Suite à la mort tragique d’une jeune baigneuse sur l’île de la Réunion, dévorée par un requin, la question de la sécurité des plages se pose à nouveau.
Certains à tort d’ailleurs pensent que de tuer massivement les squales, stoppera définitivement les attaques…
Aussi idiot à mon avis que de prétendre qu’insérer une plaquette anti-moustiques dans la prise de sa chambre, empêchera définitivement ces insectes de revenir.
D’autres solutions plus intelligentes existent, comme les filets de protection et autres répulsifs, mais étant onéreuses, les autorités rechignent à les employer… En ces temps de crise, on peut les comprendre.
Que faire alors face à ces redoutables poissons, qui s’invitent quasiment en bordure de plage, de manière totalement aléatoire et font des baigneurs leur menu favori ?
La solution imaginée par une société australienne, la Shark Attack Mitigation Systems (SAMS), semble cohérente car elle s’appuie sur des constatations scientifiques avérées.
En effet dans la nature, que ce soit sur terre, dans les airs, ou dans la mer, certains animaux hautement toxiques en cas d’ingestion, sont reconnaissables par ce que l’on appelle un "code visuel".
Il s’agit la plupart du temps de rayures, que les prédateurs considèrent comme un avertissement. Ils préfèrent passer leur chemin et chercher une autre proie davantage comestible.
La société Shark Attack Mitigation Systems s’est donc inspirée de cette technique naturelle, pour créer une combinaison anti-requins.
Hamish Jolly et Craig Anderson les concepteurs, ont en fait conçu deux modèles en coopération avec l’institut océanographique de la University of Western Australia’s (UWA)
– La ligne "Elude" qui signifie "Echapper" en anglais blanche et bleue, qui permettrait en quelque sorte de soustraire à la vue du requin un plongeur qui la porterait.
– La ligne "Diverter"qui signifie "Détourner", conçue comme je le disais précédemment à la manière d’une proie non comestible aux rayures blanches et noires, que le requin qui est loin d’être suicidaire ne toucherait pas.
Des leurres constitués de l’un et l’autre des modèles ont été plongés dans les fonds marins au beau milieu des requins, qui s’en sont immédiatement détournés et n’ont absolument pas manifesté la moindre intention d’attaquer.
Aux vues de ces essais encourageants, la société australienne a tout de suite commercialisé sa trouvaille.
La marque "Radiator" proposent donc dès à présent les combinaisons anti-requins au prix de 429 dollars australiens (300euros).
Beaucoup trouvent que c’est très cher, mais à combien est estimée une vie humaine ?
Merci pour votre article Dyonisos !
Voilà enfin oserais-je dire, une initiative concrète et censée ! Notamment pour les surfeurs que les requins prennent la plupart du temps pour des phoques du fait de leurs mouvements dans l’eau. Il faut absolument que l’homme prenne conscience que c’est lui qui envahit l’espace des requins et non l’inverse (n’est-il pas vrai que l’Homme ne peut vivre dans l’eau ?…).
Bravo à ses chercheurs qui, pour une fois, ont trouvé une solution pour que les deux parties cohabitent.
Ps : une petite précision : les filets anti-requins ne sont pas une solutions en soit… En effet, il est avéré que neuf requins sur dix qui se trouvent piégés dans les filets meurent et c’est sans compter les dauphins, tortues et autres espèces de ce genre qui en font les frais… De plus, une rumeur fait en ce moment polémique, les autorités trouvant des requins piégés s’amuseraient à les tuer afin de vendre en toute illégalité des dents, mâchoires ou encore ailerons de requin… L’argent, toujours et encore l’argent…
A bientôt
Guylaine
Bonne idée…. Il faut juste trouver des « mannequins » pour la tester, cette combi……. Je rajouterais : pourquoi n’y a t-on pas penser avant….:-)
Merci d’avoir apprécié mon article [b]sarif guylaine[/b] et [b]fanfanville[/b].
Amitiés