L’Angola vient de fermer sa frontière avec la République Démocratique du Congo frappée par le terrible virus Ebola depuis fin novembre. Cette mesure suffira-t-elle pour endiguer le processus de propagation? 

Le virus Ebola se caractérise par une mort foudroyante dans plus de 70% des cas à la suite d’une fièvre hémorragique. Il est extrêmement contagieux  et il n’existe aucun remède, aucun vaccin pour le combattre.

Par le passé, ce fléau a décimé des milliers de vies notamment dans l’ex-Zaïre.

 

Les origines exactes du virus sont encore méconnues bien que la piste des primates soit la plus plausible. Les chercheurs de l’institut Pasteur ont en effet mis en évidence que la manipulation de prélèvements de chimpanzés avait causé la mort d’une personne.

De manière générale, la transmission a donc lieu par contact direct par le biais des liquides organiques (sang, sperme, excrétions, salive). La seule solution pour endiguer le processus de propagation est l’isolement des victimes.

 

Tant que la source même du virus n’aura pas été découverte, l’épidémie réapparaîtra au gré des contacts entre humains et populations de primates infectés. Le scénario catastrophe serait que les flux migratoires dispersent le virus dans le monde au gré des déplacements d’individus touchés ou par le transport d’espèces animales contaminées vers un zoo ou une réserve.

Prudence donc si vous devez vous rendre en Afrique dans les prochaines semaines. L’organisation mondiale de la santé (O.M.S.) ne cache pas son inquiétude tant les morts se multiplient ces derniers jours dans la République Démocratique du Congo.