"Que 2008 soit l'année d'une contre offensive générale qui permette d'arrêter les mauvais coups et, pourquoi pas, célébrer les 40 ans de 68 comme il se doit, c'est-à-dire par un mouvement d'ensemble", a souhaité hier au Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR, qui appelle à "construire un nouveau parti anticapitaliste qui veut toujours révolutionner la société". Il compte pour cela s'appuyer sur "une nouvelle génération qui est en train de voir le jour, dans les entreprises, dans les universités, dans les quartiers populaires", génération qui "n'est peut-être pas marquée par le poids des échecs du passé et s'investit dans un combat". Pour répondre à ceux […/…]

qui fustigent l'indigence de l'actuelle opposition, l'employé de la poste de Neuilly observe : "Il y a une opposition qui est celle de la rue, de la résistance, des manifestations, des grèves, qui correspond à une réalité dans le pays. Dès qu'on touche aux acquis sociaux un petit peu majeurs dans ce pays, ça peut très rapidement susciter des mobilisations.

En 2008, les manifestations, les grèves, ça ne suffira pas. En plus de ces mobilisations, qui seront nécessaires, on aura besoin de faire entendre une voix politique, c'est-à-dire être capable de tenir un discours global". Face à la démission de la gauche traditionnelle, porteuse du désespoir des citoyens pieds et poings liés livrés au sarkozisme, un grand mouvement unitaire de la gauche de la gauche serait évidemment plus que bienvenu.