d’observateurs et d’analystes sportifs, cette défaite marseillaise a été grâce au talent immense du gardien brestois. En effet, ce dernier qui a livré sans doute l’un de ses meilleurs matchs de la saison, a fait obstacle à toutes les tentatives des phocéens.  Ce qui a poussé à tous ceux qui ont vu cette rencontre à dire que les marseillais ont manqué tout simplement de chance. De plus, ce match contre Brest se jouait sur le terrain adverse. Ce qui n’est pas toujours évident  de revenir avec la victoire même pour les plus grands clubs.  Mais la défaite qui amène tout le monde à s’interroger sur l’avenir de l’OM  en ligue 1 est celle concédée face à Toulouse au Vélodrome, le samedi 02 mars. Cette deuxième contre performance en moins d’une semaine vient définitivement jeter le doute sur la capacité de l’équipe marseillaise à terminer le championnat avec une place honorable.

De toute évidence, cette série de défaites si elle continue pourra avoir des conséquences catastrophes  sur les chances de qualification des marseillais en champions league. En effet, après ces deux contreperformances, l’équipe marseillaise  est 8 longueurs de Lille, le 3ème de la Ligue 1.  Ainsi, pour ne pas manquer la plus prestigieuse compétition européenne à laquelle, ils participent depuis 5 saisons, Didier Deschamps et ses joueurs doivent se retrouver les manches et se mettre à la tache. 

Côte d’Ivoire : des coupures électriques annoncées

Dans les mois à venir, il aura des délestages sur l’ensemble du territoire ivoirien. C’est l’annonce qui a été récemment faite par le ministre de l’énergie et des mines en début de semaine. Cette situation qui tire ses origines de l’insuffisance des infrastructures de production de l’électricité en Côte d’Ivoire, aura certainement de graves conséquences sur les activités économiques.

 Selon le ministre de l’énergie Adama Toungara qui  a donné cette information, les mois de mars et d’avril sont les périodes pendant lesquelles il y aura des coupures intempestives de courant en Côte d’Ivoire. Tout le territoire national est concerné par ce délestage. Cependant, les grandes villes du pays comme Abidjan et Bouaké vont être les plus touchées par ce problème. En effet, ces deux villes concentrent la plupart des industries de la Côte d’Ivoire. Ainsi, ces coupures vont entrainer un ralentissement des activités de production. Ce qui peut jouer sur les prévisions économiques annoncées par le gouvernement ivoirien. D’ailleurs, les entreprises ne seront les seules à souffrir de ce délestage annoncé. Les ménages également doivent s’attendre à être privé de courant à certaines heures de la journée. Cela peut bouleverser considérablement les habitudes dans les foyers ivoiriens.  Conscient des graves conséquences de ces coupures électriques, le gouvernement de Côte d’Ivoire avec sa tête le président de la république a des mesures pour remédier de façon durable à ce problème qui n’est pas nouveau. Il faut rappeler, le pays a connu de telles situations en 2010. L’Etat avec le concours de ses partenaires, a entrepris des travaux pour l’augmentation de la capacité de production d’électricité au plan national. Ainsi, la capacité de la centrale d’Azito sera plus importante les mois à venir avec les travaux en cours. De plus, il est aussi la construction de nouveaux barrages pour sceller l’indépendance du pays en matière électrique. 

Ligue professionnelle de football de Côte d’Ivoire : la reprise pour le 3 mars

Samedi 3 mars, c’est la date à laquelle démarre le championnat national de football de Côte d’Ivoire. Ainsi quinze clubs avec leur tête l’Asec Mimosas vont se lancer à l’assaut du tenant du titre l’Africa Sport d’Abidjan.  Quelles sont les chances des équipes de de détrôner le club vert et rouge ?

L’Asec, le plus sérieux candidat au titre de champion de Côte d’Ivoire

Pour celui qui connait bien le football local ivoirien, l’Asec  est le plus club de Côte d’Ivoire et parmi les meilleurs d’Afrique. Cependant, l’équipe de maitre Roger Ouégnin a occupé la dernière place lors de la dernière phase du championnat de l’an dernier.  Chose qui n’était arrivé aux poulains de l’entraineur Desabre depuis des lustres. C’est pour corriger le tir que cette année, malgré les moyens qui font rare, le club jaune et noir a recruté de nouveaux joueurs pour étoffer l’équipe. Et comme pour montrer ces ambitions pour cette nouvelle saison, l’Asec a battu le champion sortant l’Africa Sport en Coupe Houphouët Boigny.  Même si cette victoire sur son éternel rival l’a été aux tirs aux buts, les jaune et noir ont montré de très belles dispositions tactiques et techniques au cours de cette rencontre. On peut le dire le  travail du français Sébastien Desabre commence à porter du fruit sur le plan du collectif. Avec ses fondamentaux ainsi retrouvés, l’Asec  sera un adversaire à battre cette saison. Et son déplacement dans la capitale politique Yamoussoukro pour y affronter l’équipe locale la SOA permettra

AFAD et Séwé Sport de San Pedro, deux autres clubs à suivre cette année

Dauphin de l’Africa Sport l’an passé, l’AFAD de Djékanou est l’une des équipes qu’il faut compter au cours de cette saison 2012. Composé essentiellement de jeunes joueurs issus des centres de formation, ce club pratique un football assez plaisant et capable de battre les ténors que sont l’Asec et l’Africa.  Quant au Séwé qui fait partie des équipes du haut du tableau dans le championnat national de Côte d’Ivoire, elle peut surprendre plus d’un cette saison avec son groupe constitué de joueurs expérimentés.  

 

Chine : une présence de plus en plus marquée en Afrique

 La Chine est aujourd’hui l’une des puissances économiques et militaires du monde. Et pour consolider cette position, les chinois sont à la recherche de nouveaux marchés pour l’écoulement de produits issus de son industrie en pleine croissance. Ainsi, conquérir le continent africain tout entier est l’un des priorités de la politique étrangère chinoise de ce début de millénaire.

 Des signes de plus en plus visibles : Les relations entre la Chine et les pays africains ne datent pas d’aujourd’hui. Cependant, ce que l’on constate c’est que ces dernières années, le gouvernement chinois est très présent aux côtés des Etats africains dans leur ensemble. Pour preuve, lors du dernier sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu dans le mois de janvier 2012, cet Etat asiatique a offert à cette organisation continentale un siège flambant neuf. Ce geste de la Chine témoigne de l’excellence des relations entre Pékin et l’Afrique. Mais à côté de ce don à l’organisme panafricain, les chinois sont également très actifs au niveau chaque pays. C’est le cas notamment de la Côte d’Ivoire où de nombreux projets ont vu le jour grâce à la coopération sino-ivoirienne. Citons des exemples tels que le palais de la culture d’Abidjan et l’hôtel des députés de Yamoussoukro. Il y a aussi le cas du Gabon où le stade qui a accueilli la finale de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, a été construit par une société chinoise.  Les raisons de cette percée chinoise sur le continent noir

Aujourd’hui, à coté des partenaires traditionnels des pays africains que sont les occidentaux, la Chine réalise une percée incroyable en Afrique dans de nombreux domaines. Cette présence chinoise sur le marché africain peut être expliquée de diverses manières.  D’abord, les relations entre ce pays et l’Afrique sont basées sur le partenariat et non sur des rapports de dominés à dominants. Ensuite, le coût des projets réalisés par les chinois sont moins élevés que ceux proposés par les autres partenaires. Enfin, la culture de cet Etat d’Asie est un peu proche de celle des peuples africains. 

Côte d’Ivoire : un recrutement de 3000 enseignants annoncé

 La Côte d’Ivoire a un déficit de plus de 3000 enseignants dans le secondaire général. C’est pour combler ce manque criant de professeurs que le gouvernement a lancé un vaste programme de recrutement d’enseignants contractuels pour une période de 4 mois. Pour les jeunes diplômés ivoiriens, cette annonce est une véritable aubaine pour sortir du chômage. Mais au fait quels sont ceux qui sont concernés par ce programme ?

 Les conditions pour faire partie des 3000 enseignants contractuels

Selon le ministère de l’éducation nationale chargé de l’exécution de cette décision gouvernementale, le recrutement annoncé des enseignants des lycées et collèges du secondaire général public  concerne certaines disciplines. Il s’agit notamment de la philosophie, des sciences de la vie et de la terre, des sciences physiques, des mathématiques,  de l’histoire et géographie et du français. Ainsi, peuvent faire acte de candidature les personnes titulaires d’un diplôme de niveau deug2, Licence, Maitrise et DEA dans les matières susmentionnées.  Pour ce qui est de l’âge, il faut avoir au moins 18 ans. Ceux qui ont une expérience dans l’enseignement partent avec plus de chance que les autres.  Après la sélection qui se fera uniquement sur analyse de dossiers, les admis suivront une formation accélérée. En effet,  les futurs professeurs recrutés à travers ce programme seront formés sur une période de deux semaines.  Cette formation doit normalement prendre fin mars 2012. C’est donc en avril que les enseignements prendront fonction.

 Une véritable bouffée d’oxygène pour les jeunes diplômés

Certes, les enseignants recrutés à travers ce programme spécial n’auront pas les mêmes avantages que leurs collègues déjà en fonction. Ainsi, le salaire de 100 000 F CFA qui leur sera versé est loin de ce que perçoivent les professeurs en Côte d’Ivoire. Cependant, vu les conditions difficiles de plusieurs milliers de jeunes diplômés au chômage, cette somme permettra à ceux qui seront présélectionnés de pouvoir se prendre en charge.   Pourvu que seulement que ce programme soit relancé l’année prochaine.

  

Lutte contre la cyber-escroquerie et la cybercriminalité en Côte d’Ivoire

 Le gouvernement ivoirien veut mettre fin à la cyber-escroquerie et la cybercriminalité, deux  fléaux qui sévissent en Côte d’Ivoire avec des répercussions très importantes sur les milieux socio-économiques et professionnels. C’est l’annonce qui a été faite  récemment par le ministre des Tic, Bruno Koné au cours d’une conférence.

 Quelles sont les solutions prises par l’Etat de Côte d’Ivoire pour bien mener cette lutte drastique ? Pour rappel, il faut savoir que la cyber-escroquerie et la cybercriminalité en Côte d’Ivoire ont pris des proportions inquiétantes ces dernières années avec l’avènement des fameux brouteurs qui sont des personnes généralement jeunes se servant d’Internet pour escroquer leurs victimes.  Pour mettre hors d’état de nuire ces personnes dont l’activité ternit l’image de marque de la Côte d’Ivoire, le président de la république a signé un décret depuis le 1er janvier 2012. Ce décret portant identification des abonnés des services de télécommunications ouverts au public, permettra d’identifier obligatoirement les utilisateurs de téléphones mobiles et des services Internet. L’objectif poursuivi à travers cette action est la sécurisation de ces utilisateurs contre le piratage informatique. Le ministre  a pris le soin de préciser que cette action n’a pas pour but d’espionner les abonnés des services de télécommunications de Côte d’Ivoire dans leur vie privée.  Le deuxième volet des mesures prises par le gouvernement ivoirien est d’associer les hackers certifiés à cette lutte.

 

Quelles seront les retombées de cette lutte pour la Côte d’Ivoire ? Le broutage qui s’est développé à un rythme accéléré ces derniers en Côte d’Ivoire a fait de ce pays un paradis de la cyber-escroquerie et de la cybercriminalité. Toutes choses qui n’ont pas manqué de causer de nombreux torts aux personnes résidant en Côte d’Ivoire notamment dans les domaines de la monnaie électronique.  

Présidentielle au Sénégal : Wade sourd aux contestations

 

Dans moins d’une semaine auront lieu les dixièmes élections présidentielles au Sénégal depuis l’accession de ce pays à l’indépendance. Mais le scrutin du 26 février 2012 a une saveur toute particulière pour la démocratie sénégalaise. Et pour cause, la candidature du président sortant Abdoulaye Wade soulève des protestations un peu partout dans ce pays.

Le président Wade qui vient d’achever son deuxième mandat à la tête du Sénégal ne devrait plus se présenter pour un troisième mandat selon la constitution sénégalaise. En effet, une modification de cette loi fondamentale intervenue limite désormais à deux les mandats des présidents de la république au Sénégal.  Mais contre toute attente alors que lui-même disait en 2007 qu’il ne pouvait pas présenter en 2012 parce que la constitution le lui interdisait, Wade surprend plus d’un en annonçant sa candidature. Pire, pendant que le peuple sénégalais s’attendait à une annulation pure et simple de cette candidature considérée comme un flagrant cas de violation de la loi suprême, le conseil constitutionnel valide le projet du président sortant de briguer un nouveau mandat.

L’opposition sénégalaise qui voit en sa candidature de Wade une sorte d’imposture ne cesse de multiplier les actions de protestation dans la capitale Dakar et dans les autres grandes villes du pays. Pour contrer cette vague de contestations de plus en plus insistantes, le pouvoir n’hésite pas à user de la force pour réprimer les rencontres de protestation. Pour atteindre son but,  les autorisations de meetings sont carrément refusées aux organisateurs.  Et même quand elles sont accordées, les rencontres de l’opposition pour exiger le retrait de la candidature d’Abdoulaye Wade s’achèvent le plus souvent dans un bain de sang. Pour rappel, depuis le début du bras de fer entre le président sortant et l’opposition, ce sont plus de 6 personnes qui ont trouvé la mort.

La CEDEAO qui veut éviter au Sénégal une situation identique à celle vécue par la Côte d’Ivoire a dépêché une délégation conduite par l’ex-président nigérian Obasanjo auprès des autorités sénégalaises.  Et pour permettre au peuple sénégalais de trouver une solution à cette crise, un report de la présidentielle pourrait être demandé.