Monsieur Sarkozy, nos enfants sont l'avenir de l'humanité et non les dépositaires des folies de l'humanité. Le devoir de mémoire ne doit pas être l'alternative à une présidence sans relief. "la morale laïque et la morale religieuse sont complémentaires". Cette phrase résume une Présidence, ou la contradiction semble régner en maître.

La morale laïque et la morale religieuse. Hormis le fait qu'elles présentent en commun le respect de certaines valeurs, leurs fondements sont différents et même contradictoires. La séparation de l'état et de l'église, représentatif d'un état laic. La dérive vers des notions abstraites, se voulant philosophiques, ne cache qu'une manière de cristalliser la communauté juive, en instrumentalisant 11 000 enfants, sans la moindre vergogne.

Après avoir voulu imposer la lettre de Guy Moquet, le gouvernement, représenté par le Président, nous revisite un épisode dramatique de notre passé, à des fins politiques.  Vouloir enseigner la monstruosité de la Shoah, a des enfants de dix ans, passe par un suivi pédagogique, voire pschycologique. L'Histoire de France ne s'arrête pas en 1945. Une grande partie de la jeunesse a été balayé en 1914-1918, pour préserver notre liberté. Le sang de nos ancêtres coule dans les rigoles de la Marne et dans les tranchées de Verdun. Nicolas Sarkozy se pronant Président de l'avenir, recherche une popularité, en pleine décrépitude, dans les vestiges d'un passé, à mille lieux de la récession, du pouvoir d'achat, de la franchise médicale, etc…

Il suffit de nous exhiber un antisémitisme galopant, en cherchant insidieusement une façon d'émouvoir, en arrosant son discours d'effets scéniques en tous genres, ou la contradiction est le leitmotiv. Le mélange est saisissant, tantôt people, tantôt politico-religieux, procédurier à ses heures perdues, le tout sombrant dans le pathétisme. Il ne fait pas bon être chroniqueur politique, tant la notion d'égarement est présente.

Le gouvernement pétarade tous azimuts, un feu d'artifice permanent, les nuits élyséennes, et une phrase surgissant

"Il y a ceux qui ne croient plus rien, surtout en Monsieur Sarkozy, archange de la politique spectacle, et dire que cet homme possède le pouvoir nucléaire, ce qui a eu l'effet post-atomique de séduire Carla Bruni, dixit la Castafiore"