Faire le choix d’acheter un logement, qui plus est en copropriété, est toujours assez difficile dans la mesure où l’on ne possède pas toujours dès le départ, de toutes les informations nécessaires qui avec le temps nous font parfois regretter un tel achat.



Le rêve de beaucoup de personnes c’est de pouvoir devenir propriétaire de son logement, de façon à ne plus être tributaire de tous ces loyers qui sont versés tous les mois à fond perdu. On préfère emprunter et sans pouvoir la plupart du temps, s’offrir la maison de nos rêves on se dit qu’il est préférable d’investir dans la pierre, de façon à avoir un bien immobilier en garantie pour la retraite.

Dans ce domaine, le choix est simple, soit on décide d’acheter une maison pour satisfaire notre besoin d’indépendance et notre goût pour le plein air, tout en sachant qu’il nous faudra assumer seul, pendant de nombreuses années, les frais d’entretien et de rénovation, soit on opte pour un appartement en se disant que c’est peut-être plus facile et simple à gérer, mais à l’inverse on risque d’être beaucoup plus dépendant des autres.

Le choix n’est donc pas si facile, et lors d’un achat en copropriété, les premières surprises arrivent très souvent avec le premier appel de charges envoyé par le syndic.

Les formalités administratives et financières, concernant l’achat d’un appartement, nous amènent parfois au début, à ne pas s’intéresser suffisamment au règlement de copropriété et au carnet d’entretien de l’immeuble.

Il est important de savoir de quand date l’immeuble ? Quels sont les travaux en cours et ceux qui sont à venir pour lesquels l’assemblée générale des copropriétaires a déjà donné son accord ? Cela peut éviter certaines surprises, comme le versement d’appels de fond anticipés.

Et puis si au départ, on connaît bien les autres copropriétaires et que l’on s’entend bien avec eux, il faut savoir que cela peut changer et que les nouveaux arrivants ne seront peut être pas toujours aussi agréables et conciliants.

Enfin, savoir à quel syndic on a affaire, peut être aussi très intéressant, car dans ce domaine, ce ne sont pas toujours les moins chers qui sont les plus efficaces. Certains syndics font souvent cette activité de gestion d’immeuble en complément d’une activité principale et ils ne s’impliquent pas toujours au mieux par rapport aux souhaits des copropriétaires. La plupart d’entre eux se déplacent très peu et font une gestion à distance au gré des doléances des copropriétaires, alors qu’ils sont tenus de faire au minimum une visite des parties communes une fois par trimestre.

Enfin, l’augmentation sans cesse croissante d’année en année des charges de copropriété, nous fait parfois très vite déchantée et risque de nous orienter vers d’autres choix.