Nicolas Sarkozy qui, à Villepinte, déclarait qu’aucune femme ne devait être « asservie à des pratiques et à des traditions » liberticides ne s’est pas encore emparé du suicide d’Amina Filali, 16 ans, mariée de force à l’homme qui l’avait violée un an auparavant. Il est vrai que cela s’est passé chez « notre ami le roi » du Maroc et qu’après avoir été pêcher des voix à la Grande mosquée de Paris, exploiter ce fait divers serait du pire effet. Amina Filali est décédée d’un « crime d’honneur » contre elle-même. Selon les religions du « Livre », se serait-elle damnée ?
Les faits sont simples. Amina Filali, résidant dans la région de Larache, est, âgée de 15 ans, victime d’un rapt et d’un viol. Elle a peut-être peur d’une naissance et finit, au bout de deux mois, par se confier à ses parents.
Lesquels, pour sauver leur réputation, saisissent un tribunal de Tanger.
Le violeur est appréhendé et refuse, dans un premier temps, l’arrangement légal qui lui est proposé.
Mais la peine encourue étant de dix à vingt ans d’emprisonnement, il se ravise. Mariage, le couple convole, les parents sont contents, le juge est content, le voisinage est satisfait, pas Amina Filali qui avait été forcée de se résigner. Elle est fréquemment battue par son époux et, après cinq mois, sa famille refusant d’intervenir, la jeune femme avale de la mort aux rats.
Bizarrement, la presse marocaine a fait couler moins d’encre sur le sujet que la presse internationale, alertée par des Marocaines et Marocains s’exprimant via les réseaux sociaux.
C’est au nom de traditions bibliques et coraniques que les articles 475 et 486 du code pénal marocain peuvent encore aujourd’hui subsister.
L’art. 475 prévoit que si « une mineure nubile » ayant « enlevée ou détournée » épouse son ravisseur, celui-ci ne peut être poursuivi que « sur la plainte des personnes ayant qualité pour demande l’annulation du mariage. ». Le texte ne précise pas si l’épouse peut demander l’annulation du mariage, qui se fait devant dieu et les hommes.
L’art. 486 traite du viol, à l’encontre « d’une femme » (il n’est pas précisé si celle-ci peut être son épouse). S’il s’agit d’une mineure ou d’une femme dépendante (handicapée physique ou mentale) ou enceinte, la peine de cinq à dix ans est doublée.
Très « sages » articles, correspondant à des textes « sacrés » mais aussi à des traditions séculaires européennes et autres, pré-chrétiennes, et sans doute antérieurs à la formation de diverses sectes juives. Sages, pourquoi ?
Tout simplement parce qu’ils correspondent à une réalité, celle des mariages arrangés, qui, étant souvent enfreinte, exige un correctif. Soit celui, par exemple chez les vieux croyants orthodoxes de Russie et d’Ukraine, du « mariage par rapt ». Il faut que le fiancé et ses amis enlèvent la fiancée consentante, parviennent à ne pas être rattrapés par les familles, puis reviennent demander (et ils l’obtiennent finalement toujours) le pardon du père de la fiancée. Dans les forêts, l’immense récit de Melnikov-Petcherski, abonde en mariages par rapt.
Un peu plus près de nous, en Écosse, le mariage devant un ministre d’un culte reste reconnu pourvu que les mariés soient âgés de 16 ans. Encore aujourd’hui, de jeunes fiancés britanniques d’Angleterre, de Galles ou des Cournouailles, de l’Ulster, « cross the border » et se marient devant un prêtre de Gretna Green, Coldstream Bridge et Lamberton, les premiers villages au-delà des anglaises Berwick et Carlisle. Et c’est fort bien ainsi, même si on peut estimer que les jeunes gens pourraient attendre leur majorité (à 18 ans) pour se marier sans l’assentiment de leurs familles…
C’est tout à fait conforme au cinquième livre, le Deutéronome (Devarim), de la Torah, mais aussi à nos traditions judéo-chrétiennes qui ont un jour voulu qu’une jeune femme arrive vierge au mariage… Mais il a fallu que des hommes critiquent frontalement la Bible et les Évangiles pour que, dans nos pays européens, la loi se détache enfin du fatras des traditions et coutumes sanctifiées par les églises diverses.
Lèse-coran
Il a fallu de fait violer des préceptes religieux pour en arriver à une vision plus conforme aux aspirations humaines, notamment celles des jeunes filles, et légaliser le consentement mutuel entier et sincère. Ce que se refusent encore à faire même des mahométans des plus modérés, et dans les faits, nombre de familles chrétiennes ou israélites.
Le problème avec l’islam et maintes autres religions, c’est ce qui est consigné dans le texte principal et ses commentaires, hadiths pour l’islam, autres pour des églises et des sectes chrétiennes, est gravé et irréfutable à jamais.
Bien sûr, au Maroc, dès 2004, le code de la famille a été réformé, mais toute proposition pour aller au-delà a été bloquée, non seulement par le palais, mais par aussi une large partie de la société civile mahométane.
Ce qui fait dire à Fouzia Assouli, de la Ligue démocratique pour les droits des femmes marocaines, que « la loi protège la moralité publique, mais pas les individus ». Aujourd’hui, Lahcen Filali, père de la suicidée, commente qu’il a suivi l’avis autorisé du procureur comme s’il ne s’était pas posé la question de poursuivre malgré tout le violeur en tant que père. Sa femme, qui recevait les plaintes de sa fille, cinq mois durant, lui conseillait la « patience », soit, de fait, la résignation, et sans doute avec l’assentiment de son époux. Peut-être aussi en fonction de celui du voisinage.
Tant que les habitantes et les habitants des pays dits musulmans ne conviendront pas que ce qu’une loi, fusse-t-elle religieuse, fit, une autre peut la défaire, comme il en a été sans doute depuis les siècles des siècles, bien avant que certaines religions dominent, il n’y aura pas d’évolution durable.
Tant qu’un équivalent du chevalier François-Jean Lefebvre de La Barre ne pourra impunément parjurer, blasphémer, conspuer la religion musulmane, aucune évolution n’est envisageable. Ce que sait parfaitement Nicolas Sarkozy, chanoine du Latran et d’Embrun, grand protecteur du Crif, cire-pompe des imams et recteurs qui lui conviennent. Il peut circonvenir un hadith sur le port du voile, mais il se préserve bien, tout comme Marine Le Pen, d’affronter l’ire des religieux, dont les hiérarchies sont presque toutes liguées pour qu’il en soit à jamais ainsi.
Singulières alliances
En Afghanistan, les troupes françaises protègent un régime qui a été contraint de gracier une jeune femme, violée par le cousin de son mari, et emprisonnée pour adultère. Elle avait été condamnée à douze ans de prison alors que, enceinte de son agresseur, elle refusait de l’épouser. Finalement, elle a cédé, elle a donc été graciée. Mais elle risque à présent que sa famille lui inflige un crime d’honneur. Des instances de l’Union européenne avaient tenté de camoufler cette histoire, peut-être pour tenter, dans d’autres, de faire adoucir les peines subies par d’autres femmes, en influant sur la justice afghane, avec laquelle les militaires français et autres collaborent.
Les relations commerciales, militaires et autres, avec l’Arabie et divers émirats, sont au beau fixe. Ce n’est certes pas en raison du code de la famille syrienne qui justifiait les crimes d’honneur, que le régime de Bachar Assad est si critiqué : ces crimes, depuis seulement 2009, peuvent être poursuivis et la sanction encourue peut être supérieure à… deux ans. En 2008, 7 % des meurtres et assassinats déclarés étaient ainsi qualifiés, mais la plupart des décès sont maquillés.
Marginalisés au sein de l’opposition au régime, les défenseurs des droits des femmes n’ont pratiquement rien à attendre des soutiens étrangers à un mouvement diffus. Les crimes d’honneur, en Syrie, sont tant le fait de musulmans, kurdes et autres, que de druses ou de chrétiens…
Au Maroc, le président de l’association Adala (Justice) a bien été sollicité par la presse internationale pour obtenir un commentaire sur l’affaire d’Amina Filali. Mais sur le site de l’association, ou dans la presse marocaine, silence… Pour lui, c’est un cas très rare, tandis que Fouzia Assouli, de la Ligue pour les droits des femmes, c’est « un phénomène récurrent ».
Le quotidien Au Fait a fini par reprendre la dépêche AFP et les commentaires en ligne sont partagés. La plupart soutiennent une réforme de la loi, trop nombreux sont ceux qui finalement, accablent la jeune fille. Le Matin, soit la gazette des actualités royales, a été beaucoup moins réactif. Le site mondain La Marocaine ne s’est pas vraiment mobilisé. Son cas reste encore inconnu d’Aujourd’hui le Maroc, mais eMarrakech commente : « voilà que certaines loi incarnent encore la violence morale et physique que subit la femme marocaine. Bien défendue pourtant par une Moudawana révolutionnaire [Ndlr. le Code du statut personnel promulgué par Mohammed VI fin 2004], elle est encore et toujours victime d’injustice. »
Et pourquoi donc ?
Biladi a cependant fini par traiter ainsi de ce fait divers : « Amina Al Filali (…) a été contrainte de se marier avec son violeur suite à (sic, et hiatus : à la suite d’) une réconciliation de sa famille avec celle de son agresseur… ». Plus un mot sur le rôle présumé du procureur.
« Qu’Allah lui pardonne ! », consigne une blogueuse sur le forum Bladi.net, « elle s’est rajoutée un fardeau en se suicidant… ».
Une autre ajoute : « Certains parents ou proches oublient les préceptes de notre religion, où l’humain avec un cœur doit chasser sheitan au lieu de se fier au "quand dira t’on ou autres…" (sic : qu’en dira-t-on) ».
« La Fédération de la Ligue démocratique pour les droits de la femme est un repère de laics franc-maçons contre les lois d’Allah ! », en rajoute un(e) autre qui dénonce « les féministes névrosées ». Allah oualem ! Car, au bled, les parents ont ravalé leur fierté : « les pères n’hésitent pas à marier leurs filles avec des occidentaux rencontrés sur le net… ».
Au mieux, la religion n’est nullement responsable, au pire, la victime avait « fauté », qu’elle soit consentante ou non, peu importe, et les parents avaient arrangé le coup pour sauver leur honneur. D’ailleurs, puisque le « tribunal de la famille » de Larache avait entériné le mariage, c’est qu’il devait bien y avoir de bonnes raisons… Religieuses ou sociétales, ou les deux ?
Les chrétiens, qui avaient inventé des couvents ad hoc, mais aussi pratiqué les crimes d’honneur, n’ont certes aucune leçon à donner aux mahométans. Mais les sociétés de culture chrétienne (pas toutes) ont généré suffisamment de protestataires pour s’affranchir des dogmes. Il est possible que les musulmanes – en dépit de certaines régressions, comme actuellement en Tunisie ou un certain terrorisme intégriste croît et embellit impunément – puissent faire de même.
Ce n’est pas tant ce cas que son traitement médiatique par la presse du Maghreb qui pourrait permettre d’en douter… Mais que reflète-t-elle réellement ? L’assentiment de l’opinion ou celle de ses « chefs spirituels et politiques » ? C’est une toute autre question…
Actualisation…
La presse marocaine du surlendemain (soit de ce vendredi) de la diffusion des diverses dépêches d’agence a très fortement embrayé après que, hier jeudi, une manifestation ayant réuni 300 personnes se soit tenue devant le tribunal de Larache. La seule ministre marocaine, Bassima Hakkaoui, en charge de la solidarité, des femmes et des familles, a réagi, et Nouzha Skalli, qui l’avait précédé dans le poste, aussi. Pour cette dernière, « la loi considère la mineure violée comme une criminelle bien qu’elle soit victime de la violence. ».
Cela bien sûr, n’a « rien à voir avec l’islam », assurent divers commentateurs, mais en Algérie et en Tunisie, si une violée consent à épouser son violeur, l’homme est impuni. Si des « viols » (en fait des rapports consentis, mais évidemment sans l’assentiment des familles) peuvent se produire, d’autres, véritables, plongent des jeunes filles et jeunes femmes dans des existences très peu enviables. Effectivement, on peut se poser la question de la poule et de l’œuf.
Si l’on considère les textes « sacrés » comme une simple émanation d’humains, on constate que les religions ayant pu finir par dominer s’accordent, à un moment ou un autre, avec le consensus social du moment. Tandis que celles ayant échoué n’ont pu survivre pour les mêmes raisons. Ainsi des multiples hérésies, dont certaines ont pu cependant prendre et perdurer (dans le monde de l’islam, les chiites et les soufis et bien d’autres encore en témoignent, la chrétienté en offrant d’autres exemples).
Mais si l’on considère, par exemple, que les Noirs sont les descendants des œuvres fornicatrices zoophiles d’un fils de Noé, ce que la religion chrétienne a pu longtemps conforté, notamment en Angleterre, ou que la femme est la cause du péché originel, ou on ne sait quelle baliverne, la religion n’est plus qu’un instrument de domination, plus ou moins consensuel, car les dominés finissent par considérer qu’ils le sont à juste titre.
La ou l’éditiorialiste de L’Économiste (Maroc) conclut : « c’est une affaire de mœurs, de perception de la femme-objet qui perdure, du manque d’éducation à proprement parler et d’éducation sexuelle notamment… ». Certes, mais qui, dans les sociétés à religion d’État, fait perdurer le plus cet état de fait ? Et au nom de quoi ?
L’avocat Brahim Rachidi a osé, dans Le Soir de ce jour, énoncer « Mais l’obstacle encore une fois ici et qui pourrait entacher au libre arbitre de la personne en question, c’est le caractère musulman de notre société et ses valeurs morales conservatrices (…). Le code pénal n’a rien prévu pour le viol conjugal car dans une société musulmane, le fait qu’une femme refuse de coucher avec son mari n’est pas encore, ni tout le temps, toléré par ce dernier. Ceci dit, l’islam n’encourage pas la force. ». Certes, mais ne la tolère-t-il pas ? Toutes les religions interprètent, de fait, leur propre « tu ne tueras point »
Ceci n’a rien à voir avec l’Islam et encore moins avec le Coran.
1-)Celui qui commet un tel acte( le viol) doit etre puni, il n y a ni mariage ni rien du tout.
2-)Le consentement mutuel est une obligation et une condition dans le mariage musulman, et par consentement il faut préciser, c’est celui de la fille, et celui du pére ou de la mére.
Donc ce fait d’hiver est triste mais n’a rien a voir avec la religion, plutot avec des traditions et un code de la famille archaiques.
Et dire que l’islam qui est venue libéré les femmes a son époque, est devenue le bouc émissaire de tout les actes de violences que commettent les hommes.
[b]Je rejoint ce que dit Kheiro86, les interprétations des uns et des autres déservent les principales religions juives, chrétiennes et musulmanes (ordre chronologique)le consentement mutuel est la règle et bien sûr un certain nombre de névrosés détournent les écrits à leur profit.[/b]
« Suicide coranique » ?! Et puis la publicité d’un opérateur téléphonique…
C’est quoi ce ramassis de conneries ? Ayez de la peine pour la jeune victime, et arrêtez de déversez votre haine et votre islamophobie.
C’est faux ce que vous dites. C’est la presse marocaine écrite et online arabophone qui a couvert en long et en large l’histoire tragique et dramatique de cette jeune fille. Alaors ne dites pas des bétises SVP !!!!!
Les traditions et la religion sont souvent étroitement mêlées.Ce fait divers en est la parfaite illustration
PS: Qu’on laisse les vieux orthodoxes tranquilles..
Bonjour,
Je suis tout a fait d’accor avec Kheiro et Zelektron, cela na rien avoir avec l’islam.
By the way, j’ai une belle sœur qui vis presque la même chose. elle s’est marié avec un homme sans avoir le droit de dire aucun mot, ce type est malade (psychiquement), il la traitait avec violence, le frappait, le menaçait, elle ne pouvait rien dire. elle vient d’avoir le troisième enfant, juste avant son accouchement elle l’a frappé avec un couteau sur sa tête par tout avec des coup de mains, elle a eu un certificat de 21 jours. elle a fait une déclaration chez les gendarmes, mais malheureusement rien n’est fait. Maintenant avec 3 enfants , le dernier bébé est agé de 6 jours, elle a besoin d’aide pour ses enfants, et son mari qui se balade comme si il n a rien commis
EST CE QUE VOUS CONNAISSEZ SVP UNE ASSOCIATION OU UNE PRESSE QUI POURRA AIDER CETTE JEUNE MAMAN AVEC 3 ENFANTS??? Elle habite à IBZAZN ALHOUCEIMA prêt de KTAMA.
MERCI BEAUCOUP
Si vous avez une idée merci me contacter sur le 0665968730 MME ELMORABET
[b]KETAMA (Maroc?)[/b]
[b]une autre source:[/b]
[url]http://www.lefigaro.fr/international/2012/03/15/01003-20120315ARTFIG00733-le-maroc-choque-apres-le-suicide-d-une-jeune-fille-violee.php[/url]
Un Marocain sur deux souffre d’un trouble mental. La schizophrénie, à elle seule touche 300.000 Marocains. En contrepartie, le Maroc compte seulement 350 psychiatres et 1900 lits psychiatriques……
L`injustice envers cette pauvre femme est une chose, cela a émut tout le monde, mais le mot de suicide coranique est créé de toute piéce,le coran n`a rien avoir, la femme s`est suicidée à cause d`une loi marocaine et non pas musulmane soit disant conciliatrice qui nous oblige etrangement a se marier avec l`agresseur, la pauvre ne pouvait supporter cette loi insensible, mais dela oser avec facilité et gratuité irresponsable attaquer le coran est faire de l`amalgame!! je defie l`auteur de trouver le moindre verset dans le Sacré Coran qui en parle!!!pourquoi débaler cette haine,que servez vous, le Bien de l`Humanité vous croyez? c`est la meme haine et insensibilité du violeur envers l`integrité et l`humanité de cette femme que la haine de celui qui vient de profiter de ce drame pour attaquer l`ingrité du dernier testatment et les gens qui se declarent musulmans et non pas mahométans..le gars est vraisemblablement malade de la hantise du musulmnan en vehiculant les prejuges de l`inquisition du moyen age envers les musulmans, il faut accepter l`autre dans ses bon et mauvais coté mais sans le denaturer et mentir pour effrayer ceux qui ne lisent pas l`histoire!
Ah bon, Demasiado, ce serait uniquement une totale exception marocaine ?
Aucun autre clergé musulman que l’alaouite marocain n’appuyerait cette pratique ?
Les textes « sacrés » permettent en général toute interprétation et son contraire, quand on ne les tripatouille pas selon les besoins (politiques, économiques, autres) du moment.
Je ne pense pas que ce soit le christianisme (ou le protestantisme, ou la réforme orthodoxe) qui ait pu favoriser l’émergence de la libre-pensée mais il faut croire qu’elle s’est plutôt développée dans la zone d’influence chrétienne.
En français, mahométan et musulman sont parfaits synonymes, mais, effectivement, si l’on considère que les textes sacrés sont des créations humaines, autant plutôt les attribuer à ceux (et qu’on m’explique comment Mahomet s’est révélé tout d’un coup capable d’emprunter des traditions à diverses religions s’il était bien tel qu’on le décrit initialement) qui les font.
Il y a plusieurs lectures de l’histoire, et j’espère bien que, dans les pays musulmans, il se trouvera assez d’athées ou de croyants spiritualistes indépendants et non pas inféodés à l’une des variantes de l’islam pour faire évoluer les choses.
Quand vous aurez admis qu’il appartient à chacun de développer sa propre spiritualité sans se référer à aucun texte, vous aurez peut-être fait un pas en avant, non seulement pour vous-même, mais pour toutes et tous les autres.
Vous ètes des racistes j’ai comme une envie de vous dénoncer à la Halde…
(2nd degré)
Tombeur,
ça s’apprend de réfléchir et de se construire sans dieu et ce n’est pas facile. En 5 e, ma fille a fait Ramadan pendant… 3 heures, s’apercevant qu’avoir faim, ce n’était pas humain. Maintenant, elle porte ostensiblement une croix (quand il n’y a pas un christ embroché dessus…) et déclare qu’elle se mariera à l’église car elle croit en dieu. C’est ça, Chérie ! Quand on commencera à te faire avaler le catéchisme, je crois que tu vas hésiter. D’ailleurs, je lui ai signalé que l’on peut faire une super fête avec une superbe robe blanche et un énorme-grand voile, pour marquer un concubinage. Ce qui coûte moins cher en cas de mésentente. Quand on clouait un corbeau sur la porte de quelqu’un, à la campagne, je ne pense pas qu’il y avait un rapport avec la religion… Mais la connerie humaine, le vertige de la puissance, celui de s’imposer comme « chef de bande » (bien souvent le curé) sont trop tentant. Il n’y a pas si longtemps, on exorcisait encore dans nos campagnes au lieu de soigner, on faisait des processions, curé en tête, pour que tombe la divine flotte sur les terres z’asséchées. Nous ne valons pas mieux, même si nous avons un (petit) métro d’avance. Le combat ne fait que commencer mais il y a tant de fronts… Le Bled et le Petit Robert à la main, relisons Zola, Hugo et la clique.