La bulgare Irina Bokova a non seulement mis en échec la candidature de l’Egyptien Farouk Hosni à la direction générale de l’UNESCO, mais a marqué aussi cette nouvelle élection de deux manières.
D’abord, c’est la première fois q’une femme se retrouve à la tête de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education,
Cette ex-ambassadrice de son pays auprès de l’UNESCO et en France mettra sûrement à profit son expérience diplomatique et politique (membre du Parti Socialiste de Bulgarie) pour gérer tant bien que mal la maison. D’ailleurs, sa première déclaration après les résultats des urnes est significative : "Les Egyptiens (allusions faite à Farouk Hosnio) ont proposé de très bonnes idées, et je compte bien en reprendre parce que j’espère que nous allons pouvoir travailler tous ensemble à l’UNESCO .
Je n’ai jamais cru au conflit des civilisations, je crois plutôt au dialogue et à la tolérance. "Je pense qu’il faut construire ensemble un nouvel humanisme". Elle s’est affirmée comme étant "très amie" avec le candidat Egyptien, tout en disant que "je n’ai jamais considéré que la compétition est une guerre, une bataille des uns contre les autres". Farouk Hosni aura donc le privilège de collaborer avec une directrice qui annonce d’emblée qu’elle n’est pas sectaire. Selon M. Frison – Roche, chercher au CNRS, cela fait "Six mois qu’elle a suivi le présent Gueorgui Parvanov dans ses déplacements à l’Etranger. Il la présentait à tous ses interlocuteurs. Elle a notamment fait une campagne active dans les pays d’Afrique Francophone.
"En France, ou elle a bien défendu les intérêts de