Vous ne voulez pas manger du cheval dans vos lasagnes ? Facile, faites-les vous-mêmes, vous éviterez les mauvaises surprises. Et en plus, c’est très facile.

En matière de cuisine, je suis partisan de « faire soi-même » quand c’est possible. Donc les produits tout prêts qu’on fait réchauffer dans un micro-onde, c’est proscrit. Pour plusieurs raisons : la première pour le prix, ça coûte souvent beaucoup moins cher. Deuxièmement pour le goût, là il n’y a pas photo. Troisièmement pour la qualité des produits utilisés et leur traçabilité: regardez l’étiquette et vous serez édifiés : qu’est-ce qu’ils ne nous font pas ingurgiter, les industriels de la « bouffe » ! Certains me répondront : « il faut avoir le temps pour cuisiner ». C’est vrai mais il faut savoir ce qu’on veut. 

Si Findus achetait du bœuf français, il n’y aurait pas de problème mais ça coûterait trop cher. Déjà qu’elles ne sont pas bon marché, leurs lasagnes soi-disant 100 % pur bœuf, à 4,56 euros la barquette de 600 grammes ! Et pour le goût, on dira que c’est mangeable mais « peut mieux faire ».

Prenons donc l’exemple des lasagnes, puisqu’il en est question en ce moment. Personnellement, je fais la pâte moi-même avec de la semoule de blé dur et une machine à faire les pâtes. Ca me prend une demi-heure pour façonner 300 grammes de pâte, ce qui est suffisant pour faire deux grands plats. Si je fais des lasagnes avec du hachis de bœuf, je vais chez mon boucher qui hache la viande devant moi, comme ça, pas de surprise. J’utilise des tomates fraiches et des tomates pelées en boites. On peut laisser son imagination faire le reste, on peut tout mettre dans les lasagnes : du saumon, du bœuf, des épinards … sauf du cheval ! En tout cas le résultat ne souffre pas la comparaison. Regardez la mine réjouie de vos convives quand ils goûtent à votre création.

Qui prend encore le temps de faire une mayonnaise-maison ? C’est tellement plus simple d’acheter un pot et pourtant ça n’a rien à voir. On finit par perdre le vrai goût des aliments. C’est la raison pour laquelle j’essaye de « faire moi-même » autant que possible. C’est devenu une attitude presque militante. 

Si ce fait-divers gastronomique pouvait influer sur les habitudes d’achat des Français(es), ce serait une bénédiction.