La violence fait partie intégrante de notre quotidien.

Comment s'étonner de voir rejaillir cette violence dans le milieu éducatif. Les faits ne sont pas d'aujourd'hui ou d'hier, une lente agonie, sur fond de batailles médiatiques, des Ministres de l'Education Nationale, s'étant succédé depuis plusieurs décennies. Cette nouvelle agression n'est que le fruit d'un imbroglio sans fin. […/…]

Trois éléves poignardés par un camarade de classe, agé de 15 ou 16 ans, une information qui interpelle nos consciences.

La réforme de l'Education Nationale ne devrait-elle pas être précéder par la réforme de la discipline parentale. L'éducation commence dés le plus jeune age, dans le giron familial. En inculquant certains principes de discipline, de respect, bien des problémes seraient réglés. La volonté de vouloir diaboliser les jeunes de banlieue, à la victimisation des éléves, de concentrer l'attentions sur certains établissements dits sensibles…

Le role d'un enseignant ne passe-t-il pas par se faire respecter de ses éléves ?

Comment vouloir prétendre enseigner son savoir en ne pouvant instaurer une certaine forme de discipline. Le travail d'enseignant a de quoi rebuter le plus commun des mortels. De vocation, à une époque pas si lointaine, le métier d'enseignant se révéle une véritable sinécure, et pour certains, un véritable parcours du combattant.

Professeurs régulièrement insultés, tabassés…Quel visage prend notre société. La dérive prend des proportions grandissantes, et si un beau jour, on ne veut pas que nos écoles, colléges, lycées ressemblent à des forteresses…détecteurs de métaux, fouilles, services de sécurité, etc…

La responsabilisation prend bien ses sources dans le giron familial. L'enfant sans autorité parental perd toute notion de discipline, et donc il ne faut pas s'étonner de voir notre quotidien parsemé de faits divers répugnants. Le phénoméne de violence à l'école perdure et n'a pas de quoi soulever l'optimisme.

Sans une vaste concertation avec tous les tenants et aboutissants, je ne vois pas comment une réforme quelconque pourrait modifer la donne. C'est par une vaste responsabilisation que la situation s'améliorera. Pourquoi ne pas créer un Grenelle de l'Education Nationale ?

Il ne faut pas tomber non plus dans le piége de l'insécurité. Les écoles ne sont pas encore des coupe-gorge. Mais il faut réagir ensemble, et le gouvernement se doit de partager les responsabilités avec l'ensemble des citoyens. On ne peut réformer sans passer par une consultation générale, sans quoi la dite réforme ne portera qu'un nom, et n'aura aucune incidence sur le délabrement de l'Education Nationale.

De réformes en réformes…la situation stagne et cela est inadmissible. Voulir redonner le goût du travail à notre pays, passe d'abord par redonner un sens à l'éducation. En arrivant sur le marché du travail, un jeune doit être compétitif. Il faut revaloriser l'apprentissage. Les jeunes en difficulté, en échec scolaire, plutôt que de les voir perdre leurs marques, et laisser l'oisiveté s'installer…