Le Président du groupe d'étude sur les sectes à l'Assemblée Nationale Philippe Vuilque a été interviewé par VSD concernant la dette fiscale des témoins de Jéhovah. Une petite dérive.

Philippe Vuilque n'en est pas à sa première.

Aujourd'hui dans VSD, le voici interviewé concernant la dette fiscale des Témoins de Jéhovah. L'affaire est comme on le sait entre les mains de la Cour Européenne des Droits de l'Homme, dont les décisions ont ces derniers temps plutôt défavorables aux ennemis de la liberté de conscience européens.

Sans rentrer dans les détails de cette affaire, l'interview révèle quelques travers intéressants. Je n'en relèverai qu'un : "Néanmoins, ce n'est un secret pour personne : certains, au gouvernement, ne considèrent pas comme une priorité la lutte contre les sectes, voire que cela ne sert à rien." (La faute de grammaire n'est pas de mon fait.)

Après quelques années passées à nous faire croire que les acharnés "antisectes" ne luttaient plus contre "les sectes", mais contre les dérives sectaires, afin qu'on oublia qu'ils violaient allègrement l'article 18 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, Philippe Vuilque dérape… Chassez le naturel il revient au galop.

Ceci assorti à un constat d'échec, évident si l'on considère la lassitude de la majorité des hommes politiques face aux rengaines de quelques irréductibles totalitaires.

Il est bon ici de rappeler un extrait de la circulaire du 25 février 2008 de la Ministre de l'intérieur :
« …La notion de secte, certes couramment utilisée, est une notion de fait et non de droit. Au regard du droit, l'appartenance à un mouvement quel qu'il soit relève d'abord d'une opinion, dont la liberté est un principe constitutionnel… Conformément aux principes républicains, la lutte contre les dérives sectaires n'a pas pour but de stigmatiser des courants de pensée. »

Il faut parfois répéter souvent la même chose pour que certains finissent par comprendre…