Tout le monde s'est ému du sort de Chantal Sébire, qui défigurée par une tumeur incurable, demandait à que la loi l'autorise à mourir dans la dignité. Chose que la loi ne permet pas. La loi Léonétie allant à l'encontre de l'Euthanasie passive.
Elle avait été retrouvée more la semaine passée à son domicile. Malgré le refus de la famille une autopsie avait été pratiqué suer la défunte. Les recherches toxicologiques pratiquées prouvent qu'elles est morte par une dose mortelle de barbiturique. Elle s'est donc, (où on l'a aidé) donnée la mort.
Je m'insurge et je pense qu'il a été malsain de la part de la justice, même si c'est la loi, de s'acharner sur le destin malheureux de cette femme qui ne se sentait d'autres choix que d'abréger ses souffrances par elle même vu que la loi lui interdisait une assistance légale au suicide.
Je ne prône pas ici la légalisation du suicide assisté, le débat est beaucoup trop compliqué, sensible et douloureux pour cela, mais le cas de Chantal Sébire était un cas extrême qui aurait pû recevoir de la part de la justice, non pas une "dérogation" à l'euthanasie mais un peu plus de respect pour sa dépouille, sa famille et pour le combat et la douleur de cette femme. Car suicide où pas la justice sur ce cas particulier et rarissime, par respect, aurait dû fermer les yeux et ne pas chercher à savoir.
Chantal Sébire du même coup n'est pas partie en paix
Ah?
Elle voulait se suicider. Elle l’a fait, c’est simple. Personne n’aide personne à se suicider, c’est un acte simple, pas besoin d’un médecin…
D’accord
Tout à fait d’accord : c’est la suite qui importe (le plus). Si on ne pouvait aider proactivement, en vertu de la loi, on peut toutefois éviter de nuire, maintenant, à l’aide de son [in]application (adaptée). En usant de discrétion ou de fine ‘passivité’ appropriées.
non, elle ne voulait justement pas se suicider seule
non, elle voulait mourir en paix, accompagnée de ses enfants
on lui a interdit l’accompagnement qu’elle souhaitait, avec son médecin et ses enfants
pourquoi?
sur quels principes?
non, on l’a obligé à se suicider… puisque nul n’a su écouter sa demande…
je vous livre la lettre écrite par un de mes adhérents admd34…
au passage, la semaine dernière, 3 vieux se sont suicidés en se jetant sous le train, près de Montpellier…
surtout, on n’en parle pas, pas une ligne dans les journaux…
pauvres vieux!
il sn’ont pas eu le courage de médiatiser leur cas, sans doute aussi triste que celui de Chantal sébire…
En tant que citoyen français, j’accuse le législateur de mon pays d’incitation au suicide … préventif !
La loi refuse aux malades, même ayant conservé leur jugement et capables de s’exprimer en toute clarté, le droit de disposer d’eux-mêmes, d’opter pour une mort volontaire afin d’échapper à la déchéance.
Or la maladie débute souvent par un accident (hémorragie cérébrale par exemple) qui entraîne l’incapacité de mettre fin à ses jours par ses propres moyens :
en interdisant le recours à l’aide d’un tiers pour mettre en oeuvre une décision prise en toute lucidité, la loi condamne les malades concernés à survivre à l’état d’épave, à se voir mourir à petit feu des mois ou des années durant, souvent dans d’atroces souffrances !
Dès lors, il n’y a pas d’autre moyen de prévenir une telle issue que de l’anticiper, c’est à dire de se donner la mort pendant qu’on en est encore capable, quand la menace se rapproche du fait de l’âge ou de l’état de santé, au risque de se priver des quelques mois ou quelques années qui auraient peut-être encore mérité d’être vécus, de crainte, si on attend trop, d’être rattrapé par ce qu’on voulait éviter.
Âgé de 78 ans, atteint de nombreuses affections encore relativement bénignes mais qui peuvent à tout moment dégénérer, je suis moi-même confronté à ce dilemme.
En France, l’angoisse générée par cette menace permanente assombrit les dernières années de la vie alors que, dans les pays qui autorisent une assistance au suicide en cas de besoin, comme la Belgique, selon le témoignage de malades en fin de vie la simple assurance qu’un ultime recours est possible leur apporte la sérénité, l’apaisement.
La loi française constitue non seulement un déni de liberté indigne de la «patrie des droits de l’homme» mais aussi une véritable incitation au suicide !
ooo O ooo
Aucun des «arguments» invoqués pour la justifier ne résiste à l’examen :
Certains croyants jugent que seul Dieu peut reprendre la vie qu’il leur a donné, mais cette conviction n’engage qu’eux-mêmes.
Elle ne peut fonder les règles régissant l’ensemble de la société, sauf violation flagrante de la laïcité.
Opposer au droit de mourir le recours aux soins palliatifs n’a aucun sens :
personne n’en conteste l’utilité mais pour l’heure ils ne sont accessibles qu’à une infime minorité des malades qui pourraient y prétendre.
de plus, de l’aveu même de leurs soignants, au moins 5 % de ceux qui en bénéficient ne s’en satisfont pas et maintiennent leur demande d’un suicide assisté.
La loi autorise un médecin à «débrancher» son patient en toute bonne conscience … mais lui interdit d’intervenir pour abréger ses souffrances !
Le « laisser mourir de faim et de soif » serait donc plus «humain» que l’aider à mourir en douceur à sa demande expresse : belle hypocrisie !
D’autant que, naturellement, une loi encadrant le suicide assisté permettrait aux médecins d’invoquer une clause de conscience pour se conformer à leurs convictions, comme dans le cas de l’IVG.
À travers les récents débats et les «forums» qui se sont multipliés sur Internet à propos de l’affaire Chantal Sébire, on devine aisément, derrière les arguments de circonstance et les arguties, la volonté d’imposer des règles découlant de dogmes philosophiques ou religieux et non d’une démarche rationnelle.
Doit-on nommer une commission de médecins et d’experts de diverses disciplines pour décider qui peut ou non bénéficier d’une «exception d’euthanasie» ? La proposition mérite un examen pour le moins circonspect …
Bien sûr, il faut vérifier que le malade sollicitant cette «exception» jouit de toutes ses facultés, que son jugement n’est pas altéré par des troubles mentaux, qu’il s’agit d’une demande réfléchie, hors de toute pression extérieure, réitérée à plusieurs reprises dans des termes qui ne laissent aucun doute, confirmée devant des témoins présentant toutes les garanties d’objectivité, etc …
Mais, dès lors que ces conditions sont réunies, la décision lui revient, et à lui seul.
Le rôle du ou des médecins est de l’informer de la façon la plus précise possible sur son état et son évolution prévisible pour qu’il puisse se déterminer en connaissance de cause, mais leur avis ne saurait prévaloir sur sa volonté.
Chacun est seul juge, pour ce qui le concerne, de ce qui mérite ou non d’être vécu, et les exigences à cet égard sont strictement personnelles.
Tel malade s’estime heureux de vivre pourvu qu’il ne souffre pas trop.
Tel autre juge que l’avenir qui lui est promis ne présente plus aucun intérêt dès lors qu’il se sent trop diminué par la perte de la mobilité, de la vue, de l’audition, etc … et qu’il ne peut plus se livrer à ses activités familières ni participer à la vie sociale.
Les malades n’ont pas à demander la permission de mourir dès lors qu’ils conservent leur jugement : cette liberté relève de leurs droits de citoyens.
Or la plupart des hommes publics ou des médecins qui interviennent dans le débat se posent en «tuteurs», au mieux bienveillants …
La notion d’«exception» d’euthanasie, comme la proposition Léonetti de «dépénaliser les homicides par compassion», relèvent de cette sollicitude paternaliste.
Les élites, notamment médicales, ont la fâcheuse habitude de s’arroger, au nom de leurs compétences, un pouvoir abusif qui doit être résolument combattu.
Claude ADAGE – MONTPELLIER
la loi françaies coupable
La loi Française est couple de l’avoir poussé au suicide, elle voulait partir dignement, alors que le juge de Dijon (avec toute la clique du gouvernement) soient eux même poursuivi, d’avoir pousser Chantal au suicide, et qu’elle repose en paie !!!