En visite sur le continent africain, l’actuel Président Américain avait  rappelé que « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais plutôt d’institutions fortes ». Une façon pour lui d’attirer l’attention des dirigeants du  continent dont est originaire son père sur la notion d’Etat de droit. Surtout quand on sait que les africains ont toujours eu beaucoup de peine à respecter les lois éditées par eux-mêmes. Ceci, en raison des égoïsmes des uns et des autres.

Mais, avec la pression de la communauté internationale et même des organisations de la société civile, l’on note depuis quelques temps une légère prise de conscience sur le continent. C’est ainsi au Sénégal tout récemment, Abdoulaye Wade s’est trouvé contraint de reconnaitre sa défaite. Quelque chose jusqu’ici rarissime sur le continent. Et, des actes du genre devraient être salués à leur juste titre, afin d’encourager les africains à intérioriser les valeurs républicaines fondées sur le respect des lois du pays.  

Mais, paradoxalement, depuis quelques temps, de nombreux pays occidentaux ne cessent de mettre la pression sur les dirigeants africains, dans le but  de  les pousser à transgresser la volonté populaire en  autorisant  dans leurs pays respectifs l’union entre des personnes de même sexe. Pour ce faire, sur toutes les tribunes du monde entier, les africains sont présentés comme des homophobes hors pairs.

Sans toutefois prendre ici la défense des africains, il convient pour ces défenseurs des causes homosexuelles de comprendre que l’homosexualité constitue un crime dans 38 pays sur les 54 que compte le continent. Et, à mon sens, on ne peut parler d’homophobie que dans un environnement où l’homosexualité est autorisée. Les africains ne sont pas homophobes ; ils sont plutôt respectueux vis-à-vis des lois de leurs pays respectifs.

Invitée de la Radio France Internationale ce mardi soir, la présidente de la branche française de l’Ong Amnesty International a présenté un rapport que vient de publier  sa structure, et dans lequel on déplore le sentiment très homophobe des africains. Des accusations gratuites et non fondées, qui ne sauraient en aucun cas faire évoluer les mentalités des africains au sujet de l’homosexualité qui reste jusqu’ici perçue  comme une pratique totalement animale et même diabolique. Aussi, ces ONG gagneraient à comprendre qu’elles sont très loin de pousser les africains à se rebeller contre leurs propres lois ! L’homosexualité est autorisée en Europe, mais pas en Afrique. Du moins pour le moment.