Et si les politiciens ivoiriens mettaient un peu d’eau dans leur vin ?

La vie d’une nation, d’une vraie nation, empruntant la voie du développement est toujours faite d’embûches, d’antagonistes, de sang et autre. Nul pays, ayant atteint le stade de développement, ne peut dire le contraire. Alors pourquoi alors les nouvelles autorités ivoiriennes mettent-elles trop l’accent sur le TPI et autres pour le règlement de leurs problèmes internes.

Ceux qu’elles poursuivent aujourd’hui ne sont-ils pas leurs alliés d’hier ? Nous avons été de ceux qui, depuis 1990, avons écrit dans les divers journaux nationaux comme internationaux pour inviter les ivoiriens à la non-violence quant à ce nouveau vent qui venait de souffler sur le pays du nom de «multipartisme». De même à condamner le coup d’Etat de 1999 ayant renversé le Président Henri Konan Bédié.  Aujourd’hui, hélas ! à force de mener une lutte illimitée derrière l’enrichissement en outrance, voilà où les politiciens ont entraîné cette belle cité de l’ivoire !

 

 

 

                                                                                                     

Pour que la nouvelle Côte d’Ivoire démarre véritablement, il faut libérer sans condition tous les prisonniers politiques. Car de 1960 jusqu’à maintenant, aucun dirigeant ivoirien ne peut dire qu’il a eu la main blanche ! Il nous faut aller chaque fois de l’avant, poser des pas qui ne ressemblent pas aux faits de 1963, où beaucoup de cadres ivoiriens ont été mis en prison injustement par le Président Félix Houphouët Boigny.  Ce dont la population a besoin, c’est la tranquillité pour mener à bien ses activités.

Au niveau de la sécurité, l’Etat ivoirien doit faire en sorte que la politique de désarmement soit effective. Il faut extirper de l’armée ceux qui n’ont pas droit aux armes, qui n’en ont pas la compétence acquise.

La Côte d’Ivoire, pays de paix, d’amour et d’hospitalité  ne mérite pas qu’un seul membre de sa population se retrouve devant un tribunal tel que le CPI ou la TPI. Il faudra que les politiciens y réfléchissent avant qu’il ne soit trop tard ! …Car cela à la longue risque d’éclabousser tout le monde !!!

 

Constant Ory, partisan de la non-violence.