"Voilà neuf longues années déjà depuis que Matoub Lounès a été assassiné ; durée pendant laquelle son peuple n’a pas cessé, à chaque coin de rue, dans les hameaux les plus reculés de Tamazgha, d’honorer sa mémoire, de lui crier sa reconnaissance et de rugir la profondeur et l’étendue de sa douleur qui n’a d’égale que sa détermination à ne jamais abandonner son noble combat pour l’identité, la démocratie, la laïcité…"

 

Au delà du combat de cette communautée martyrisée pour sa liberté et pour son amour de la laïcité, c'est à un vibrant appel à la liberté d'expression culturelle que se livre l'auteur de l'article, en s'insurgeant contre un état tout puissant et qui impose ses normes et caciques en matière de culture.

La France n'est pas l'algérie mais, toutes proportions gardées, mais de nombreux passages du-dit article pourraient s'appliquer chez nous … tel ce paragraphe:
"La culture qui est « tout ce qui nous reste quand on aura tout perdu » selon Mammeri, est mise entre les mains des personnes que l’ont sait qui souvent pèchent par leur incompétence et montent les échelons d’un système qu’ils ont rejoint grâce à leur ventre.


Ainsi, toutes les associations qui refusent de prêter allégeances au pouvoir, sont asphyxiées financièrement et réduite à l’immobilisme. Parallèlement, celles qui lèchent les bottes de « sid-houm » se voient récompenser en conséquences. La maison de la culture et la direction de la culture occupées par une même personne sont exploitées pour servir d’appât à tous les acteurs de la culture et de la société civile qui seront tentés par l’argent sale en acceptant de solder leurs principes. Les structures de la jeunesse et de la culture n’offrent plus que culture exhibitionniste et bouffe….(
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