Que se passe-t-il donc dans les rues de bordeaux, au petit matin, quand les établissements de nuits ferment leurs portes, renvoyant dans leurs foyers toute une population, fêtarde, fatiguée et alcoolisée. Depuis quelques mois nos jeunes sont victimes d’accidents inexpliqués qui ont tous pour dénominateur commun un état d’ébriété avancé, une disparition inexpliquée et malheureusement la découverte du corps sans vie, pour certains d’entre eux dans les eaux boueuses de la Garonne qui traverse la ville.


 Nous ne pouvons croire les explications des services de la ville qui semblent croire que l’état d’ébriété serait la cause unique de ces accidents dramatiques. Une personne sous l’emprise de drogue ou d’alcool peut en effet commettre l’imprudence de s’approcher trop près des berges du fleuve et tomber dans un courant fort qui le conduira à la mort. Vincent Zecca et Maxime Le Bot, ne peuvent plus témoigner sur ce qui c’est réellement passé dans les rues de la ville le matin de leur mort mais le nombre d’accident dans des circonstances identiques ne permet plus de croire à la malchance ou à des coïncidences.

La Garonne a toujours traversée la ville et n’a pas toujours été protégée par des rambardes de protection pour empêcher les gens de tomber dedans. Les quais de Bordeaux sont depuis très longtemps empruntés par les noctambules sans que jamais une série d’accidents n’endeuille notre jeunesse avec autant de régularité. Les bars de nuit sont installés depuis des années le long des rives et de nombreux fêtards ont déambulés sous les effets de l’alcool le long du fleuve depuis que Bordeaux existe. Il nous est donc difficile de croire que d’un seul coup et seulement depuis quelques mois, l’alcool pousserait les jeunes gens vers la Garonne pour s’y noyer. Combien de nos enfants allons-nous encore devoir perdre, avant que la municipalité mette en place les moyens de déterminer ce qui se passe réellement sur les quais au petit matin ? Des solutions existent pourtant pour surveiller les rues des secteurs « chaud ». Des "sous marins" et des caméras discrètes peuvent surveiller les abords du fleuve à proximité des lieux fréquentés par la jeunesse les nuits de fête. Des planques et des patrouilles de police supplémentaires arriveraient peut être à découvrir pourquoi des jeunes sans histoires disparaissent comme ça sans laisser de traces et en laissant un grand vide dans leur emploi du temps. Nous nous joignons à la tristesse des familles touchées par ces disparitions et souhaitons que julien Teyssier, disparu le 28 avril soit retrouvé rapidement en bonne santé