Egypte : le bras de fer continue

 

Des échauffourées entre la police et des manifestants ont eu lieu encore aujourd’hui sur la place Tahrir au centre du Caire en Egypte.

Toujours un climat de haute tension dans la capitale égyptienne. Des échauffourées ont éclatées dans la matinée près de la place Tahrir, prés de l’ambassade américaine et dans les rues environnantes entre manifestants et policiers, qui ont tirés des gaz lacrymogènes pour les disperser.

De violents affrontements au début de la rue Qasr al Aini, en face de l’Université américaine du Caire, ont eu lieu, où des manifestants ont jetés des pierres sur les agents de l’état qui ont répondus avec des gaz lacrymogènes.

 

Parmi les slogans «A bas le régime», «A bas le pouvoir de direction spirituelle», en référence au chef des Frères musulmans, Mohammed Badia, l’organisation à laquelle appartenait Mohammed Morsi, avant qu’il ne devienne président de l’Egypte.

La police a érigé un mur de blocs de béton sur une artère principale, près du Parlement et du Conseil des ministres et cela pour éloigner les manifestants, qui sont eux déterminés à protéger leur révolution face à ce qu’ils considèrent comme une dérive de leur président, qui a pris à leurs yeux une décision digne d’un pouvoir dictatorial.

 

La Bourse égyptienne souffre aussi de cet état de pagaille dans le pays, et a été suspendue pendant une demi-heure après une perte de 5% dans la séance d’ouverture.

Les opposants à maintienne la pression dans la place Tahrir pour protester contre la décision du président de s’approprier des pouvoirs face à la justice, grâce à un décret constitutionnel publié jeudi.

 

Ces résolutions prise par le chef de l’état ont été définies comme "ferme et définitive", ce qui ne va sans doute pas faciliter le dialogue entre les deux parties.

 

Samedi, tous les juges égyptiens ont appelé à une grève nationale contre le décret.

Une réflexion sur « Egypte : le bras de fer continue »

  1. Rome ne s’est pas faite en un jour. C’est normal qui est encore du tumulte et je crois que ce n’est pas fini.

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