Manger, boire et dormir. Vous connaissez tous cette célèbre phrase. Mais à quoi passons-nous le plus clair de notre temps ?
En une vie, nous passons trente ans debout, vingt-trois ans et quatre mois à dormir, dix-neuf à rester assis (voilà qui devrait plaire à nos amis les chiens).
Seize ans à marcher, trois ans dans une voiture (les joies des embouteillages), dont six mois scotchés au feu rouge.
Cent-vingt jours à uriner. Les filles restent cependant presque une minute de plus que les garçons aux toilettes. Cinquante-cinq jours pour la grosse commission. En tout, une personne utilisera au cours de sa vie vingt-cinq kilos de papier hygiénique.
Cinq ans et huit mois à rêver. De quoi refaire le monde !
Six ans à table (les gourmands vont se réjouir). Nous avalons en moyenne trois-cent tonnes de nourriture, dont deux de poisson et de viande, six-mille oeufs, et deux tonnes cinq de sucreries (aïe aïe aïe les dents !).
Cinq ans sur Internet. Il est bien connu que les gens passent de plus en plus de temps sur leur ordinateur. Ce chiffre est, bien entendu, appelé à croître.
Un an et demi à s’habiller (voilà qui permettra aux indécis de se décider et aux autres de se lamenter).
Cent-quinze jours à rire. Mais en 1950, les gens riaient trois fois plus.
Six mois à faire la queue (les impatients n’ont qu’à bien se tenir !). Six-cent cinquante-trois heures à attendre les transports. En regardant sa montre toutes les cinq minutes durant ce laps de temps, cela ferait sept-mille huit-cent trente-six consultations.
Quatre-vingt huit jours sous la douche (on ne vous parle de ceux qui n’y vont qu’une fois de temps en temps. Si, si, ça arrive. Plus de la moitié de la population ne se lave que tous les deux jours en moyenne, beuârk !).
Neuf mois à faire les courses (le temps d’une grossesse à terme, et on préfère ne pas imaginer la liste des courses à la fin de sa vie).
Trois-cent soixante-six jours à être malade. Dommage que les rhumes tombent toujours comme un cheveu sur la soupe.
Et quarante-sept millions de mots. Mais c’est bien connu, les filles parlent plus que les garçons (qui ne prononceront "que" trente-cinq millions de mots).
Autre chiffres pas moins étonnants.
Un million de milliards de passagers clandestins dans un seul corps humain (vers, acariens, bactéries).
Cent-milles kilomètres d’artères, de veines et de capillaires. De quoi faire plusieurs fois le tour de la Terre.
Deux milliards et demi de battements pour le nombre de contractions du coeur.
Et soixante milliards de cellules qu’abrite un corps, soit l’équivalent d’un kilomètre de plage recouvert.
Qui a dit que la vie restait sans surprises ?
[b]Voilà! et combien de fois expirons nous ?[/b] 🙂 😉 😀
C’est fascinant finalement de voir qu’il y a des gens qui passent des années à comptabiliser ce qu’ils vont faire tout au long d’une vie. Est ce qu’ils ne passent pas à côté à force de compter…?
Très amusant et original votre article TerhiSchram!
Ange
Et sur les cent mille kilomètres de capillaires, la moitié est en mauvais état quand on arrive à l’âge de cinquante ans ! Et comme la médecine conventionnelle est incapable de soigner ça, il n’y a plus que les naturopathes pour aider à mieux vivre ses vieux jours…
;D
Belle nuit tout le monde !
Et tout cela fait d’excellent conditionnés, qui marchent au pas…. du matérialisme dont le corps à place dominante.
Sachez que si l’addition de cette énumération fait 70, 80 ou 100 ans pour les hommes, ils peuvent en même temps utiliser leur esprit pour réduire la liste et évouluer sur un autre plan, et ainsi trouver les réponse à « qui suis-je, ou vais-je, que fais-je… »
PH
Même si je sais résoudre assez bien la mathématique, je préfère la pratique de l’écrit.
Ces chiffres une fois lus, ne m’inspire que l’idée de penser qu’ils ne me sont destinés, pas plus, je suis sûre qu’à nombre d’autres personnes.
Il est des vies, fort heureusement qui ne s’encombrent pas de ces calculs sans émotions. La vie n’est pas un résultat de chiffres alignés.
Si les vies n’avaient pas d’autres destinées, elles auraient peu de raison d’exister. Il faudrait ajouter, Combien ont emplis leurs vies à donner leur temps pour les autres, leur apporter des bienfaits. Qui savent que le temps destiné aux rêves, n’est pas du temps perdu à quantifier mais la préparation aux bonnes idées qui feront avancer et transformer ce quotidien qui ne mérite pas encore d’être comptabilisé.
Heureusement, tout le monde ne vit pas de la façon dont vous l’avez additionné.
;.)
Ah ! Ah ! Ah ! Cent-quinze jours à rire. Mais en 1950, les gens riaient trois fois plus. Maintenant que l’on rit moins on vit plus longtemps ? Oh ! Oh ! Oh !
Super l’article !