En bouclant l'exercice 2008 à une probante 6° place, le Losc passe les fêtes au chaud et peut même saliver d'avance sur l'année 2009. Un résultat à mi-parcours plutôt surprenant après la saignée de l'été dernier mais pas immérité à la vue des prestations proposées par les hommes de Rudy Garcia.

On notera au passage qu'avec un budget de 50 millions d'euros, le Président Seydoux fait aussi bien que l'OM et ses 85 millions. A exposition médiatique sans commune mesure bien entendu…

Le second, Bordeaux, à trois points, voilà qui témoigne de 19 journées pour le moins compétitives cloturées brillament par deux succés à Nice et face au Havre.

Pour envisager une telle performance, il fallait quelques talents de visionnaire pour envisager que :
– Malicki fasse a 35 ans une première saison titulaire plus qu'acceptable
– Rami s'impose si vite comme un des meilleurs défenseurs centraux français
– Bastos survole son côté gauche et fracasse les coup francs lointains en emmenant son homologue Obraniak dans son sillage, 15 buts à eux deux…
Sans compter que Mathieu Debuchy, milieu de formation s'impose en arrière droit tandis qu'Emmerson renvoyait l'emblématique Tafforeau.
Pour y croire, on pouvait s'appuyer sur un milieu de terrain prometteur Mavuba-Cabaye-Balmont prometteur et… qui n'a pas déçu même s'ils ne jouent pas toujours bien ensemble… Avec en bonus l'éclosion de Hazard qui peut tout casser d'ici juin.

Et puis l'on comptait beaucoup sur le renouveau de l'attaque des dogues avec les arrivées des confirmés De Mélo et Vittek en soutien de Frau et Fauvergue. Avec un bilan famélique de… 4 buts à eux 4, le déclic est pour le moins espéré en seconde partie de saison.
Mais c'est finalement le principal enseignement de cette trêve, Lille a beaucoup souffert de blessés en défense dés l'entame avant de subir de multiples absences offensives sur la fin.
Bref sans surjouer ni réussite exceptionnelle Rudy Garcia développe un jeu séduisant et tourné vers l'attaque en obtenant des résultats. Bien réjouissant donc pour les supporters fidèles et parfois inquiets qui peuvent même se mettre à émettre aussi des voeux, celui d'un parcours en coupe de France serait par exemple un beau cadeau après des années de disette.

Le tout avec un serial-buteur enfin, père Noël, on en va tout de même pas trop en demander… déjà que vos petits lutins doivent commencer le nouveau stade…