La rentrée politique est-elle annonciateur de la fin de l’état de grace ?

L’Elysée affiche toujours un volontarisme de bon aloi, mais la rentrée promet d’être placée sous le signe des inquiétudes. Des dossiers brûlants, qui vont certainement mettre le gouvernement en ébullition. L’impopularité de certaines réformes risque de soulever une animosité certaine…

Le Conseil Constitutionnel a censuré le projet de loi sur le crédit d’impot, (pour les prêts immobiliers déja contractés), obscurcissant la période estivale du gouvernement. Un cafouillage annonciateur d’une rentrée problématique.

Le contrat unique, la franchise médicale, la TVA sociale, des dossiers brûlants, pour une rentrée placée sous le signe de la morosité. La croissance en berne, la crise boursière ayant secoué le monde financier et soulevant de vives inquiétudes. Il faut reconnaitre, que la période n’est guère favorable.

Le contexte global plonge le gouvernement dans des zones de turbulence, qui annonce la fin de l’état de grace. La franchise médicale, le projet de loi ne suscite qu’un sentiment d’hostilité de la majorité des français. La sensibilité de ce dossier risque bien de lancer un tollé général. Le contrat unique, la formule ne convainc, ni le patronnat, ni les salariés.

Le Président de la République jouit toujours d’une certaine cote de popularité. Le chef de l’état a convaincu une grande partie de l’opinion publique. La rentrée promet certainement de voir son étoile palir. Les embûches sont nombreuses et finalement vont servir de test à l’équipe gouvernementale. Il ne faut pas se leurrer, des décisions seront prises et certaines seront impopulaires.

Il va falloir élargir le débat. Pourquoi ne pas soumettre certains projets, par voie référendaire ? Certaines réformes appellent à ce type de procédé, la sensibilité des dossiers ne peut se concevoir sans une adhésion d’une majorité des français. Le Conseil Constitutionnel risque de peser dans la balance, pour certains le dernier contre-pouvoir…

La France  va sortir de sa léthargie, les discours ne pourront plus faire office d’anesthésie. Le peuple attend des actes et le moindre faux pas sera épié et largement commenté. Les semaines à venir promettent d’être enrichissantes et dessiner le schéma gouvernemental…