C’est une maladie que l’on croyait disparue depuis de nombreuses décennies des populations dites développées et voilà que de nombreux cas de gale sont signalées depuis quelques mois sur le territoire français.

 

Une étude menée par l’Institut de veille sanitaire (InVS), conclut à une nette recrudescence de la gale dans l’hexagone.

Cette pathologie est avant tout une maladie de peau, provoquée par un petit acarien dénommé sarcopte (scabiei hominis) qui provoquent de fortes démangeaisons et qui se transmet très rapidement à la suite d’un contact de peau à peau.

Très souvent considérée comme une maladie honteuse, car associée à un manque d’hygiène, elle peut toucher tous les âges et tous les milieux sociaux.

En fait il existe deux types de gale ; la première est généralement causée par 5 à 10 parasites, dès que le diagnostic précis est défini, elle peut être soignée très facilement par applications locales ou prise de comprimés et la seconde  est constituée par des millions de sarcoptes qui envahissent la peau et qui est beaucoup plus difficile et long à soigner.

La transmission  peut se faire soit au sein de la famille ou de la vie en collectivité  comme dans les établissements scolaires ou les maisons de retraite et essentiellement par des contacts directs avec une personne atteinte.

Après une période d’incubation de 2 à 3 semaines, la maladie se déclare par des démangeaisons qui sont plus importantes la nuit et qui peuvent former des lésions cutanées sur pratiquement tout le corps, sauf le dos et le visage.

Les produits locaux pour le traitement ne sont en général pas remboursés, de même que les produits de désinfection environnementale, seuls les comprimés d’ivermectine sont pris en charge à 65 %.

Ce qui fait que compte tenu d’un diagnostic assez tardif et d’un coût aussi bien individuel ou collectif de traitement, cette pathologie a largement de se développer et de se propager très rapidement dans la société.

Il convient donc d’être très vigilant sur l’apparition de petits boutons qui démangent et ne pas hésiter à consulter un médecin pour établir un diagnostic.