Une proposition de loi sur l’amnistie sociale qui fait réagir !

 

Une proposition de loi émanant du groupe communiste, a pour objet d’amnistier certains délits portant atteintes aux biens, commis lors de mouvements sociaux qui ont eu lieu entre janvier 2007 et février 2013.

Les sénateurs qui ont adopté cette semaine le texte concernant cette proposition de loi, ont quelque peu généré de vives réactions aussi bien du côté de l’opposition que du côté  du patronat et mis le gouvernement dans une position bien difficile.

 

Est-il possible dans un  état de droit, qu’il y ait une telle injustice au regard de différents délits ? Certains seraient sanctionnés au regard du droit et d’autres tolérés voire amnistiés, parce qu’ils se situent dans un contexte particulier qui supposerait une certaine indulgence.

 

L’objectif d’un tel texte, est bien sûr d’absoudre les militants qui lors des manifestions spectaculaires défendent avec de nombreux débordements des intérêts de toute nature, que ce soit  ceux de salariés en colère pris au piège dans les conflits sociaux, que ceux des sans-papiers, ou bien des défenseurs de l’agriculture bio ou même des opposants à la construction de TGV ou d’aéroports. Tous les prétextes peuvent être valables pour que l’on accepte qu’ils puissent se produire en toute impunité. Mais ou va t-on ?

 

Cela ressemble avant tout à un encouragement à la destruction et au vandalisme en tout genres, simplement parce que l’on veut défendre ses propres intérêts et manifester son propre mécontentement.

Une telle décision va un peu loin et est très largement condamnable, surtout que le vote de cette proposition semble avoir été fait sous la pression de certains syndicalistes manipulés par des responsables politiques.

 

Ce premier examen par le Sénat est seulement une première étape, souhaitons que le vote de l’Assemblée nationale qui va avoir lieu le 16 mai prochain sur ce sujet, sera beaucoup plus réfléchi et calmera les tensions qui se développent actuellement.

 

Il convient avant tout de rester cohérent et de trouver un équilibre entre l’expression du droit syndical et la légalité républicaine, si l’on veut que tout le monde puisse garder ses repères dans une société démocratique.