C’était mieux avant dit-on.
http://www.come4news.com/nostalgie-des-ann-es-bonheur-605025#comment-249699
Avant 1970 s’entend.
J’ai réfléchi un petit à ce qui était mieux avant…. et la liste est longue.
Commençons par notre santé.
Nous allions voir le médecin de famille, qui nous connaissait et souvent qui nous avait mis au monde, il nous saluait ou inversement lorsqu’il se trouvait dans la rue, prenait des nouvelles du petit dernier ou de la grand mère.
Vous aviez des difficultés pour payer : pas grave on verra à la paie du mari !!
MAINTENANT :
on va voir le médecin référent, il vous dit à peine bonjour, ne connait pas votre nom, est surbooké, et vous fait une ordonnance vite fait… Vous le croisez dans la rue.. il ne vous reconnait pas.
L’épicerie du village :
On y trouvait de tout depuis le papier toilette jusqu’aux produits de nettoyage ou les oeufs ou encore des légumes provenant de chez le paysan proche. L’épicière ou son mari vous connaissaient ils vous appelaient par votre nom, vous pouvez payer en fin de mois, souvent plus simple pour les comptes. Tout le monde se connaissait et papotait joyeusement dans la boutique.
MAINTENANT :
Vous allez au supermarché du coin, pas facile de trouver une place, l’hôtesse de caisse vous fait un sourire fatigué surtout en fin de journée et pas facile de lui dire un mot gentil , elle n’a pas le temps. D’ailleurs elle ne vous connait pas. Bizarre !! vous venez tous les jours !!
La Pollution atmosphérique :
Là on peut en parler, très peu de personnes finalement avaient un véhicule automobile, ça coutait cher, un peu comme maintenant oui, mais on allait travailler près de chez soi, une mobylette ou un vélo suffisait. La voiture était réservée aux privilégiés ou servait le dimanche pour la promenade ou pour aller en vacances. Quoique le train n’était pas si mal, il s’arrêtait dans tous les villages et ne coûtait pas cher.
Qu’est ce que c’était bien de marcher à pieds, ça sentait bon, les abeilles allaient d’une fleur à une autre, on ramassait de belles fleurs dans les champs. La saison des foins était super agréable, le foin sentait bon quand on le retournait avec la fourche. Et puis, on pouvait soulever les bottes pour les mettre sur la charrette tirée par le cheval. Ensuite les enfants s’amusaient à faire le toboggan depuis les plus hautes bottes. On savait s’amuser avec peu.
Les maisons étaient toutes ou presque chauffées au charbon ou au fuel domestique, la chaleur était douce près du poêle.
Et dehors, ça sentait bon surtout lorsqu’il faisait grand froid.
L’air était bien plus sain, les usines ne rejetaient pas autant de saloperies.
Et les maladies ?
Le SIDA n’existait pas, on ne l’avait pas encore inventé, sans compter toutes les maladies infectieuses dont j’ai oublié le nom qui se trouvent en Afrique et qui nous arrivent à grand pas.
Et puis, quand on regardait la télévision, on ne se battait pas pour telle ou telle chaine : il n’y en avait qu’une !! et les émissions débiles de télé-réalité n’existaient pas encore. On n’était pas devenus idiots devant le petit écran. On pouvait encore profiter des veillées en famille, du dialogue entre générations.
On n’était pas pourri gâté à Noël avec consoles, portables et autres multimédias… Quand on était en retard, pas moyen certes de prévenir, mais à quoi bon, c’était comme cela, on attendait c’est tout.
La PATIENCE, la CONFIANCE était des vertus bien plus développées qu’actuellement… et je pourrai encore en dire..
Et puis, au moins, on profitait de sa famille, on se réunissait pour telle ou telle fête.
Ah ! j’oubliai !! à l’école on apprenait encore ce que voulait dire : respect, politesse, égalité, civisme
Tout le monde se respectait, et surtout les enfants respectaient leurs ainés !
La politesse,la patience,l’émerveillement, la gentillesse,la confiance,oui c’était tout ça avant mais faut il vivre toujours avec les souvenirs?
Le monde va trop vite,on mise sur des robots ,des engins électriques et on oublie les valeurs ,le partage…on oublie l’humain…
Adieu la vie en famille…tout est froid et triste… comme les poteaux électriques…
Poème (Mozarine)
Je suis perdue dans l’acier d’un monde métallique
mon sang gémit par tout les câbles de la ville
mon esprit et mon corps s’enlacent comme un pont tressé
J’ai le cœur en bloc et en colonne
et la bouche charbonneuse de fumée…
rien ne regarde personne.
mâts,poteaux, antennes se dressent
peuple immobile de solitude figé(à suivre)
chere Madalen
un copier coller de ce que je viens de poster chez Sophy, pour alimenter la controverse
>:( >:(
C’etait mieux, il est vrai avant.
A l’epoque, on n’avait rien et on ne voulait rien tout de suite.
Je me « foutais » de ma retraite tout occuppée au plaisir d’apprendre, exams et concours etc.
Je n’avais pas les yeux rivés au AAA de S&P ou Moody qui n’avait pas bougé depuis 1917 (malgré 29) et je ne risquais pas ma retraite par « capitalisation » les Etats europeens n’en voulaient pas (jugé trop dangereux à l’epoque); Moody eou S&P etait inconnu du grand public; les infos ne matraquaient pas en continu et leurs journalistes etaient competents, comme R. Redford dans le fameux film sur le WG
La Bourse (CAC ou DAX) n’avait pas encore les yeux de Chimène pour nos politiques qui décidaient pour une paix durable et pour leurs concitoyens seulement.
Les « vieux » etaient à leur place pres du feu (et non pas en vadrouille pour depenser leur richesse acquise sur le dos des plus jeunes ou en seance jeunisme à retoucher leurs rides, fesses et bidon malgracieux)
C’était mieux avant, au moins on mourrait plus tôt malade et désargenté.
Avant c’était mieux, surtout quand on bossait au fond des mines dans le Nord ou dans le Gard. Parce que quand on réchappait aux accidents tel que les éboulements, les inondations ou le grisou, au moins on était sûr de mourir de silicose.
Oh oui, c’était tellement mieux avant, surtout quand il avait des guerres : la 1re mondiale, le 2nd mondiale, l’Indochine, l’Algérie… on mourrait jeune.
Ah ouais, c’était mieux avant, quand il y a avait des épidémies…
Tout à fait d’accord avec quidam: les années 60, c’est la fin de la guerre d’Algerie, des Pieds Noirs à recaser et loger tres difficilement avec la haine des Français de souche.
Ce sont les attentats des Fractions Armées, une violence de tous les jours qu’on oubliait dans la musique joyeuse et les bals de l’epoque.
Beaucoup de maladies (cancer, cataracte, etc) etaient insoignées
les paysans quittaient la campagne pour devenir fonctionnaires à Paris pour pouvoir survivre.
La femme etait considérée comme mineure sous tutelle juridique de son pere ou mari; ce n’est qu’en 1965 que la femme française eu le droit d’ouvrir un compte à son nom et de disposer de son salaire (mesdemoiselles, sachez apprecier le combat de vos meres et grand meres).
Les hommes pouvaient violer une femme en etant impuni. Les femmes cadres etaient minoritaires et subissaient le machisme ambiant en entreprise.
Et je ne parle pas de contraception, etc
@isa, je faisais suite à l’article de Sophy donc je reste dans l’année 68/69 ni avant ni après. Et encore dans ce texte je parle surtout des petits villages qui ont sans doute subit bien plus de bouleversements que les grandes villes.
Oui le cancer était mal soigné, j’ai perdu ma grand mère en 69 et mon oncle en 68, pourtant il faut bien avouer que les personnes atteintes de cancer étaient moins nombreuses.
Oui il y avait des travailleurs des mines qui avaient la silicose. Mais quand on regarde bien, c’est une petite partie de la population (désolée pour « petite partie ») oui les français étaient revenus d’Algérie, au début des années 60… Mais tout de même soyons un peu réaliste et regardons autour de nous. Que faisons nous de notre vie ? métro, boulot, dodo…. le matin embouteillages, de longs trajets dans la voiture ou transport en commun. fatigue, nervosité, intolérance, impolitesse et j’en passe sont notre lot quotidien.
Madalen
Bien sur, il y a des petites choses qui m’exasperent aujourd’hui, comme la morosité ambiante. Mais je suis libre de mes actes , en bonne santé et ouverte sur le monde;
bien sur quand j’avais 20 ans, les choses etaient differentes, il y avait moins de monde sur terre, nous etions le peuple blanc supérieur et nous avions gagné en 1945; l’économie allait pas trop mal localement; le communisme faisait peur et les films hollywoodiens faisaient rever.
Mais je crois qu’il m’ aurait été impossible de vivre aussi bien (libre de mes actes , en bonne santé et ouverte sur le monde) si j’avais eu 60 ans en 1968/69.
Si l’on veut reprendre la sujet de Sophy en fonction de son propre âge, il va y avoir de nombreuses suites et des listes de choses toutes aussi incomplêtes car partielles dans le seul meilleur.
Pas de Sida avant, non mais la tuberculose et bien d’autres choses et combien de mères et d’enfants morts en couche…. pour l’afrique ce sont les colonisateurs qui ont ramené leurs virus et décimé ainsi des millions de gens en quelques décennies, la belle époque des uns fut aussi celle du malheur pour d’autres.
Que chacun donne son âge sur ce sujet afin que l’on puisse mieux centrer les échanges sinon.
PH 51 ans.
pas de problème pour moi, j’ai 56 ans