Le 25 novembre est la journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Journée de sensibilisation, d’information, d’espoir peut-être aussi. L’espoir que d’en parler aussi ouvertement puisse faire bouger les choses.
Après le ruban rouge du SIDA, le rose du cancer, il y a le blanc de la violence faite aux femmes. Porter un ruban blanc équivaut à un engagement personnel à ne jamais faire usage de la violence envers les femmes pas plus qu’à tolérer ou à garder le silence en présence de gestes violents commis envers les femmes et les filles.
De bien belles initiatives, pour tenter de changer le monde de cette violence gratuite et lâche.
Car elle est là, partout si omniprésente.
Hier cette jeune femme de 35 ans qui se retrouve à la rue avec son petit garçon de 13 mois suite à une situation de violence de plus en plus dangereuse. Aujourd’hui cette maman qui m’explique avoir été jetée dehors par son mari avec sa fille de 13 ans, en pleine nuit. Monsieur ayant abusé d’alcool s’est permis une nouvelle fois de lever la main sur elle, et a menacé sa fille. Ce matin, cet entretien avec cette maman qui ne comprend pas pourquoi sa fille a porté plainte lorsque son beau-père lui a cassé le poignet. Hier après-midi, cet entretien de l’horreur avec cette jeune fille de 19 ans, victime d’abus sexuels par un membre de sa famille lorsqu’elle était enfant, et en grave dépression actuellement.
J’ai beau baigner dedans, à aucun moment je ne la minimise. A chaque nouvelle situation, le vent de la révolte et du dégout, reste omniprésent. Ah cette lâche facilité de s’en prendre à plus faible que soit (faiblesse psychologique ou physique)….!!
Alors oui, tendre la main, aider, soutenir, accompagner, expliquer, qu’aucune vie ne mérite des coups, quels qu’ils soient. Être attentif, prévenir, informer… et ne jamais baisser les bras pour faire de ce monde de brutes, un monde de respect, tout simplement !
A quand Journée internationale pour l’élimination de la violence physque ou psychique faite aux hommes ?
De mêm qu’il y a des poupons hurlant qu’on aime tellement qu’on a envie de les jeter par la fenêtre tant leur souffrance nous fait mal, il y a des femmes tendrement aimées psychologiquement si violentes, si méprisantes de notre amour, que, faute de pouvoir/vouloir divorcer pour de nombreuse raisons, on a parfois, exaspérés, envie de les tuer.
Un proverbe oriental : « Quand tu rentres chez toi, frappes ta femme. Tu ne sais pas pourquoi, mais elle, elle le sait ! »
Désolé, je voulais la placer…
Le danger, quand on « baigne là-dedans » comme vous dites, c’est de voir le problème partout, de le croire omniprésent. Fort heureusement, c’est un problème qui reste rare, du moins, il n’y a pas des femmes battues à tous les coins de rue.
Aujourd’hui, la violence faîte aux femmes n’a pas/plus de fondement culturel. C’est le fait d’individus soit fous, soit alcooliques, soit les deux. Chaque cas doit donc être traité séparément. Il y aura toujours des cas, le 0 femmes battues, on ne le verra jamais.
En rendant le problème plus global, en le transformant en problème de société, vous permettez à l’homme tortionnaire de s’identifier à un groupe. Vous allez ainsi favoriser les comportements du type « je ne suis pas le seul, ce que je fais n’est pas bien grave ».
Je suis effarée et choquée par vos commentaires !!
Je suis assistante sociale et lire ça est intolérable.
Je ne rentrerai pas dans la polémique.
Juste des chiffres pour rappel:
90 % des meurtres qui touchent les femmes sont commis par leur compagnon. Ainsi, en France, près de 400 femmes meurent chaque année sous les coups de leur conjoint.
Pour les femmes de 16 à 44 ans, la violence conjugale est même la principale cause de décès et d’invalidité. Elle tue plus que le cancer, les accidents de la route et la guerre, selon des statistiques citées par un rapport du Conseil de l’Europe. En Europe, selon les pays, de 20 à 50 % de femmes sont victimes de violences conjugales ! Et chaque année, des milliers de femmes et d’enfants quittent le domicile familial en raison des abus dont ils sont victimes.
La violence conjugale est exercée à 99 % par des hommes sur des femmes et en privé. En France, une femme sur 10 qui vit en couple est victime de violences conjugales. Au niveau international, c’est une femme sur 5 qui est victime de violences conjugales.
Je partage votre indignation, Fata:le commentaire de Sprikrtik ne me fait même pas sourire et pourtant je suis adepte de l’humour noir.
Quant à vous, poisson Rouge, autant j’admire vos connaissances économiques et votre esprit de synthèse, autant certaines de vos positions vis à vis des minorités et des femmes me choquent sincèrement.La violence faites aux femmes n’est pas anecdotique, hélàs, méditez sur les chiffres donnés par Fata!!!
Je parlais, pour ma part de la France, seul pays ou j’ai vraiment une connaissance de terrain.
400 femmes sur une population de 60 millions d’individus. Donc largement derrière le cancer (environ 20000), les accidents de la route (1500), et les accidents domestiques (environ 10000).
Ne pas confondre la gravité du problème pour celui (en l’occurrence celle) qui le subit et la gravité en terme de nombre.
Une statistique de l’ordre de 5000, 10000 (sur 60 millions), ça commence à traduire un problème national. Une statistique de l’ordre de 100, 200, ça traduit de problèmes localisés, de cas isolés.
Dans un tel cas, je préfère de très loin donner des moyens plus ou moins en catimini des moyens aux professionnels tels que vous, afin d’avoir une action locale, individualisée, adaptée, plutôt que de porter le débat sur la scène publique, laquelle ne peut apporter que des réponses globales et inadaptées.
Faire la politique de l’autruche quand chaque jour plus d’une femme meurt sous les coups de son mari ou compagnon ne me semble pas approprié.
Ce ne sont pas des cas isolés, car il y a en plus tous les cas qu’on ne connait pas.
Il faut en parler pour la création de structures adaptées pour accueillir ces femmes dans des structures spécialisées. Il faut en parler pour justement arrêter de dire que ce sont des cas isolés, proches de la banalité. Frapper « celle qu’on aime » n’est pas normal, comme frapper son enfant d’ailleurs. Banaliser la violence est d’une violence intolérable.
Merci Siempre: votre comm me soulage…..!
goldenfish,
euh… such a shame, or misunderstanding (?) (i hope)
-don’t have any words to explain my indignation to those words
no more comment
sorry for this fata.
Le ti poulpe en superficielle profondeur
sourire fatigué
…