Situé en plein centre de l’une des plus belles villes d’Afrique, l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé, la capitale du Cameroun, a abrité du 28 janvier au 03 février, l’un des plus beaux rendez-vous culturel : le salon international de l’artisanat.
Plusieurs artisans venus de différents pays africains ont brillé par leurs présentations artisanales au cours de ce carrefour du donner et du recevoir. Même si certains media étrangers ont attribué la palme d’or aux productions africaines, il faut reconnaitre que celles du pays hôte, le Cameroun, n’étaient pas des moindres. Les productions artisanales de ce pays, exposées à l’occasion de ce grand évènement culturel, ont rivalisé d’adresse, les unes des autres. Déjà l’espace d’accueil avec ses bâtisses traditionnelles, a suscité non seulement une foule de spectateurs venus admirer les chefs d’œuvres artisanaux, mais aussi de nombreux visiteurs, parmi eux plusieurs touristes venus de tous les continents.
L’un des stands les plus visités dans cet événement culturel était celui de l’apiculture, où l’innovation sous le triple plan nutritionnel, médicinal et esthétique, n’avait l’ombre d’aucun doute. L’apiculture est l’élévage des abeilles, d’une part, pour l’exploitation des produits qu’elles élaborent ou mettent en réserve (miel, gelée royale, pollen, cire), d’autre part, pour la pollinisation des cultures. Elle est une activité pratiquée depuis la plus haute Antiquité et encore largement répandue, l’apiculture serait originaire du Proche-Orient. Il y a plusieurs millénaires, les premiers Égyptiens élevaient des abeilles et faisaient déjà le commerce du miel et de la cire le long de la côte orientale de l’Afrique. Aujourd’hui, comme elle nous a été présentée, pendant ce salon de l’artisanat, l’abeille a un impact considérable sur la survie de l’espèce humaine. Une vérité qui peut nous rappeler cette affirmation d’Albert Einstein : « si les abeilles venaient à disparaitre, de la terre, l’homme n’aura plus trois siècle de vie » d’où la valorisation de l’apiculture.