Affiche des Infidèles: ô Scandale!

 

A l’heure où l’acteur Jean Dujardin brille le plus en haut de l’affiche, il n’est pas étonnant que quelques-uns aient trouvé de quoi freiner ses ardeurs ou casser son mythe. Les affiches du film « Les Infidèles » sortant le 23 février prochain, mis en scène  et réalisé par  Jean Dujardin et Gilles Lellouche, ont été retirées par l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité. Provocantes ? Sexistes ? Machistes ? Misogynes ? Les affiches montrent les deux acteurs en posture de bons machos et suggérant une relation sexuelle. Elles ont été censurées pour atteinte à l’image de la personne humaine et plus particulièrement de la femme… Pourtant, le film raconterait  bien l’histoire de deux amis traitant les femmes comme de la viande et surtout n’ayant aucun respect ou aucune once de fidélité envers leurs propres femmes respectives. D’où le titre : infidèles. D’où les affiches. La bande-annonce est elle-même provocante mais le titre et le synopsis en préviennent les spectateurs. La sensibilité de ceux-ci est même avertie par une phrase avant de visionner la bande-annonce.

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19286623&cfilm=191442.html

Le film est basé  sur le comportement de machistes ayant une grande liberté sexuelle. L’atteinte à l’image de la personne humaine décelée dans ces affiches est alors quelque peu  déplacée. Les publicités ont sans cesse des connotations sexuelles voire machistes. On reproche aux affiches de faire de la femme un objet mais quand est-il des femmes quasiment nues affichées sur les arrêts de bus ou des sous-entendus sexuels dans chaque publicité à la télévision ou à la radio ? N’est-ce pas dégradant pour la personne humaine non plus ? Si. Pourtant, là on ne dit rien.  De plus, qui comprend forcément dans ces affiches que les femmes ayant des relations sexuelles avec ces hommes y sont soumises ou contraintes ? La femme ne peut-elle pas avoir envie d’avoir des relations sexuelles avec un homme sans que la société la pense scandaleuse  et inférieure? Alors même que le film parle d’une histoire provocante et délibérément machiste, on demande aux affiches du film d’être « moralement » présentables. Va-t-on interdire la projection du film pour autant ? Qui plus est, le film aura certainement une morale à la fin. Ce ne sera pas non plus le premier film a proposer des affiches à caractère sexuel.

Alors, ça arrange qui tout ce bruit pour rien ? 

OM-OGC Nice: un derby électrique pour une place en finale

 

Le deuxième match de demi-finale de la Coupe de la Ligue entre l’Olympique de Marseille et l’OGC Nice hier soir au Stade Vélodrome aura été électrique et plein de rebondissements. L’OM aura d’emblée rassuré ses supporters en inscrivant grâce à Rémy un 1er superbe but d’un tir enroulé à la 16ème minute (1-0). La lanterne rouge de ligue 1 n’aura pas montré un jeu suffisamment construit pour inquiéter les doubles vainqueurs de la coupe de la ligue. Et pourtant, l’OM se laisse endormir, ne pousse pas trop, pensant au gros match qui les attend dimanche contre l’Olympique Lyonnais. A la 44ème minute, les Aiglons surprennent et égalisent grâce à Mounier (1-1). Le match est relancé. Les Aiglons reboostés, attaqueront bien le début de la seconde mi-temps. Mais les Olympiens ne laissent rien passer, et seront plus agressifs. La tension est palpable. Les joueurs sont agacés, des mauvais gestes sont commis. Ne pas aller au Stade de France serait impensable, après deux ans sans défaite. C’est Brandao à la 57ème minute qui rassurera le club et ses supporters en inscrivant le second but grâce au centre d’Azpilicueta, mal repoussé par le défenseur niçois Clerc (2-1). A la 64ème minute, le Stade Vélodrome tremble de colère face à l’expulsion très critiquée de Mathieu Valbuena. Le joueur déjà averti en première mi-temps, reçoit un second carton jaune à cause d’un malentendu : il joue un coup-franc sans avoir entendu le coup de sifflet de l’arbitre qui lui tournait le dos. La sanction est sévère, mais c’est bien le vestiaire qu’il doit rejoindre. L’OM devra alors tenir une demi-heure s’il veut gagner sa place en finale. L’OGC Nice saisit l’opportunité pour attaquer mais le manque de justesse ne parviendra pas à faire faillir la défense marseillaise. Les joueurs olympiens se battent et montrent de la hargne face à une  équipe niçoise de plus en plus faible, bien qu’en supériorité numérique. A la 84ème minute, c’est un nouveau carton rouge qui tombe, créant à nouveau l’étonnement général suivi de la colère des niçois et de l’apaisement des marseillais. Le jeune arbitre Clément Turpin aurait-il voulu rééquilibrer la balance qu’il avait lui-même dérangé ? Dja Djédjé est renvoyé au vestiaire pour une faute inexistante. Le match se termine alors à 10 contre 10 dans une ambiance électrique. L’olympique de Marseille remporte sa troisième demi-finale consécutive en Coupe de la Ligue et sa place en finale le 14 avril au Stade de France contre l’Olympique Lyonnais qui a remporté sa victoire face à Lorient (4-2) avant-hier. La finale promet un grand match. Et pour en avoir un avant-goût, les deux équipes se rencontrent dimanche au Stade Vélodrome pour la 22ème journée de Ligue 1.    

 

Un « test de nationalité » pour les demandeurs de naturalisation

 Claude Guéant nous a encore sorti une petite perle pour pouvoir mettre une grosse embûche, encore, aux étrangers souhaitant obtenir la nationalité française.

A partir du 1er juillet, les personnes souhaitant obtenir leur naturalisation devront répondre à une dizaine de questions de culture : A qui associez-vous l’Arc de Triomphe ? Quand fut aboli l’esclavage ? De quand datent les châteaux de la Loire ? Qui était Auguste Rodin ? Ou encore Brigitte Bardot ? Où siège le Parlement européen ? C’est le Figaro qui a révélé  hier les questionnaires-types, précisant qu’ils ont été testés sur 2000 personnes ayant obtenu entre 70 et 80% de bonnes réponses. Les personnes demandeuses de naturalisation auront-elles un nombre de fautes autorisées ( ce sont des QCM) ? Ces tests, établis par des historiens, seraient de niveau primaire. Seulement les questions ont été posées à des lycéens qui n’ont pas su répondre correctement à toutes. Moi-même qui suis diplômée d’un master, qui suis bien française, je n’ai pas su répondre à certaines des questions. Cela menacerait-il ma nationalité ? Même certains députés interrogés ont séché… Le ministre de l’intérieur ne confond-il pas culture et nationalité ? Ne serait-ce pas là une nouvelle mesure pour empêcher certaines naturalisations ?

Leurs démarches vont-elles ressembler de plus en plus à Questions pour un champion ? Bientôt, le gouvernement demandera aux étrangers souhaitant se faire naturaliser de faire la visite guidée de Paris (musées inclus), tout en chantant la marseillaise, une baguette sous le bras.

Claude Guéant continue son acharnement contre les étrangers en sortant de nouvelles mesures inutiles mais discriminatoires. Si être français implique d’être cultivé, nombre d’entre nous devrait alors restituer sa carte d’identité !

Génération Y

 Nous sommes la génération Y.

Nous sommes nés après 1980. Nous avons vécu la mort du minitel sans s’en rendre compte. Nous sommes nés avec internet. Nous sommes 24H/24 sur Facebook ou Twitter. Nous avons été révoltés de la fermeture de Megaupload. Nous avons du respect pour Anonymous. Nous sommes I-addict. Nous savons que les réseaux ont une force politique, sociale et professionnelle.

Nous aimons avoir nos écouteurs dans les oreilles.

Nous n’attendons plus que les labels nous proposent des artistes ; nous les trouvons nous-mêmes. Nous écrivons KOM SA et aussi comme ça. Nous aimons les smileys comme ponctuation. Nous avons commencé à la Game Boy grise; nous sommes à la Kinect. Nous avons commencé avec les séries japonaises de dessins animés ; nous sommes aux séries américaines.

Nous avons commencé avec les K7 vidéo; nous en sommes aux Blu-Ray et à la télé 3D.

Nous avons commencé avec le lecteur radio-cassette; nous en sommes au MP4.

Nous avons vu naître la télé-réalité.

Nous avons passé l’ère du numérique et stockons maintenant des millions de pixels. Nous savons que le chômage fera partie de notre carrière, et même plusieurs fois. Nous sommes sur-diplômés mais pas recrutés. Nous savons que nous aurons difficilement une retraite. Nous savons que le baby-boom va se transformer en papy-boom. Nous sommes résignés face à la politique. Nous sommes conscients que notre planète est une poubelle. Nous savons que nous vivrons sans pétrole. Nous n’avons jamais connu la planète sans SIDA. Nous avons grandi avec le terrorisme. Nous sommes cultivés car reliés au monde sans arrêt. Nous sommes conscients de la crise et devons faire avec. Nous sommes conscients de la réalité qui nous entoure.  

Sherlock Holmes 2: Jeu d’Ombres

 

Moi qui vous vantais les mérites du cinéma made in France récemment, je suis allée voir un film américain ce week-end : Sherlock Holmes 2: Jeu d’ombres de Guy Ritchie….

Le Professeur Moriarty redonne au célèbre détective du fil à retordre en perpétrant à travers le monde différents meurtres et attentats dont seul Sherlock Holmes, accompagné de Watson,  décèlera le lien les réunissant. Les deux acolytes vont parcourir la France, l’Allemagne et la Suisse pour stopper le Professeur rusé et machiavélique. L’histoire vous embarquera dans 2 heures d’aventure et d’intrigues. Les acteurs, Robert Downey pour Sherlock Holmes et Jude Law pour Watson, sont toujours excellents dans leurs rôles. On a le plaisir de trouver Kelly Reilly, vue dans l’Auberge Espagnole et les Poupées Russes, et l’acteur français Thierry Neuvic. Le réalisateur Guy Ritchie nous bluffe encore dans sa façon éblouissante de filmer : le « grain » de l’image est somptueux, les détails sont toujours agréablement mis en avant et les ralentis viennent rajouter du frisson à l’action. Les effets spéciaux sont incroyables et sensationnels. Avec 125 millions de dollars comme budget, cela ne nous étonne pas vraiment ! On plonge facilement dans l’ambiance et les paysages de l’époque très bien reconstitués. La musique (composée par Hans Zimmer) est fantastique et garantit de frissonner et vibrer avec les héros. L’histoire est haletante ; et malgré un début difficile et un peu lourd, on adhère facilement par la suite, puisque les scènes d’action s’enchaînent bien. Quelques blagues faciles et gentilles parsèment le scénario et font sourire ou rire le spectateur. C’est un très beau spectacle pour les yeux et les oreilles et c’est surtout cela qui est plaisant dans le film. Pour un dimanche pluvieux, vous passerez un bon moment.

 

bande-annonce: http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19282986&cfilm=173048.html

Pour la Saint-Valentin, abonnez-le/la!

  La déferlante de cadeaux de Noël est passée, avec son lot d’angoisses pour trouver une idée pour chacun des membres de la famille; et voilà que se pointe à l’horizon la douce St Valentin et son gavage publicitaire et commercial.

Alors pourquoi s’entêter à sortir les samedis après-midis dans les magasins bondés à la recherche de l’idée rare et merveilleuse pour faire plaisir à votre chèr(e) et tendre, alors que vous pouvez rester tranquillement derrière votre ordinateur à cliquer et valider. L’idée du jour: l’abonnement.    – l’abonnement classique à un magazine (Toutabo, Viapresse, …)   – l’abonnement cinéma, opéra, théâtre, ou concerts pour les amateurs de ces loisirs culturels    – l’abonnement à des bouquets de fleurs pour les romantiques (Pastelfleury, Bebloom, …)    – pour les passionnés de la musique: un abonnement pour télécharger de la musique sur son ordinateur (Spotify, Emusic, …)    – pour les amoureux de films, un abonnement à des DVD/Blu-Ray (Cinehome, dvdzag, …)    – pour les gourmand(e)s, un abonnement chocolat pour recevoir chaque mois une boîte à déguster (dlys-couleurs, bouga-cacao, …)    – un abonnement pour recevoir des bouteilles de vin chaque mois (lepetitballon, midi-vin, troisfoisvin, …)    – pour elle, un cadeau sexy et fun: un abonnement pour recevoir une nouvelle petite culotte chaque mois (Panty by Post, Lemon Curve, …)    – pour lui, un cadeau moins sexy mais fun: un abonnement pour recevoir des chaussettes neuves chaque mois (chaussetteonline, blacksocks, machaussette.com, …)    – pour la déconnade: un abonnement pour avoir du papier toilette original (pointwc.com)    – pour les plus fortunés: un abonnement pour Monsieur pour louer de temps à autre une voiture de luxe (Europcar) ou pour Madame pour louer un sac de luxe (sacdeluxe.fr)      

Une astéroïde venue effleurer la Terre

 

Vous faisiez quoi vendredi à 16h? Vous alliez chercher tranquillement et innocemment vos enfants à l’école? Vous vous enfiliez en douce des petits gâteaux devant votre ordinateur? Vous étiez en réunion ultra-importante avec votre boss? Vous assouvissiez votre frénésie des soldes?

… innocentes âmes que vous êtes …

Vendredi à 16h, cela aurait pu être la fin du monde. Et pourtant, 27/01/2012 à 16h ne sonne pas comme une date de fin du monde. Et les Mayas auraient été contrariés.

L’astéroïde, de son charmant petit nom 2012 BX34, est passée à un poil de la Terre et apparemment, nous aurions évité la catastrophe. Ainsi nous a rassuré le directeur de Minor Planet Center, organisme en charge d’observer les "objets mineurs" (entendez, plus petits qu’une planète).

Bon, en terme spatial, 1 poil = 60 000 km.

La bête faisait entre 6 et 19 mètres de diamètre.

Alors, voilà une information qui est reléguée au second plan et pourtant notre vie en dépend !

D’un autre côté, en y réfléchissant bien, souhaiterions-nous que près de 6 milliards d’êtres humains soient informés avant, engendrant ainsi des comportements, sans aucun doute, de panique et de stupidité…

Ces objets mineurs seraient habituels, précise le directeur du Centre. Alors, effectivement, il serait idiot de prévenir à chaque fois.

Quoiqu’il en soit, nous ne sommes pas passés loin du drame vendredi.

Et cela m’aurait vraiment embêté de passer mes derniers instants avec mon banquier…

 

 

Vive le cinéma Made in France!

 A l’heure du MADE IN France, le cinéma n’est pas en reste.


10 nominations aux Césars pour The Artist de Michel Hazanavicius.
13 pour Polisse de Maïwenn.
9 pour Intouchables de Eric Toledano et Olivier Nakache.
Au total, 7 films français sont nominés pour le meilleur film.
The Artist a déjà récolté 2 Golden Globes (meilleure comédie
et meilleur acteur).  
Sans compter les 10 nominations aux Oscars.

Alors que se passe-t­-il ? 
Les  français ne seraient –ils plus adeptes des gros blockbusters américains ? 
Ou bien est-ce le cinéma français qui devient vraiment très bon ?
Terminés les films français gnangnan, sans action, aux acteurs insipides, et aux scénarios au goût de flan ou à l’humour potache ?

Les acteurs français sont pourtant les mêmes. Ce ne sont pas de nouvelles étoiles filantes. Ont-ils seulement pris de la bouteille ?
Certainement. Et les réalisateurs aussi.

Les histoires de ces films y sont probablement pour quelque chose : l’un raconte le quotidien des policiers de la Brigade de Protection des Mineurs ; l’autre aborde une amitié entre un jeune de banlieue et un handicapé ; et le dernier relate le tournant de carrière d’un
artiste.
Au-delà des acteurs qui ont un jeu très bon et de la réalisation excellente de ces films, ce sont les histoires qui touchent. Elles parlent de misère, de souffrance, de galère, de remise en question, de problèmes sociaux réels.

Et c’est bien cela qui touche les français. Les films sont plus près de leur quotidien. Il ne s’agit plus de science-fiction.
Peut-être n’a-t-on plus besoin de rêve mais bien de rire et de parler de notre réalité. Peut-être a-t-on besoin que le cinéma se mette à notre portée ?

Le cinéma français a dans tous les cas le vent en poupe et c’est toujours bon le changement.

 Et pour une fois, public et critiques sont du même avis.    

Un autre regard sur Marseille

 

 

Marseille. La plupart du temps, on en entend parler à travers les médias et les faits divers : des cambriolages qui tournent mal, des braquages, des règlements de compte, des trafics d’armes, des cités mal famées, des ordures qui s’entassent, des bombes trouvées. La mauvaise réputation de la Cité phocéenne est  sans  cesse colportée. Vue de l’extérieure, elle ne donne ni envie d’y habiter ni envie de s’y rendre en vacances. Pourquoi venir dans une ville où la mafia ferait régner la terreur,  où les gamins se baladeraient dans les rues avec des kalachnikovs, et où chaque habitant ne sortirait qu’une fois revêtu de son gilet pare-balles ? Ou alors, lorsqu’aucune mauvaise nouvelle bien glauque et bien sanguinaire n’est à mettre en avant par les médias, les gens s’imaginent une vie à la « Plus Belle la Vie », PBLV pour les intimes ; série française qui cartonne, suivie par 5 millions de téléspectateurs, mettant en scène la vie des marseillais. Mettez de côté ces deux clichés opposés, je vous emmène faire un tour dans la superbe ville dans laquelle j’habite. Ne partez pas, ne fuyez pas, ne cliquez pas ailleurs ! Je vous promets que je n’ai jamais assisté à un braquage, signé un contrat avec la mafia pour pouvoir habiter ici, ou pris une seule balle. Bien sûr, il ne faut pas oublier que Marseille est une grande ville, avec près d’un million d’habitants ; qu’elle a sa délinquance, ses quartiers mal famés et ses dysfonctionnements. Peut-être que sa mauvaise réputation arrange certaines personnes ici. Quoiqu’il en soit, j’y habite depuis plusieurs années, et croyez-moi il fait bon d’y vivre ! J’aimerai vous faire faire une petite balade pour vous montrer les charmes de la Cité Phocéenne.
Continuer la lecture de « Un autre regard sur Marseille »