Selon les derniers indicateurs économiques, malgré les divers scandales qui secouent fréquemment le monde des affaires au sein de l'Hexagone, et nonobstant les performances souvent médiocres des entreprises françaises, les revenus de leurs grands patrons n'ont cessé de progresser en 2006.
Si notre pouvoir d'achat n'a progressé que de 2,3 % en 2006, les revenus des grands patrons les mieux lotis ont connu pour cette même période une hausse moyenne de 25 % en une seule année, avec, pour certains d'entre eux, une augmentation pouvant dépasser les 50 %, comme c'est le cas, par exemple, pour Thierry de la Tour d'Artaise – patron de SEB – dont les revenus ont augmenté de 59 % en 2006.
En moyenne, le revenu annuel des grands patrons français est évalué à 3,8 millions d'euros, soit l'équivalent de 316 années de SMIC.
Le revenu des grands patrons est calculé en tenant compte des salaires, des avantages en nature (véhicules de fonction par exemple) et des plus-values réalisées sur les stock-options. Le bon comportement du CAC 40 en 2006 expliquerait ainsi en grande partie que la crise n'a pas touché les revenus des grands dirigeants d'entreprise.
Louis Schweitzer, l'ancien patron de Renault, arrive en tête du classement des grands patrons les mieux payés de France avec des revenus frôlant les 12 millions d'euros pour l'année 2006… soit un revenu moyen d'un million d'euros par mois !
Tous ces chiffres sont tirés des déclarations officielles des grands patrons… ce qui laisse imaginer la réalité des choses.
ATTALI A DIT : la croissance permet de masquer les inégalités de revenu. Si le gâteau augmente un peu pour ceux d’en bas, ils sont moins tentés de remettre en cause la part que s’allouent ceux d’en haut. « Il est un mythe savamment entretenu par les économistes libéraux, selon lequel la croissance réduit l’inégalité, écrivait M. Attali. Cet argument permettant de reporter à « plus tard » toute revendication redistributive est une escroquerie intellectuelle sans fondement. » En 2007, la remarque prend d’autant plus de poids que l’inégalité est beaucoup plus grande qu’en 1973, comme l’ont montré de nombreux travaux, comme ceux de Thomas Piketty et d’Emmanuel Saez.
MERCI PATRON!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
no comment il faut fusiller les cheminots et leurs privileges scandaleux !!!!!quel ecran de fumee!!!!!
950.000 € d’indemnités pour l’ex-président du directoire du Monde!!!
Jean-Marie Colombani, l’ancien président du directoire du journal français Le Monde, a négocié avec l’actuelle direction des indemnités de licenciement d’environ 950.000 euros, a-t-on indiqué ce vendredi de source proche du dossier.
Le montant d’environ 950.000 euros d’indemnités de licenciement a été négocié avec l’actuel direction et correspond au calcul de l’ancienneté de M. Colombani, a-t-on expliqué de source proche du dossier, ajoutant que le contrat de l’intéressé courait jusqu’à la fin décembre.
L’ancien patron du Monde, qui était à la tête du quotidien depuis 1994, avait passé une convention avec le Conseil de surveillance selon laquelle lorsque son mandat prendrait fin, il resterait journaliste mais en conservant son salaire de patron, a-t-on ajouté. En juillet 2007, Pierre Jeantet a pris la succession de M. Colombani à la présidence du directoire du groupe Le Monde. Les sociétés de personnel avaient rejeté fin mai la candidature du président sortant, sanctionnant sa stratégie d’acquisitions (les Publications de la Vie catholique, le Midi Libre…).
Interrogé par l’Agence France Presse, le président de la Société des rédacteurs du Monde (SRM), Jean-Michel Dumay, a jugé ces indemnités « indécentes ». « Cela représente un quart du bénéfice d’exploitation du groupe. C’est impudique sur le plan social, au regard des efforts qu’on a faits et qu’on va sans doute encore devoir faire », a ajouté M. Dumay.
Le 15 octobre, Alain Minc, qui va quitter de façon anticipée la présidence du conseil de surveillance du groupe, a affirmé que le quotidien devrait être déficitaire en 2007 et préconisé des « mesures d’économies massives sur toutes les charges ». Pour M. Dumay, les indemnités de M. Colombani « sont à l’image de la dérive financière du groupe que M. Colombani a construit avec de bonnes intentions mais sans avoir les moyens de ses ambitions ». (afp)
@BERGER JL :fouzissez ! j’ai déjà entendu cela sur les actualites de 1942, à propose de : »il faut fusiller les cheminots et leurs privileges scandaleux » HONTE A VOUS ! VOUS CRACHEZ SUR NOTRE PATRIMOINE. C’est bien dans l’esprit des Neo-con !
gros salaires des patrons français
Une Honte et une envie de vomir .Quand je pense que mon père qui vient de mourir à 86 ans touchait une retraite de commerçant de 750 euros par mois !!!il s’est battu dans le maquis de Castelnau de l’auvignon pendant la guerre sans jamais rien demander ni revendiquer….pour que soixante ans plus tard des salauds se gavent sur le dos de la population….ce n’est pas une république qu’il faut à la France, mais une dictature mille fois supérieure a toutes celles connues à ce jour, et une extermination totale et définitive de tous les salauds…et cette fois là la révolution française ressemblera à un conte de perrault….
La France est un état ou il y a beaucoup d’inégalites (le plus en Europe) : un comble !
On a l’impression que 1789 n’a jamais existé et qu’on se trouve sous une monarchie « bourgeoise ». La malédiction vient peut-être de la St Barthelemy !