L’albinisme est une anomalie congénitale caractérisée par l’absence de  en Afriquepigmentation de la peau ou des cheveux ; il se traduit – en Afrique singulièrement – par des personnes de teint clair (blanc), cheveux blancs et présentant plus ou moins des problèmes oculaires.

Bien que ce soit un phénomène clairement démontré scientifiquement, certaines sociétés africaines attribuent souvent  à ce phénomène une autre justification qui va complètement  à l’encontre de celle de la science.

Ici, l’albinos est avant tout un esprit, un enfant pas comme les autres ; des personnes à qui on attribue certains pouvoirs dont la nature varie d’une société à une autre. Pire encore, si certaines sociétés finissent par les accepter, d’autres – plus  radicales –  ne  leur accordent  aucun droit à la vie, ils sont vite exterminés à leur naissance, puisque perçus ici comme des « faux enfants » ! C’est ainsi qu’ils n’ont aucune considération. D’ailleurs, rares sont les familles qui se risquent à « gaspiller » leur argent pour envoyer un enfant albinos à l’école.

Dans d’autres région, on les utilise (certaines de leurs partie corporelles) pour des rites esotériques. C’est ainsi qu’il ne fait bon pas vivre dans ces sociétés quand on est blanc issu des parents noirs.

En Tanzanie par exemple, on note chaque année plusieurs dizaines d’assassinats d’albinos. Les filles constituant la proie principale des « prédateurs ». Car disent –ils, leurs parties génitales et leurs cheveux seraient très prisés des marabouts et autres sorciers.  

Ces attaques, stigmatisation et marginalisation ne sont pas les seules difficultés auxquelles sont confrontés les albinos ; il faut ajouter à cela les problèmes de peau (cancer de la peau) et surtout les troubles de la vue.

Il faut tout de même reconnaitre que certains dirigeants africains    essayent depuis quelques temps tant bien que mal de leur assurer une relative protection, bien qu’elle reste encore mitigée ; notamment en Afrique de l’Est et en Afrique Australe ; car l’albinos continu  d’être considéré comme des personnes entièrement à part,  et font face au quotidien à une multitude de difficultés.

Vivement que la communauté internationale et surtout les agences spécialisées de l’Onu prennent et urgemment des mesures, afin de garantir à ces pauvres innocents qui n’ont demandé à naitre la sécurité et la paix.