On n’entendait plus parler du virus de la grippe H1N1… Mais voilà que de nouveaux cas auraient étaient formellement identifiés, mais cette fois pas chez les êtres humains mais chez les animaux…

Là ne s’arrête pas cette bizarrerie inquiétante, car les cas détectés l’auraient été sur 2 sujets, vivant dans le milieu aquatique et dont on ne pensait pas qu’ils puissent être contaminés… Les deux malades sont en effet 2 éléphants de mer !

 

Sur les côtes californiennes, où les deux cas ont été décelés, on se pose bien évidemment la question de la transmission du virus, entre les mammifères et l’homme.

Selon les Centers for Disease Control and Prevention, il y aurait matière à s’inquiéter, car on ignore pour l’instant tout du mode de propagation de la maladie, de cette terrible maladie, à l’origine de près de 285000 victimes selon leurs estimations.

 

C’est par le plus grand des hasards, d’une recherche menée sur des animaux marins par le National Institue of Hearlth, que cette contamination des deux femelles éléphant de mer à été découverte, toutefois l’étude ne permet pas de définir avec précision, le moment supposé de celle-ci, ni sa cause.

L’hypothèse d’ingestion par les mammifères, d’excréments contaminés rejetés par des bateaux en pleine mer, a été avancée timidement.

 

Ce qui est cependant curieux, c’est que sur les spécimens étudiés, 28 d’entre eux, avaient développé des anticorps, capables de contrer le virus H1N1 et que ces derniers n’auraient absolument pas montré le moindre symptôme physique de la maladie.

Le souci premier des chercheurs, c’est que chez  les mammifères ne semblant pas être infectés, le phénomène puisse être "asymptomatique" c’est-à-dire que les "patients" soient contaminés sans que cela se voit, mais qu’ils soient toutefois capables de transmettre le virus à une tierce personne.

De plus, la souche du virus, était semblable à celle connue jusqu’alors chez l’homme à 99% !

 

Bien qu’il faille rester vigilant et que, les scientifiques se doivent de pousser plus en avant leurs investigations concernant le processus de propagation du virus H1N1, il n’y a toutefois pas matière à s’inquiéter outre mesure, car l’on peut penser que les deux femelles éléphants de mer, font partie de ce que l’on pourrait considérer comme des cas isolés.