Danser pour évoluer

De nos jours, il est important d’exercer un loisir qui nous est propre et qui nous procure du plaisir. Il y a dix ans, j’ai trouvé l’activité qui me rendait heureuse : La danse !

Il n’est pas nécessaire d’être un professionnel pour que cet art nous soit bénéfique. Comme tout autre sport, elle libère des endorphines, ce qui procure ce sentiment de bien être et de relaxation. La danse est également un très bon moyen pour exprimer ses émotions, peu importe l’âge de celui ou celle qui l’exerce. En ce qui concerne les jeunes enfants

plusieurs recherches et expériences personnelles démontrent que les cours de danse aident à leur développement psychologique en plus d’améliorer leur forme physique.  C’est lors des premières années de sa vie que l’enfant construit ses références pour l’avenir: l’objet, le temps et l’espace. L’intelligence et le bon développement psychologique de l’enfant sont donc liés aux capacités sensori-motrices (relatif aux sens et aux fonctions motrices).  Prenons par exemple une fillette qui souffre de dépendance affective. Si les parents ne prennent pas les choses en main dès qu’ils perçoivent les premiers signes, ce problème se répercutera partout : à la garderie, à l’école… Cet enfant aura des difficultés au niveau social et également psychologique puisqu’elle sera incapable d’agir sans la présence de ses parents. La danse encourage les jeunes à découvrir en eux l’aptitude à créer et à s’exprimer en effectuant des mouvements adaptés à leurs capacités. Elle incite l’enfant à se valoriser et à acquérir une certaine indépendance face aux parents. Elle favorise également les relations entre pairs et crée une immense satisfaction pour tous, autant l’adulte que le jeune qui se croyait incapable au début du cours. L’enfant devient donc de plus en plus autonome, ce qui est le but recherché dans ce cas plutôt commun.  J’aimerais vous faire part d’une situation qui a lieu en ce moment à mon école de danse. J’enseigne à une jeune fille d’environ 5 ans qui souffre de dystrophie asymptomatique et d’épilepsie. Durant les premiers cours, elle était incapable de se concentrer et de respecter les consignes demandées. Puis après quelques cours, nous avons remarqué qu’elle réussissait à être attentive pendant une plus longue période de temps. Nous l’avons félicité de ses beaux progrès et en avons informé la mère. Celle-ci nous a affirmé que depuis que sa fille suivait des cours de ballet, elle avait constaté une amélioration à la maison. La mère nous a dit qu’avant, la jeune fille devait se coucher durant l’après-midi du dimanche car elle manquait d’énergie et n’arrivait pas à poursuivre ses activités mais, qu’à présent, la fillette ne dormait plus puisqu’elle se sentait moins épuisée. Sa forte médication l’empêchait de manger alors que maintenant, elle réussit à avaler quelques trucs, pas énormément mais il y a quand même une amélioration! Je crois que ces deux exemples sont suffisants pour vous faire comprendre tous les biens faits de la danse à l’égard des jeunes.  Vous n’avez peut-être pas idée du dynamisme que peuvent avoir des enfants âgés de trois ans mais laissez-moi vous dire que c’est exceptionnel de pouvoir être témoin de la créativité et de l’enthousiasme de ces petits êtres si charmants. Et lorsqu’on les voit quitter avec le sourire, on sait qu’on a fait notre travail! Sabrina Martel

Étudiante au Collège d'Alma