Le 19 juillet 2007, 23 Sud-coréens, membres d'une église presbytérienne, étaient enlevés en Afghanistan alors qu'ils se rendaient à un pèlerinage.
Les ravisseurs, des talibans qui réclament en échange de 8 otages, la libération de 8 de leurs hommes retenus par les autorités afghanes, avaient déjà abattu mercredi dernier un premier otage, un pasteur de 42 ans, dont le corps avait été abandonné le long d'une route.
Le gouvernement afghan qui n'a cessé de répéter que ce n'était pas sa politique de libérer des prisonniers et de se plier à ce type de chantage, a déjà menacé à plusieurs reprises d'intervenir militairement pour libérer les otages. Ce à quoi les talibans ont répondu qu'ils n'hésiteraient pas à tuer immédiatement tous leurs prisonniers… et, hélas, on sait qu'ils sont capables de le faire !
Les autorités afghanes avaient donc demandé un délai supplémentaire de 48 heures aux talibans pour « préparer le terrain à une solution acceptable », mais apparemment la patience des ravisseurs a atteint sa limite. Les talibans ont d'ailleurs fait savoir qu'ils n'avaient pas fixé pour le moment de nouvel ultimatum, mais si le gouvernement ne répondait pas à leurs exigences, ils tueraient d'autres otages !
Les heures semblent donc comptées pour trouver une solution et un moyen de faire libérer, d'une façon ou d'une autre, les 21 Sud-coréens toujours en vie. Il ne faut pas oublier non plus, qu'en plus de ce groupe, les talibans détiennent un ingénieur allemand et quatre de ses collègues afghans enlevés le 18 juillet 2007.