Paul Kagamé: Président mercenaire ?
On annoncé ce jeudi 15 novembre de nouveaux combats entre le mouvement rebelle M23 et les Forces Armées de la République démocratique du Congo, au nord Kivu. Des combats qui auraient coûté la vie à pas moins de 51 miliciens du M23, et le déplacement de nombreuses populations, a annoncé Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement à Kinshasa. Un bilan démenti par le Camp de Bosco Ntaganda, qui reconnait avoir quand même eu quelques pertes humaines dans son camp, mais pas jusqu’à 51 ! Du côté des FARDC, l’on déplore la perte d’un commandant.
Ces combats éclatent après une courte période d’accalmie qui n’aurait duré que trois mois. Pour les officiers du M23, ils n’ont que réagit à une provocation des forces loyalistes qui auraient bombardé plusieurs de leurs positions dans la localité de Goma, à l’est du pays. « Nous sommes obligés de nous défendre » a lancé Vianney Kazarama, un officier du mouvement rebelle. Des allégations vite démenti par Kinshasa en ces termes « Nous ne les avons pas attaqués, c’est un prétexte, et nous savions qu’ils étaient en train de renforcer leurs positions depuis plus de deux semaines ». Jusqu’à l’heure actuelle, une certaine confusion règne encore à ce niveau.
Cependant, s’il est difficile de savoir avec exactitude qui est à l’origine de ces nouveaux combats, il convient de reconnaître que le Rwanda se cacherait une fois encore derrière ces attaques. Des sources bien introduites ont fait état de la présence des soldats de l’Armée Rwandaises parmi les troupes du M23. Le porte-parole du gouvernement Lambert Mende, l’a lui-même reconnu au cours de sa déclaration faite le jeudi soir depuis Kinshasa « 51 corps portant des uniformes de l’armée rwandaise ont été ramassés » a annoncé le Ministre. Des faits reconnus également par les nombreuses populations civiles déplacées.
Le Rwanda a été plusieurs fois épinglé dans de nombreux rapports des experts de l’ONU, comme véritable soutien du M23 dans la région. Des accusations jusqu’ici réfutées par Kigali. Ces nouveaux éléments viennent donc mettre à nu l’agression qu’orchestre Paul Kagamé sur son voisin congolais. Vivement que l’ONU prenne afin ses responsabilités, en prenant de véritables sanctions contre ce pays mercenaire.