Trop c’est trop, nous sommes tous d’accord pour dénoncer les prix prohibitifs des fruits et légumes pratiqués depuis ces derniers mois, par la plupart des enseignes de distribution. Il est temps de réagir et de soutenir les différentes actions des producteurs locaux qui s’organisent de plus en plus pour ouvrir des points de vente. En achetant local on est sûr d’avoir des produits de qualité à des prix qui restent tout à fait abordables.
L’intérêt bien sûr dans ce type de vente, est qu’il n’y a pas d’intermédiaire, de cette façon les prix ne flambent pas et puis on est pratiquement garanti d’avoir des fruits et des légumes qui ont du goût. La plupart des fruits qui sortent des chambres froides des grandes surfaces, sont durs, n’ont pas de goût et pourrissent très vite dans nos corbeilles.
Quand on voit que dans les grandes enseignes de certaines régions, les cerises se vendent à 11 euros le kilo et que la plupart des pommes et des poires frôle les 6 euros, on se demande comment l’inflation peut être évaluée à 1 %, ou alors cela ne fait pas partie du calcul du panier de la ménagère !
La hausse des prix des fruits et légumes est évaluée à plus de 8 % par rapport à l’année dernière, alors que l’inflation ne cesse de baisser, il y a là un véritable problème. De nombreux spécialistes, vous diront qu’il y a une différence importante entre l’inflation perçue et l’inflation observée, dans la mesure où avec une pondération dans le calcul des différents postes de consommation, on n’a pas la même perception des choses en matière de hausse de prix. Les produits fortement touchés par la hausse des prix sont ceux dont la demande est très forte et c’est le cas actuellement pour les fruits et légumes, mais tout de même, c’est parfois difficile à accepter.
Tous les arguments sont bons pour nous expliquer ces prix exorbitants, comme par exemple un printemps, froid et humide qui a retardé l’arrivée des fruits français de plusieurs semaines sur nos étals, mais là maintenant même en pleine saison les prix ne diminuent pas pour autant. Il faudra probablement attendre l’arrière saison pour pouvoir consommer les fruits et légumes à prix intéressants.
Pour le moment, soyons citoyens solidaires et privilégions les points de cueillettes ou les ventes locales directes pour s’approvisionner en qualité et au meilleur prix en fruits et légumes et découvrir tous les autres produits locaux que les producteurs s’échinent à présenter sur leurs étals tout au long de l’année.
Un kilo de bananes à un euro.
Un kilo de brugnons à un euro.
Sur le marché… Entre midi et treize heures…
Toute la différence des arguments entre prétextes et justifications ! Les marchands avancent en bandes portant des masques de plus en plus sophistiqués pour tromper, et encore plus, les consommateurs qui ne peuvent réagir du fait de lois d’équilibre extrêmement difficiles à établir mais qui, pour l’instant, laissent la part belle aux négociants de tous poils qui en profitent abusivement et ceci depuis des décennies (pour ne pas creuser plus loin). Les producteurs et manufacturiers ne sont pas reconnus comme tels et l’amalgame de leurs spécificités dans le chaudron du commerce noie le poisson. A croire qu’ils constitueraient les idiots utiles soumis à la vindicte populaire et que ce rempart serve les intérêts des banquiers et distributeurs ?
Cette vision des choses est la bonne, mais tout le monde n’a pas le recul nécessaire pour l’adopter.
Attention aux marchés, Eric Pomme, et aux prix défiants toute concurrence. Certes parfois ce sont des bons produits, mais il peut aussi s’agir de produits traités intensément (comme en supermarché c’est vrai), ou volés. Des milliers d’hectares de culture sont pillés chaque année.
L’idéal étant de se renseigner auprès du vendeur, et s’il a du mal à répondre ou qu’il ne trouve pas tout de suite…