En 2008, il a été l’homme providentiel, l’espoir de toute une nation, et du monde. 2 ans plus tard, l’Amérique regarde, amère les promesses non tenues de son messie afro-américain. C’est un fait. A mi-mandat, Barack Obama n’a (presque) pas fait mieux que Bush. Mais pas pire non  plus.

Un coup d’ oeil sur l’évolution de la politique extérieure américaine suffit à montrer ce qu’est l’après 11 Septembre:

-En Afghanistan , le retrait tant annoncé des troupes américaines est bien loin d’avancer, et près de 50 000 G.Is piétinent encore le sol Irakien. –Le printemps arabe n’a finalement pas eu de soutien de la part de Barack Obama qui a gentillement laissé la situation en Libye à la France. – Dans le conflit israélo-palestinien. et ce malgré ses promesses, le président américain n’est pratiquement pas intervenu auprès du premier ministre Israélien. Rien en faveur du processus de paix, ni de la reconnaissance d’un Etat palestinien.

-L’assassinat de Ben Laden, et sa soi-disant disparition dans l’océan, l’échec d’une éventuelle converture maladie pour tous les américains…

-Des sanctions contre le nucléaire Iranien, une démonstration de force face à la Corée du Nord, une réduction de l’ arsenal nucléaire Russe et Américain...

Alors oui bien sur, Barack Obama a essayé, et a parfois réussi. Mais on est bien loin de l’oeuvre du messie. Les sondages montrent pourtant que le président américain écraserait largement tout ses adversaires en cas d’élection.

Comment fait-il? Barack Obama est une star. Un président-idole qui transcende les foules avant même d’avoir prononcé un mot. Et lorsqu’il fredonne quelques mesures d’une chanson d’ Al Green à l’Apollo Theater de New York lors d’une soirée de pré-campagne, le président de tous les terriens nous montre à tous qu’il est bien l’homme du moment, au bon moment. Et tant pis si les présidents ne président finalement plus grand-chose. Tant qu’ils sont cool et savent chanter du Al Green. Yes we Can.

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