Encore une idée de service public qui va faire couler de l’encre dans les chaumières. Après le mariage pour les homosexuels qui divise la France en deux voici maintenant une réflexion du Conseil Général de l’Essonne sur la création d’un service public complémentaire de l’accompagnement des personnes handicapées

 Cette disposition qui ressemble tout de même beaucoup à un service de prostitution légale, aurait pour effet de procurer aux personnes dans l’incapacité de prendre un plaisir sexuel, d’assouvir leurs besoins naturels, à l’égal des valides. Les centres sociaux communaux qui fournissent déjà des aides ménagères, des aides aux repas, des aides à la toilette et aux déplacements, pourraient également s’occuper de votre libido.

Si un service de ce genre est plutôt bien accepté par la plupart des associations dont l’association des paralysés de France, il est considéré par d’autres élus qui considèrent un service de ce genre comme de la prostitution déguisée dont les proxénètes seraient les services de l’état.

Nous considérons qu’il serait peut-être mieux de rouvrir les « Maisons Closes » et de les obliger, comme tous les commerces, à mettre leurs locaux dans les normes «  handicapés » de façon que tout le monde puisse y avoir accès, y compris les personnes en fauteuil roulants.

Dans cette étude personne ne se demande qui va effectuer ce travail spécifique ? Comment seront-ils recrutés ? Ce service ne deviendra-t-il pas rapidement le seul métier accessible à ceux qui n’ont pas de qualification ? Vous qui avez une fille, un fils, accepterez-vous qu’ils deviennent fonctionnaires du sex ? Que diront –t-ils à leurs enfants et à leurs proches ? Je travaille pour la mairie comme assistant ou assistante sexuel !

Personne n’envie la vie des handicapés qu’il faut aider dans tous les domaines, humainement et moralement mais cela doit-il ouvrir la porte à toutes les dérives ? Le débat est ouvert sur C4N.