Introduit aux États-Unis dès les années 1830, l'amalgame dentaire composé en majorité de mercure, a toujours été déclaré sans danger pour la santé par l'American Dental Association qui défend son utilisation depuis 1858. Pourtant, un article publié le 3 juin 2008 sur son site par la FDA (Food and Drug Administration) rompt radicalement avec ce discours rassurant.

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Revirement sans précédent, la FDA reconnaît que "L'amalgame dentaire contient du mercure qui a des effets neurotoxiques sur le système nerveux des enfants en croissance et les foetus". L'article ajoute qu'insérer l'amalgame ou le retirer libère des vapeurs de mercure, de même que la mastication.

Dès juillet 2009, la FDA envisage d'éditer de nouvelles règles qui pourraient restreindre l'usage de l'amalgame chez les personnes les plus fragiles (enfants de moins de six ans, femmes enceintes et allaitantes, personnes hypersensibles ou dont l'immunité est atteinte) et peut-être aboutir à terme à son interdiction.

Le mercure est placé chaque année de par le monde dans des dizaines de millions de dents. L'Europe en emploie chaque année à elle seule 125 tonnes, tandis que 15 tonnes sont posées annuellement dans la bouche des Français.

Il y a de fortes présomptions que l'amalgame soit impliqué dans de nombreuses maladies: autisme, stérilité, dépression, fibromyalgie, ainsi que dans des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkingson ou la maladie d'Alzheimer.

En Europe, si la Norvège , le Danemark et la Suède ont officiellement interdit l'amalgame dentaire, le comité scientifique mandaté par Bruxelles pour évaluer les risques sanitaires émergents continue pour sa part d'affirmer sans restrictions l'innocuité de l'amalgame dentaire.

Attention, la dépose des amalgames est un acte à risques qui exige des précautions spécifiques et ne doit pas se faire chez la femme enceinte ou qui allaite.

 

Plus d'informations sur la décision de la FDA : site Holodent