2ème expérience de nuit insolite : la yourte

Après avoir testé l’année dernière une nuit en famille dans une roulotte, l’envie de réitérer l’expérience d’une nuit dans un endroit inhabituel s’est imposée. Dès que l’occasion s’est présentée, j’ai donc recherché dans les sites de « gites insolites » ce qui conviendrait à notre petite famille.

J’ai été étonnamment surprise par la trouvaille faite grâce au net : une nuit pour notre petite famille de quatre à un prix défiant toute concurrence : 65 euros la nuit pour quatre personnes, petits déjeuners inclus.

Nous voilà donc parti pour l’aventure d’une nuit dans une yourte avec pour seules informations les quelques photos trouvées sur le site. J’avoue que le prix m’a fait me jeter tête baissée dans ce choix sans de plus amples recherches : et je fus loin d’être déçue !

Tout fut parfait grâce notamment à une nuit des plus agréables et un petit déjeuner des plus gouteux.

Cette yourte/gite se trouve dans le jardin d’une particulière. Cette dame, aimant accueillir les gens a trouvé cette idée d’acheter une yourte (pour un prix raisonnable), de l’aménager avec goût, de l’agrémenter d’une salle de bain particulière se trouvant dans le sous sol de sa maison, et d’une piscine à baquet, pour le plus grand plaisir des enfants.

Mais revenons-en à la yourte.

 

D’extérieur, cela ressemble tout simplement à une grande tente blanche mais de forme ronde, à l’exception d’une jolie porte en bois qui invite à entrer dans ce lieu si particulier.

Il faut se baisser pour entrer, mais une fois à l’intérieur, la hauteur est suffisante pour se tenir debout. Les tons sont oranges, et ce qui pourrait paraitre criard est finalement très charmant.

Le plafond de la yourte est sublime. L’ossature en bois peint et décoré selon les traditions se rejoint en une ouverture supérieure donnant sur le ciel, permettant d’éclairer les lieux, mais aussi en hiver d’évacuer les fumées du poêle qui est placé au centre de la yourte.

 

La yourte dans laquelle nous avons fait une halte était meublée d’un lit deux personnes et de deux lits une personne : idéal pour une famille ! Des tables de chevets, une armoire, deux malles, deux fauteuils, une petite table et des poufs meublent cette tente. C’est spacieux, on ne se sent absolument pas à l’étroit. De nombreux livres sur les yourtes et leurs coutumes sont à disposition des visiteurs, et j’avoue que ce fut un plaisir de s’y plonger.

J’ai pu y lire l’origine mongole de la yourte : cette tente est l’habitat des peuples nomades puisqu’il ne faut que peu de temps pour la monter et la démonter. Il est étonnant d’imaginer ces peuples y vivre par des températures extrêmes : le feutre caché sous la toile permet une excellente isolation.

La yourte est un espace fortement ritualisé, de son montage, son exposition, son ameublement à la façon dont on y pénètre et circule.

J’ai trouvé très intéressant, au-delà du côté insolite du lieu, d’y apprendre des informations sur un peuple qui était pour moi jusqu’ici méconnu.

Alors je ne peux que conseiller cette expérience de nuit particulière, qui pour moi et ma petite famille, a marqué nos mémoires.

 

 

-M- en tournée actuellement: il enflamme les foules !

Il y a 3 ans, j’assistai pour la première fois à un concert de –M-. On peut aimer un chanteur, son style, ses musiques, mais on ne peut le connaitre vraiment que lorsqu’on l’a vu sur scène.

En mars 2010, j’assistai donc au show sur scène de –M- lors de la sortie de son album « Mister Mystère ». J’avais été conquise, et l’avais d’ailleurs partagé avec grand enthousiasme :http://www.come4news.com/m-en-concert-artiste,-poete,-musicien,-guitariste-a-voir-903682

Alors, lors de la sortie de son dernier album « Îl » en novembre 2012, il était inévitable que je revive l’expérience de –M- en concert lors de sa nouvelle tournée. Ce fut chose faite jeudi soir, dans la salle comble du Millesium d’Epernay.

 

Une nouvelle fois, -M- m’a transporté facilement et rapidement dans son univers loufoque et poétique. Trois personnes sur scène : Mathieu Chédid, son bassiste Brad Thomas Ackley, et son batteur Lawrence Clais. Rien à voir avec son show familial de 2010 !

Pourtant, il n’en faut pas plus à –M- pour mettre une ambiance de feu, et enchanter son public avec des titres de son nouvel album, mais aussi avec un grand nombre de titres anciens, pour le plus grand bonheur des fans de longue date.

-M- est impressionnant : il est en mouvement incessant : il chante, joue de la guitare à n’en plus finir, saute, court, grimpe, traverse la foule…. Il partage avec nous une énergie débordante.

 

Il s’adresse à son public avec amour et proximité. Il veut le faire profiter un maximum en utilisant à plusieurs reprises un petit bout de scène fendant la foule : une première fois seul avec un clavier où il va nous enchanter et nous faire chanter des tas d’extrait de ses plus belles chansons, et une autre fois avec ses 2 musiciens pour de nouveau nous faire participer au plus près de la fête. Car aller à un concert de -M-, c’est ça: faire la fête ! On fête la musique pendant plus de 2 heures à en avoir mal aux pieds de sauter et de danser, aux mains d’applaudir, et à en perdre la voix. Car -M- ne chante pas seul… on chante tous ensemble…

-M- a cette énergie communicative, cette sensibilité poétique, cette volonté de nous offrir des petits bouts de lui. Par exemple, il va rendre un hommage à sa grand-mère Andrée Chédid en partageant "Je dis Aime" écrite avec elle , ou nous faire chanter la chanson pour sa mère "Baia". Il nous parle de sa famille : son père, sa grand-mère, sa fille, les remercie chaleureusement pour ce qu’il est.

Le public semble conquis, du début  à la fin, avec cette impression de faire aussi partie d’une grande famille : les fans de –M-.

-M- fait d’ailleurs monter sur scène 2 guitaristes amateurs du coin, ayant remporté un concours qu’il a organisé via internet. Pour chaque concert, il a sélectionné un gagnant, et partage avec lui un moment de guitare !

J’allais oublier de parler des jeux de lumière, avec les nouvelles lunettes de –M-, qui donnent cette impression de soleil, dans l’obscurité de la salle: la lumière est là…. La simplicité des décors, en M bien sur, sont en accord avec la simplicité humaine du personnage.

 

Les messages passent : l’importance de la bienveillance, de changer pour être meilleur pour l’Homme et la planète.

-M-, on aime ou on n’aime pas. Mais quand on aime, le voir sur scène est une expérience humaine hors du commun et indispensable pour comprendre son univers qui pourrait paraitre décalé, mais aussi pour partager tant avec lui qu’avec ses fans un moment hors du temps. Il a cette capacité de partage d’émotions intenses qu’il faut vivre au moins une fois !

 

De la délicatesse pour 2013

Envie de délicatesse pour 2013…

  • La délicatesse : Qualité de ce qui est agréable au gout, grande finesse, élégant.

Sensibilité, aptitude à juger finement de ce qui regarde les sens ou l’esprit.

  • Comédie sentimentale réalisé en 2011 par Stéphane Foenkinos David Foenkinos.

« Nathalie a tout pour être heureuse. Elle est jeune, belle, et file le parfait amour. La mort accidentelle de son mari va couper son élan. Pendant des années, elle va s’investir dans son travail, se sentir en parenthèse de sa vie sensuelle. Mais subitement, sans qu’elle comprenne vraiment pourquoi, elle embrasse un de ses collègues. Markus, un homme très atypique. S’ensuit alors la valse sentimentale de ce couple hautement improbable qui va susciter interrogation et agressivité au sein de l’entreprise. Choisit-on vraiment par quel moyen on renaît à la vie ? Nathalie et Markus vont finir par fuir pour vivre leur histoire et leur émerveillement à l’abri de tout. Cette histoire de renaissance est aussi celle de l’étrangeté amoureuse. » Allociné

 

Un jour, deux personnes se rencontrent, Audrey Tautou, touchante de fragilité, et François Damiens, touchant de sincérité, et sans savoir pourquoi, un lien se crée.

Y a-t-il besoin de se ressembler pour que des affinités naissent ?

Ce film pose les questions qu’il faut sur le sujet de l’amour et sur le regard des autres parfois si lourd, si insupportable. Et au lieu de crier « L’amour est aveugle », j’ai envie de crier « l’amour est vrai ».

En quoi doit-on obtenir l’approbation de l’autre pour aimer et pour s’aimer ? Et quand je dis l’autre, je parle de la Société.

C’est évident dans ce film. L’attirance est là, mais l’histoire ne peut pas exister, et chaque acteur se le dit. Elle, car c’est inconcevable d’aimer ce grand suédois sans style. Lui, car c’est inconcevable d’être aimé par une femme si « parfaite ».

Pourtant, son regard à lui, l’homme, est délicat. Ses paroles le sont encore plus et ses gestes, suivent cette tendance à la délicatesse oubliée. Et c’est peut-être pour cela que leur histoire peut exister. C’est en tout cas ce que j’ai envie de croire. Comme si enfin l’important revenait au devant de la scène. La tendresse, l’humour, le partage, la sincérité, la patience, les attentions délicates.

Ce n’est pas du romantisme, non, c’est bien de la délicatesse. Il la comprend consciemment ou pas, et donc sait ce qui lui fera plaisir, ce qui lui fera du bien, ce qui les fera avancer.

Tout amour devrait être comme cela, bien loin des apparences, des quand dira-t-on, de l’aval des autres. Comment une meilleure amie peut-elle donner son avis au premier regard ?

Notre monde se permet de juger trop vite. Et c’est bien souvent l’injustice qui en est la conséquence. Et qui dit injustice, dit souffrance.

Notre monde est individualiste. Dans le film, comme dans la vie, les salariés des entreprises travaillent ensemble mais ne se connaissent pas. Ils ne connaissent pas le nom de l’employé du bureau d’à côté, ils sont des numéros d’étage, des numéros de dossiers… et rien d’autre.

C’est un triste monde sans chaleur humaine et sans délicatesse. On est tous là, à partager le même monde, mais sans nécessairement de liens.

J’ai regardé ce film pour la 2ème fois et pour la 2ème fois j’ai été séduite.

 

Et j’ai envie de rêver d’un monde comme ça pour 2013. Un monde où un homme tombe amoureux d’un baiser, d’une nuque. Un monde où une femme tombe amoureuse d’une délicate intention. Un monde où toutes les histoires sont belles, aussi incongrues soient-elles. Un monde où la valeur des choses se situe dans l’histoire de l’autre, dans ses sentiments. Un monde où on parle d’amour comme de cœur qui bat, de regards qui se croisent, de mains qui se touchent, de bouches qui se découvrent avec poésie et délicatesse.

Un monde fait de rencontres inattendues, improbables. Un monde où le « je pourrais partir en vacances dans vos cheveux » remplacerait toutes les gaucheries masculines de séduction.

Un monde où hommes et femmes apprendraient à s’aimer, sans arrière pensée.

Délicatesse et sincérité seraient les valeurs de ce monde.

Je vous les souhaite pour cette toute nouvelle année.

 

Barcella en Ardennes, et partout ailleurs

Il y a 2 ans, pour la symbolique somme de 3 euros, j’ai pu profiter d’une soirée bien agréable en compagnie de Barcella, chanteur Rémois. Aujourd’hui, je vous mets au défi de trouver une place pour un de ses concert à un tel prix !!!

C’est à Revin, petite ville ouvrière Ardennaise qu’il m’avait conquise. Cet amoureux des mots et jeux de mots, éblouit son public par son imagination habile et son humour sans retenue. Sa musique nous entraine dans un univers nouveau et surprenant !

 

Continuer la lecture de « Barcella en Ardennes, et partout ailleurs »

J’ai décoré une urne à enveloppe

 

Cet été, ma grande sœur m’a confié la tache de décorer son urne à enveloppe pour son futur mariage. Flattée, j’ai tentée de faire au mieux !

Le mariage étant prévu le jour de l’automne, et le thème étant "nature", les idées étaient nombreuses.

Alors, un beau jour d’août, je me suis installée en terrasse, et ai rassemblé tout ce que j’avais de "nature" à la maison de couleur vert et chocolat.

Ma première idée a été des papillons…. j’ai donc mis à mort quelques bijoux, pour la bonne cause !

1 paire de boucle d’oreille et 2 colliers m’ont offerts leurs papillons dans les couleurs adéquates ! Puis, un autre collier a fait les frais de cette idée avec cette grosse fleur dans le vert parfait !

Ensuite, mon homme étant en train de rentrer du bois non loin de moi, il m’a soufflé l’idée des écorces, que j’ai trouvé excellente.

Pas plus nature que des écorces de bois ! J’ai donc choisi les plus jolies, puis avec beaucoup de mal je les ai collé… vive la super glue…

Chaque face de la boite a eut droit à son écorce…


Enfin, j’avais ramené sur la route de retour des vacances des épis de blés…. j’ai trouvé l’allusion marrante, alors la "boite à blé" a eu droit à son épis de blé, que j’ai coincé dans un "vase" en écorce…


Quelques feuilles d’or pour signer et immortaliser mon œuvre, et encore un côté de terminé !

Des pommes de pin (ramassées dans un parc Lyonnais cet été ! )ont donné une dernière touche automnale à cette urne.

Enfin, un "merci" découpé dans des feuilles couleur or a finalisé la boite, avec l’idée de remercier les futurs donneurs d’enveloppes, mais aussi pour remercier ma grande sœur de m’avoir confié les yeux fermés cette tache !


Le jour J, il me semble que l’effet de mon "œuvre" fut positif ! Elle a plu, ma boite made in fata !

Je ne suis pas manuelle pour 1 sou, mais un peu d’imagination, de la patience, et l’envie de faire plaisir m’a permis de réaliser ce petit travail dont je fus fière !

 

un drame prévisible

Aujourd’hui, je suis écœurée… et quand je suis écœurée, je ne peux me soulager qu’en prenant la plume.

A l’heure qu’il est, un petit garçon de 10 ans est allongé sur un lit d’hôpital, dans le coma. Il est entouré par ses parents, des parents désespérés, comme on peut l’imaginer.

Il y a une semaine, ce petit garçon, à 23 heures, tombait du balcon de son immeuble. Une chute de 3 étages… Évènement dramatique, mais malheureusement prévisible.

Non, ce n’est pas un enfant qui a voulu se suicider. Non, ce n’est pas un drame de violence familiale.

C’est un drame consécutif de la lourdeur administrative, de la discrimination au handicap, du manque de moyens des structures spécialisées.

J’avais malheureusement prédit ce drame, en espérant de toute mon âme que jamais cela n’arriverait. J’avais avec une collègue tenté de l’éviter, mais face aux institutions, nous sommes toutes petites, pour ne pas dire insignifiantes. J’avais pris ma plume, pour notifier que cet enfant et cette famille était à bout de souffle, et avait un besoin urgent d’une prise en charge, sans quoi un drame arrivait. On m’a entendu…. pour à nouveau faire une pirouette et abandonner.

Je suis écœurée qu’un enfant handicapé soit abandonné par les structures qui devraient mettre tout en œuvre pour l’aider. L’école a pris cet enfant jusqu’à ses 6 ans, dans une scolarité aménagée, réduite. Mais à ces 6 ans, les troubles du comportement de cet enfant sont tels, qu’une notification de la MDPH l’oriente dans un établissement sanitaire. 15 jours passés dans cet établissement, l’équipe se rend compte qu’elle est insuffisante et non adaptée aux troubles de l’enfant. Il rentre donc chez lui, et cela fait 4 ans que cela dure.

4 ans que les parents tentent de comprendre pourquoi leur enfant est différent. 4 ans qu’ils l’emmènent faire divers examens chez des spécialistes, 4 ans qu’ils tentent des prises en charge en centre de jour sans succès, 4 ans qu’ils essayent des traitements. 4 ans qu’ils surveillent 24h/24 cet enfant agité, qui physiquement va bien, grandit, devient un beau garçon de 10 ans.

Et puis, 1 seconde d’inattention a suffit pour qu’il saute, qu’il plonge dans le vide sans en connaitre les conséquences. Et voilà un enfant dans le coma, et des parents remplis de culpabilité car ils ont lâché des yeux leur enfant 1 seconde…

Alors je trouve ça dramatique. Je suis écœurée, en colère, triste. Tout se mélange dans ma tête, du premier jour où j’ai vu cette maman désespérée et cet enfant plus qu’agité, à la dernière fois où j’ai échangé avec le médecin neurologue, aussi désemparé que moi.

Parce que la réalité est là. Si on habite un département loin de tout, dépourvu de structures adaptées, si on ne maitrise pas assez la langue française pour pouvoir se battre becs et ongles, et bien on est abandonné.

Là où les beaux discours expliquent le droit à…, ailleurs, la réalité est toute autre, malgré un nombre de démarches incalculable.

J’espère de tout cœur que ce jeune garçon va sortir du coma sans séquelles et que ce dramatique accident va servir les parents dans le sens d’une prise en charge de leur enfant. Mais il est horrible de devoir en arriver là….

 

Comment manger gratuitement: en glanant tout simplement !

Par un hasard de la vie, mon mari, grâce à son nouvel entourage professionnel, a découvert la méthode plus qu’économique du "glanage". Pour la 2ème année consécutive, il passe en cette fin aout ses après-midis libres à glaner dans les champs de pommes de terre, d’oignons et d’échalotes.

L’action réglementée de glaner consiste à exercer, en France, sur une terre dont on n’est ni preneur ni propriétaire, un droit d’usage sur les productions agricoles. L’article R.26 10éme du code pénal : « […]seront punis d’amende, depuis 30 F jusqu’à 250 F inclusivement […] ceux qui, sans autre circonstance, auront glané, râtelé ou grappillé dans les champs non encore entièrement dépouillés et vidés de leurs récoltes, ou avant le moment du lever ou après celui du coucher du soleil[…] »

Ainsi, les agriculteurs récoltent, puis laissent au sol dans leur champs soit ce qui n’a pas été ramassé par leurs machines, soit les récoltes abimées par la grêle par exemple, ou hors calibre.

Cette année, des champs entiers d’oignons sont voués à la pourriture à cause des orages de grêles.


Heureusement, afin d’éviter ce gaspillage énorme, les courageux du coin s’y arrêtent et ramassent à même le sol la récolte abandonnée. On peut donc voir nombreuses voitures le long des champs, et nombreux ramasseurs à l’œuvre à tout moment de la journée.

Est-il honteux d’aller les ramasser (en sachant que c’est autorisé par la loi, et par les agriculteurs locaux), tant que c’est pour notre usage personnel, et non pour en faire commerce ?

Il serait plus intelligent de réserver ces récoltes aux plus nécessiteux (associations par exemple), mais peut-être cela se fait-il dans certains endroits ?


Toujours est-il que telle la famille fourmi, nous préparons notre hiver avec cette récolte glanée. Car c’est par centaine de kilos que cela peut se faire dans le département de l’Aube, où mon mari opère. Alors on fait des heureux, parmi notre famille et nos amis: le bonheur ne vaut que s’il est partagé, non ?!

Cela ne nous aura couté que quelques heures de mal de dos et quelques coups de soleil à ramasser, puis trier afin d’éviter la pourriture. Mais nous ne pensons pas avoir perdu notre temps, puisque nous ne débourserons pas 1 centime pour notre consommation de pomme de terre, oignons et échalotes pendant au moins une nouvelle année, voilà une belle économie en ces temps de crise !

 

Le lac d’Allos

 

Vacances prises au hasard, opportunité du net, nous sommes allés cette année à la Foux d’Allos, près du village d’Allos, et à quelques kilomètres du merveilleux site du lac d’Allos. Ce sera sans conteste la plus belle journée de nos vacances, et le plus beau lieu visité depuis longtemps.

Ce lac ce situe dans le parc naturel du Mercantour. Donc, site protégé, l’accès y est réglementé. Pour y parvenir, il faut… marcher ! En fait, il y a 2 options: soit une randonnée de 2h  pour éviter de payer l’accès à une route nous rapprochant du parking situé à 3/4 d’heure de marche du lac, soit sortir 6 euros.


La randonnée de 3/4 d’heure est agréable, malgré le dénivelé et le chemin rocheux. Des panneaux tout au long de cette route nous informe sur l’évolution du site. On y apprend notamment le pourquoi des cyprès tordus.

Nous avons eu l’immense chance de voir passer devant nous un chamois ! Il a dévalé le bois, s’est arrêté sur notre chemin, comme s’il voulait qu’on l’admire, et a continué très rapidement sa route: quelle rencontre !

La ballade est riche de plantes, fleurs de toutes sortes et couleurs, ainsi que de papillons qui s’envolent par dizaines à chaque pas. C’est impressionnant de voir autant de couleurs, que ce soit dans les plantes que dans les papillons ! J’habite pourtant un département très "vert", mais malgré cela, il y a bien longtemps que je n’avais vu tant de couleurs dans la nature !  C’est un réel plaisir pour les yeux.


Je n’oublie pas les marmottes, dont j’ai parlé dans mon précédent article, qui nous annonce la haute altitude et la proximité du lac.

Enfin la randonnée touche à sa fin. Nous voilà devant cette étendue bleue, magnifique et silencieuse, (car même les nombreux touristes qui font cette expédition respecte le silence du site !).


Le lac d’Allos, plus grand lac naturel d’altitude d’Europe (2228m), est un véritable joyau.
Enfant des glaciers de l’ère quaternaire, issu de la fonte des neiges et de sources, le lac d Allos d’une superficie de 54ha, atteint la profondeur de 48m. Milieu d’une extrême fragilité, il abrite la truite fario et l’omble chevalier, qui a été pêchée au filet jusqu’à la création du parc du Mercantour en 1979. Ses eaux sont évacuées par un passage souterrain naturel, qui aboutit à la source du Chadoulin, dont les eaux rejoignent celles du Verdon.


Mis à part un refuge (avec terrasse donnant sur le lac), une mini chapelle de pierre construite à même un éboulement de rochers, et une baraque avec toilettes naturelles), la nature règne.

 

 

C’est un site merveilleux à ne pas manquer. L’admirer nous offre sérénité et bien être.


 

 

A voir si vous passez dans le coin !

 

Rencontre avec les marmottes

 


 

Il y a 3 ans, lors de nos premières vacances à la montagne, nous pensions que les marmottes étaient comme bien d’autres animaux, invisibles au touriste. Pourtant, en allant au Mont Cenis, nous avions pu les voir à la sortie de leur terrier, de loin, et avec de bons yeux. Cela avait été un réel bonheur que de pouvoir les admirer ailleurs que dans les étalages des boutiques de souvenirs.

Cette année, on a été servi ! Nous n’étions pas encore arrivés  à destination que j’en avais déjà vu 2 sur les bords de la route tortueuse du col d’Allos.

Et que dire de notre première randonnée !! A droite, à gauche, partout ! Tout autour de nous ! Chaque marque de terre dans les champs est le terrier d’une famille de marmottes. Pas intimidées, elles se prélassent au soleil, nous font écouter leur chant siffleur, et se laissent photographier. Alors, on se sent intrus, en terre inconnue: en terre marmotte…

Lorsque nous décidons de visiter le magnifique Lac d’Allos, plus grand lac naturel en altitude d’Europe, nous pouvons même les filmer. Elles s’approchent de nous, et jouent les stars, à tour de rôle. C’est un tel moment magique que même les enfants savent garder le silence.

Alors si comme nous, vous appréciez les marmottes et voulez les apercevoir, il faut prendre de l’altitude, car la marmotte vit dans les montagnes entre 1 300 et 3 000 mètres d’altitude. Elle s’adapte à ce milieu d’altitude où elle se cache de l’homme, et aux températures variables été comme hiver.  La marmotte hiberne presque 6 mois. En automne elle mange énormément pour constituer les réserves de graisse qui lui permettront de survivre. Pour ne pas brûler ses réserves trop vite elle vit au ralenti. En hiver, son cœur bat très lentement : il passe de 160 à 45 pulsations par minute, et sa température de 36 °c à 4 °c. Elle se réveille environ toutes les quatre semaines pour faire ses besoins. S’il fait moins de 3°c sous terre, la marmotte doit se réveiller et bouger pour ne pas mourir de froid.

Impressionnante cette nature ! La montagne nous offre bien des trésors….

 

 

Pause vacances à Solutré

 

Moi et la route, ça fait 2, alors cette année, on a décidé de couper la poire en 2, autant à l’aller, qu’au retour. S’arrêter à 5 heures de parcours ne fut pas une mince affaire pour organiser cela, callé en géographie comme nous sommes.

Pourtant, on a trouvé un coin très sympa, avec site à visiter et première randonnée, histoire de préparer nos mollets à nos vacances à la montagne.

 


 

 

Nous nous sommes arrêtés à Pouilly Fuissé, au beau milieu des vignes, dans un petit village bien sympathique, et avec l’avantage d’avoir un musée de la préhistoire, et la Roche de Solutré.

 

 


 

 

Nous avons beaucoup apprécié le musée, où une partie centrale est réservée aux enfants avec jeux et découvertes. Nous avons aussi aimé replonger dans notre histoire très très ancienne en parcourant ce site, certes pas très grand, mais agréable et riche par son espace intérieur, mais aussi par ses jardins.

Puis, prenant notre courage à 2 mains, nous avons entamé notre marche jusqu’au sommet de la Roche de Solutré, après avoir regardé photos et vidéos de François Mitterrand, faire cette rituelle ascension, à chaque Pentecôte, pendant de très nombreuses années.

 

 


 

 

La ballade est agréable,  on peut même apercevoir des troupeaux de chevaux, nous rappelant, comme nous venons de le voir au musée, que ce site préhistorique servit de lieu de passage pour les troupeaux de chevaux sauvages qui allaient boire dans la Saône et que chassaient les hommes pendant l’ère Paléolithique, ainsi que de la légende de la « chasse à l’abîme » selon laquelle les hommes préhistoriques vivant près de Solutré pourchassaient les chevaux pour les pousser à se précipiter du haut de la Roche.

Tout au long de notre marche qui dure environ une heure, la vue sur les environs est superbe.

Les touristes ne sont pas nombreux, et on peut donc aisément profiter des lieux, et de ce premier jour de vacances.

Nous avons ensuite rejoins une chambre d’hôte, "au bout du monde", où le calme et la gentillesse de nos hôtes nous a ravit !