Face à ce fléau qui touche nos anciens et parfois même mais plus rarement des jeunes, qu’est la maladie d’Alzheimer, les scientifiques, bien que très impliqués dans la recherche de solution relative à cette pathologie neurodégénérative, demeurent hélas encore impuissants…

Aussi dès que j’ai appris au détour d’un reportage télévisé, qu’un espoir se profilait à l’horizon, j’ai estimé judicieux de vous en parler…

 

Tout d’abord à ce jour il n’existe aucun traitement "réparatif" de la maladie d’Alzheimer, tout au plus des médicaments qui peuvent sur des durées plus ou moins longues, en freiner les effets. Je ne parle pas bien entendu des médications honteusement mensongères vendues sur le net et assurant des résultats, alors que ceux-ci sont totalement nuls…

 

Il s’agit là d’arnaques ! Ne vous  laissez pas avoir !

 

Plus sérieusement des pistes exploitées par des équipes de chercheurs, visant à réparer directement les "dégâts" constatés dans le cerveau à l’aide par exemple d’une molécule naturelle la Brain Derived Neurotrophic Factor ou BDNF seraient depuis quelques années prometteuses. Cette molécule servait jusqu’à aujourd’hui de référence en la matière, mais pourrait bien être détrônée par une autre, la Dihexa un dérivé de l’angiotensine IV, qui se révèlerait selon de récentes expériences sept fois plus puissante !

 

Cette molécule prometteuse est actuellement expérimentée sur des rats déments, avec des résultats forts encourageants, car elle semblerait au contraire de retardatives avoir des  vertus réparatrices des connexions entre les neurones affectés.

 

A ce jour toutefois elle présenterait encore un défaut majeur, à savoir celui de se dégrader trop rapidement dans l’organisme, sans avoir le temps d’atteindre les zones du cerveau atteintes. Mais deux scientifiques de la Washington State University, en la personne de Joe Harding chimiste et de Jay Wright neurobiologiste, auraient palier légèrement à ce défaut, en modifiant la structure de la molécule, ce qui aurait eu pour effet sur des rats de laboratoire de bloquer les déficits de mémorisation connus dans les démences.

 

Ceci laisserait donc à penser que dans un avenir plus ou moins proche, le Dihexa pourrait être utilisé chez l’homme, pour soigner les patients victimes de la maladie d’Alzheimer.

 

Espérons que la science se donne les moyens techniques et financiers, pour faire aboutir le plus rapidement possible ces recherches.