Une nouvelle réflexion agite en ce moment la sphère politique nationale, remettre au goût du jour, l’ancienne « prime à la casse » de façon à éliminer progressivement la circulation des vieux véhicules diesel les plus polluants et par la même de relancer les ventes des voitures neuves qui en ce moment sont en perte de vitesse.
A la demande du gouvernement, la ministre de l’Ecologie réfléchit donc en ce moment à une « aide au remplacement des véhicules diesel anciens, par des véhicules peu polluants bénéficiant du bonus écologique ».
C’est ni plus ni moins qu’une « ancienne prime » à la casse revue et corrigée qui prendrait le terme de « prime à la reconversion », tout est une question de vocabulaire avec ce nouveau gouvernement !
L’idée de ce projet est semble t-il de reconvertir un parc automobile vieillissant qui est actuellement orienté à plus de 60 % vers le gazole.
De plus les véhicules anciens qui représentent environ près de 30 % du parc automobile sont en fait ceux qui émettent le plus de particules polluantes.
Le double intérêt de cette mesure, serait à la fois de défendre un progrès écologique et aussi de relancer une industrie automobile française en grande difficulté sur le plan de leur activité économique depuis plus d’un an.
Quant au financement de cette prime, il pourrait être réalisé par une hausse des taxes sur le gazole, qui seraient pour l’occasion alignées sur celles du diesel. De quoi ravir certaines catégories professionnelles !
Il faut savoir qu’à l’heure actuelle la taxe sur le gazole est de 43 centimes par litre alors qu’elle est fixée à 61 centimes pour l’essence. Pour
Le plus difficile reste à savoir comment faire pour convaincre les automobilistes à acheter des voitures neuves fonctionnant à l’essence, alors qu’actuellement les nouvelles motorisations des véhicules diesel sont de plus en plus performantes et aussi moins polluantes.
Il va falloir être convaincant dans ce domaine, mais là rien n’est encore clairement défini pour l’instant et le gouvernement attend les propositions du comité pour la fiscalité écologique qui doivent être faîtes avant l’été prochain, pour prendre une décision sur ce nouveau dispositif.
[b]La seule mesure sage serait de taxer le diesel comme l’essence progressivement en 5 ans par exemple et monter cette taxe jusqu’à ce que les véhicules roulants avec ce carburant soient éliminés de la circulation ? [/b]