Ces dernières années les médias ainsi que certaines lois dans nos pays civilisés ont tendance à condamner ces endroits où nos chères têtes blondes peuvent rencontrer lions, tigres, éléphants et autres girafes.

 

Ces mêmes zoos où ,lorsque nous étions enfant, nos parents nous ont montré les animaux sauvages pour la première fois ,sont aujourd’hui devenus le symbole de maltraitance animale , et sont à la limite du boycott , sous prétexte que les animaux sauvages  y vivent en captivité.

Dès les années 1980 certaines organisations de défense animale sont contre l’enfermement d’animaux dans des zoos ou autres parcs animaliers. Ces derniers font donc leur possible pour sauver les espèces menacées, et investissent pour donner plus d’espace et de confort à ceux qui sont sous leur protection.

S’il est vrai que par le passé des animaux sauvages étaient chassés et capturés à des fins commerciales, certaines espèces doivent leur survie grâce aux parcs animaliers où ils sont en sécurité lorsque leur habitat naturel est menacé et leur extinction une simple question de temps.

La plupart des espèces qui se trouvent actuellement dans les zoos et les parcs animaliers sont nées en captivité et ne pourraient donc pas être rendus à leur milieu sauvage car  ils n’y survivraient pas .

De plus en plus de grands parcs optent pour la semi-liberté, ces endroits servent souvent à protéger les espèces les plus menacées, et dont les petits sont relâchés en milieu naturel.

Les zoos d’aujourd’hui ont donc un réel rôle éducatif, car si l’on veut sensibiliser les enfants à la protection des espèces en voie d’extinction ils faut qu’ils apprennent à les connaître, on ne protège que ce que l’on connaît.

Les enclos des animaux sont proportionnels aux besoins des animaux, enfin le plupart du temps.  Lors de ma visite lundi dernier à l’Olmense zoo en Flandre, j’ai eu le cœur serré en voyant l’enclos des deux éléphants ( voir photo) tout dévasté, sec et nu sans la moindre trace de verdure.

Ce qui est reproché également aux parcs animaliers, ce sont les spectacles organisés et mettant les animaux sauvages en scène. Mais posons-nous la question : Une otarie qui reste à s’ennuyer dans son bassin grand confort est-elle plus heureuse que celle qui participe à un spectacle dans lequel est amenée à sauter et faire ces acrobaties qu’elle est amenée à faire dans la nature ?

Les spectacles avec les animaux n’ont pas qu’un impact négatif sur leur vie. Les animaux sauvages ont ainsi une activité qui remplace la chasse, et les exercices sont souvent une reproduction des positions ou des actions qu’ils effectuent dans leur environnement naturel.