L’OM, toujours engagé sur quatre tableaux, s’est qualifié sereinement contre Bourg-Péronnas (3-1) grâce à deux buts de Brandao.

 

 

 

Cette rencontre des huitièmes de finale de la Coupe de France aurait du se jouer la semaine dernière sur le terrain de Bourg-Péronnas. A cause du froid, le match s’est finalement déroulé ce mercredi à Marseille anéantissant tous les avantages d’un club de CFA contre un club de l’élite. Marseille s’évite en effet un terrain piégeux qu’il ne connaît pas et une ambiance hostile des petits stades de campagne. Dans son Vélodrome fétiche, Marseille a pu sereinement prendre le jeu à son compte, tout du moins la possession du ballon. Car les occasions ne furent pas nombreuses, les Marseillais devant faire face à des joueurs très solides et très courageux, malgré leurs évidentes faiblesses techniques, mises encore plus en évidence à cause d’un vent violé qui a balayé tout le terrain pendant toute la durée de la rencontre. Les hommes de Didier Deschamps ont respecté leurs adversaires, réputés comme joueurs, mais qui ont troqué leur beau jeu contre une stratégie un peu plus frileuse, mais diablement efficace. Pendant 25 minutes. Le temps que Brandao ne marque son quatrième but depuis son retour début janvier, à la réception d’un centre en cloche en première intention d’Azpilicueta, profitant d’une mésentente entre la défense et le gardien. Ce but réveilla un peu l’orgueil des Marseillais, jusqu’ici bien endormis, se contentant de faire tourner le ballon. Ils vont ainsi appuyer sur l’accélérateur et mettre en danger leurs adversaires dans leur surface. Les mêmes protagonistes sont tout proches de se remettre en évidence, mais le brésilien manque le but du chaos. Et alors que Bourg-Péronnas revenait quelque peu dans le coup grâce notamment à Dimitriou qui a trop tergiversé alors qu’il était seul au second poteau à la suite d’un corner mal renvoyé, c’est Marseille qui va doubler la mise juste avant le repos, anéantissant les espoirs des amateurs. Brandao, dont une tête avait heurté la barre transversale quelques minutes plus tôt, profite d’une feinte de Amalfitano sur la gauche pour demander le ballon dans les meilleurs conditions. L’ancien lorientais le sert idéalement et le brésilien pousse dans le but vide du droit. 

 

Ce but fait mal aux visiteurs qui ne parviennent pas à développer des actions de qualité contre des Marseillais très sérieux. Ces derniers vont d’ailleurs tuer tout suspense par l’intermédiare de Jordan Ayew, entré à la pause. Il ne lui a fallu que 9 minutes pour se mettre en évidence. Héritant d’un ballon de Cheyrou sur la gauche, il repique dans l’axe et décoche une frappa rasante du droit qui ne laisse aucune chance à Callamand, le portier de Bourg-Péronnas.  Le match, déjà à sens unique, perd alors peu à peu de son allant. Didier Deschamps en profite pour faire reposer quelques uns de ses cadres car les échéances dans le calendrier sont nombreuses avec la réception de Valenciennes et surtout le huitième de finale de la Ligue des Champions contre l’Inter Milan. Bourg-Péronnas finira par profiter de ce petit laisser aller pour marquer le but de l’honneur, rendant ainsi l’addition un peu moins salée. Definod tire un coup-franc à 30 mètres, contré par le mur. Le ballon revient par bonheur dans les pieds de Diaby qui fusille de près Bracigliano avec un tir du gauche. 

 

Cette victoire permet à Marseille de rester engagé sur quatre tableaux. Ce qui pourrait leur porter préjudice à terme. Dans le même temps, le PSG rattrapait aussi son match en retard de Coupe de France à Dijon. Auteurs d’un match propre mais sans véritable brio, les Parisiens s’imposent grâce à un but de Nene en début de match. Les Dijonais n’ont pas montré qu’ils croyaient en la qualification et n’ont pas su inquiéter les hommes de Carlo Ancelotti. 

 

En soirée, la Ligue des Champions reprenait ses droits. Le Zénith s’imposer in-extremis face aux portugais du Benfica (3-2) grâce à un but en fin de match de Shirokov. Enfin, le Milan AC étrille Arsenal à San Siro (4-0). Les Italiens ont été très efficaces dans un match dans lequel Arsenal a été complètement dominé. Les buts sont signés Boateng, Robinho (par deux fois) et Ibrahimovic sur penalty.