Zemmour et le sens des mots

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Eric Zemmour, est-il raciste? La polémique enfle doucement, mais sûrement, autour d'un propos que le journaliste a tenu lors d'une émission télévisuelle, autour du mot "race". Eric Zemmour a en effet affirmé l'existence des races, en se disant, au cours d'une conversation, de race blanche et disant son interlocutrice, Rokhaya Diallo, présidente du collectif Les Indivisibles, de race noire, dans l'émission « Paris / Berlin : le débat » diffusée sur Arte, et dont le titre était " Demain, tous métis?".
 
Il n'en fallait pas moins pour que l'association SOS racisme ne s'indigne, se scandalisant de ce discours par un bref communiqué diffusé sur son site, indignation partagée par le site acrimed, mais aussi par d'autres blogues, reprenant la même nouvelle avec une offuscation intacte, et parmi lesquels on compte l'intervention de Patrick Lozès, président du CRAN, qui milite pour que des "noirs" soient socialement mis en avant, suivi en cela par d'autres d'intervenants sur le site Le Post

 

Parti sur le mot honni de "race", Eric Zemmour aurait ensuite tempéré, en utilisant le terme radouci de "type", le premier terme ne passant décidément pas, mais cette acrobatie syntaxique n'a pas suffit à apaiser l'ire des censeurs du politiquement correct : les races n'existent pas, c'est ainsi, nous apprennent tous ces intervenants, en discuter reviendrait automatiquement à rallier "les heures les plus sombres de notre Histoire", c'est du moins ce qui se lit en filigrane derrière toutes les interventions relatant le propos… 

Mais ce serait trop peu que de s'arrêter en chemin, dans une aussi saine colère, comme dirait notre néo-Jeanne d'Arc, que de simplement dénoncer ainsi ce "malotru de la sémantique". Il faudrait, nous dit-on, que Zemmour, dont l'esprit est si tordu, cesse d'intervenir ainsi sur nos chaînes de télévision, que nous payons chaque année si grassement avec nos impôts (s'il n'y avait que ça…) pendant une si grave crise économique, causée par des capitaliste sans scrupule et avides d'argent… Virons-le… D'autant que c'est un fieffé réactionnaire!

Faut-il s'étonner que les associations n'aient pas déjà lancé, autour du journaliste, leurs d'avocats habituels et habitués au sujet en cours? Peut-être, ou peut-être pas. En ouvrant le dictionnaire de l'Académie, qui fait autorité en langue française, sur le mot tant décrié, l'on constate que sa définition n'a rien de franchement péjoratif : "Lignée, ensemble des ascendants et des descendants d'une même famille." Or on ne saurait nier que les "descendants" d'une même famille possèdent une ressemblance avec leurs "ascendants", ce qui est d'autant plus criant si leur pigmentation possède une particularité quelconque.

Si plus loin le dictionnaire s'attarde sur le sens qui est parfois donné à ce mot : "se dit aussi d'un Groupe d'individus qui se distingue d'autres groupes par un ensemble de caractères biologiques et psychologiques dont on attribue la constance, non pas à l'action du milieu, mais à une lointaine hérédité.", il n'affirme pas non plus que la "race" prédomine de façon scientifique aux qualités d'un individu, il énonce simplement un usage du mot et l'esprit dans lequel il peut être utilisé, ce qui fut d'ailleurs fait par le passé pour qualifier des familles, sans rapport avec leur couleur de peau.

Le mot "métissage" en revanche est défini de façon très brève : "Croisement de races". Le dictionnaire de l'académie donne pour exemple l'espèce ovine, mais le mot s'attache aussi à l'espèce humaine puisqu'il est couramment utilisé aujourd'hui. Il perdrait donc tout son sens dans la négation d'une quelconque définition du terme initial de "race". Pour le mot "racisme", la définition est elle aussi claire et courte : " idéologie basée sur une supériorité supposée de certaines races, toujours prônée par ceux qui estiment appartenir aux races estimées "supérieures", mais cette définition perd tout son sens également sans sa racine…

Ainsi l'association SOS racisme, tout en s'offusquant de ce qu'Eric Zemmour utilise un tel mot, ne conçoit peut-être pas qu'elle perd toute raison d'être si le mot "race" perd tout sens. Elle ne serait alors que chimère, un simple préjugé… tout autant que son titre! Il ne lui resterait plus alors qu'à remettre en avant le principe de race ou au minimum à le faire exister pour retrouver un sens concret! Elle le remet au goût du jour en criant au racisme. Changer d'appellation?

Le site wikipedia, explique dans sa définition du mot "race" que l'Europe préfère le terme adoucit de "type" en ajoutant derrière le terme "caucasien" ou "africain", par exemple, ce qui n'exprime qu'une diversité de "pigmentation" ou de faciès mais qui en soit ne fait pas franchement différence en rapport avec l'appellation tant décriée… L'on ne saurait en effet être de type caucasien avec des parents de type africains, à moins d'être métissé, ce qui nous ramène à la définition du mot "race" avec son ensemble d'ascendants et de descendants…

 
Quant à Patrick Lozès, qui milite pour les personnes "noires" aux plus hauts postes de l'Etat après l'élection de Barack Obama, il serait sans doute bien pris au dépourvu si une personne blanche réclamait la présidence de son association, le CRAN, association qu'on ne saurait imaginer prendre la défense d'une personne de type caucasien ou asiatique, ce qui pourrait d'une certaine façon revenir, non pas à une forme de racisme, puisqu'il n'y a pas d'affirmation de supériorité "raciale", mais bien à une forme de ségrégation entre les "types".

L'on voit donc que dans cette chasse à la bète immonde, voire aux sorcières, les écrits incantatoires autour du journaliste Eric Zemmour, déjà cité dans sa dénonciation toute personnelle du féminisme et du communautarisme, et qui s'inquiétait dans la même émission de l'obsession moderne autour de la race,  "j'ai le sentiment qu'à la sacralisation des races de la période nazie et précédente a succédé la négation des races. Et c'est d'après moi aussi ridicule l'une que l'autre. Qu'est-ce que ça veut dire que ça n'existe pas ? On voit bien que ça existe ", a tout du procès d'intention.

 
Et c'est sans doute là qu'est le drame de notre époque, dans laquelle un maire peut devenir "une maire" de quelques milliers de citadins, voire plus, un écrivain prendre la vilaine appellation "d'écrivaine", ou un professeur s'affubler d'un "e" dans l'appellation de professeure, amenant les journalistes à ajouter péniblement un "euh" en fin de mot, tout à fait difficile à prononcer et particulièrement déplacé, tandis qu'un homme qui serait sage-femme le restera, sans égard pour son "sexe", pardon, son genre et sans pour autant manifester une désapprobation quelconque. Du reste, puisque toutes ces acrobaties sémantiques ne sont qu'idéologiques, cette dernière appellation ne choquerait personne…
 
Rangeons donc nos dictionnaires, au bon plaisir des belles âmes que sont les anti-racistes idéalistes et autres champions de l'égalité républicaine, puisque le sens et le genre des mots nous sont dictés par l'air du temps. Changeons d'ailleurs à l'instar de nos femmes de ménage/technicienne de surface et de nos vieux/personnes agées ou encore de nos aveugles/malvoyants le nom de nos dictionnaires si politiquement incorrects. Appelons-les des référents orthographiques par exemple, avant de nous attaquer à la lourde tâche qui nous incombe d'en finir aussi avec l'Histoire, non plus à grands coups de lois mémorielles, mais en la réécrivant tout de bon en même temps que nos dictionnaires.
 
Cela aurait en effet l'avantage, plutôt que de nous retrancher collectivement derrière des faux semblants, avec des faux airs de vierges effarouchées, tiquant sur le moindre mot pour masquer les préjugés de notre époque, d'être un signal clair pour notre génération, de ce qu'elle doit dire et comment elle doit le dire. A moins que tout cela ne soit déjà fait…
 
Mais auparavant, nous avons une urgence : virer Zemmour ou le faire passer devant le tribunal de l'inquisition, pardon, médiatique pour qu'il se taise…
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101 réflexions sur « Zemmour et le sens des mots »

  1. Bonjour Laury,

    Oui, la science devient de plus en plus un terrain de guerre idéologique, à qui trouvera un produit mauvais pour la santé parce qu’une firme le lui a demandé, ou d’autres terrains encore…

    Il faut savoir être simple dans ce monde!!!!

    @ bientôt!

  2. @ Traqueur Stellaire,

    Je me répète : évoquer un « type » ou une « ethnie » n’est pas vraiment éloigné de la définition première du mot évoqué dans mon article.

    Je ne comprends pas bien pourquoi tout le monde veut faire de ce mot une séparation précise avec des écarts gigantesques et « scientifiques »…

    Lisez les anciens auteurs, vous y trouverez ce mot, non pas nécessairement pour désigner des couleurs de peau, mais pour des familles dont on dira par exemple qu’elles sont une race de commerçants, de guerrier, ou de je ne sais quoi d’autre.

    Vous allez finir par me faire croire que vous avez tous des préjugés racistes, ou tout au moins raciaux…

  3. @ Jack Daniels,

    Très juste, sur les cent dernières années, mais pas sur les trente dernières.

    En outre, il me semble exagéré de toujours faire du royalisme une expression de droite.

    Quant à la Révolution, c’est la même chose, s’agit-il d’une Révolution porté par la gauche? Les lumières sont-elles de gauche? Je n’en suis pas sûr, Voltaire ou Rousseau ont-ils affichés des opinions ouvertement dites de gauche?

    Le racisme ne me parait pas être une opinion de droite particulièrement, n’allez pas me dire que vous ne connaissez pas cette citation de Leon Blum : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture. »

    Ou encore, un membre de la SFIO

    Francis de Pressensé (congrès de Brest de la SFIO, 1913)

    « Les indigènes sont des races encore à une période de l’enfance. »

    Je suis tout à fait d’accord sur le fait que le racisme est largement condamnable et inadmissible.

    Je ne crache pas non plus sur certaines période de gauche de notre Histoire 😉

    S’indigner de la discrimination est une chose, le problème est qu’à trop vouloir les souligner, nous en aboutissons à un communautarisme assez malsain…

    Pas trop trop de temps ce matin poue détailler plus ma réponse 😉

  4. a Blaise…

    vous me repondez ainsi:

    « Très juste, sur les cent dernières années, mais pas sur les trente dernières.

    En outre, il me semble exagéré de toujours faire du royalisme une expression de droite.

    Quant à la Révolution, c’est la même chose, s’agit-il d’une Révolution porté par la gauche? Les lumières sont-elles de gauche? Je n’en suis pas sûr, Voltaire ou Rousseau ont-ils affichés des opinions ouvertement dites de gauche?

    Le racisme ne me parait pas être une opinion de droite particulièrement, n’allez pas me dire que vous ne connaissez pas cette citation de Leon Blum : « Nous admettons le droit et même le devoir des races supérieures d’attirer à elles celles qui ne sont pas parvenues au même degré de culture. » … »

    je n’ai pas dit que la Revolution de 1789, les Lumieres, Voltaire ou Rousseau etaient de gauche, des idees de gauche, et que la monarchie serait un principe de droite…
    ce que j’ai voulu dire, c’est que si je me refere aux principes de 1789, aux valeurs des Lumieres, on me qualifiera de gauchiste…quand bien ce clivage gauche-droite n’existait pas en tant que tel dans ces periodes donnes…ce clivage apparait avec la Republique et le systeme parlementaire entre autres…

    quant a la gauche et les theories raciales, je ne le nie pas, la colonisation a ete en partie portee par des courants de gauche…je n’ai pas une vision simpliste de l’histoire ou de la politique…je ne considere pas la gauche comme detentrice de la verite, et la droite mauvaise raciste ou autre…
    mon propos etatit different…que Zemmour use du terme race ne me choque pas, que SOS Racisme s’offusque me parait stupide et vain…j’essaie d’avoir une vision plus large…a savoir, que certains comme Zemmour ou autres, developpe un discours assez ambigu ou resonne en arriere-fond des concepts quelque peu nauseabonds…
    on nous ressort l’idee de l’Ennemi Interieur a tout bout de champ, sous couvert d’analyses politiques ou economiques, qui seraient soi-disant pertinentes et intelligentes, alors que fondees sur un postulat fausse des le depart…
    on ne peut resumer la situation actuelle, a, d’un cote, les consequences d’une politique de gauche ( le PS a rarement mene une politique de gauche, il en paie le prix aujourdhui…), et d’un autre cote enoncer qu’une categorie de personnes, appartenant aux couches les plus pauvres de la societe et les moins representees politiquement, seraient une menace quant aux valeurs et a l’identite nationale, mais qu’aussi ils seraient responsables du nivellement par le bas des salaires, qu’ils seraient les vecteurs principaux de la violence et de la criminalite, qu’ils seraient des agents dormants du terrorisme islamique, des dealers et delinquants, violeurs et terroristes, etc…

    bien entendu je caricature, maqis pas tant que ca…car si je pousse jusqu’au bout la logique des Zemmour et Cie, j’en arrive bien la…et ces idees sont pour moi bien plus dangereuses pour l’unite et les valeurs nationales que ceux que l’on catalogue comme ennmis interieurs…

    disant tout cela, je ne me sens pas gauchiste…je me place dans la continuation de ce qui est enonce dans notre Declaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, de meme que dans notre Constitution…qui ne sont pas des creations gauchistes…

  5. Jack Daniels,

    C’est vrai qu’il y a parfois caricature, mais d’un côté comme de l’autre.

    Le problème c’est que d’un côté on nie les problèmes que les brassages peuvent provoquer et que de l’autre on les grossie.

    Ceci dit, pour le terrorrisme, on découvre régulièrement que des réseaux se développent particulièrement dans les banlieues, dans ces cités où l’on a laissé se développer des terrains favorable à recevoir certains extrémistes religieux.

    Navré, je ne veux pas faire de caricature non plus, mais c’est un fait.

    Le problème également, c’est qu’à force de laisser, à droite comme à gauche, toutes ces situations en suspens, elles s’enveniment. Allez chercher du travail en donnant pour adresse une cité malfamée de banlieue…!

    Plutôt que d’être de droite ou de gauche, autant être humaniste 😉 même si je l’avoue, je ne me sans vraiment pas de gauche, car je la trouve trop pleine de démagogie aussi 😉

  6. La réponse demandée par BLAISE

    Bonjour,
    En même temps que je tape ce truc, je prends toujours plus conscience que je me suis fait encore piégé ! J’espère que cela répondra aux questions de M. Blaise.
    VOICI DES EXTRAITS D’ARTICLES RAMASSES SUR LE NET.
    Rappelons que tous les scientifiques s’accordent depuis des décennies à reconnaître qu’il n’y a qu’une seule espèce humaine et que si par abus de langage on peut parler de race humaine, il ne saurait y avoir plusieurs races humaines.
    L’espèce humaine comporte des noirs, des blancs, des métis, des blonds, des bruns des grands, des petits etc. Parmi les êtres humains, il existe un continuum de couleur de peau comme il y a un continuum de couleur de cheveux ou un continuum de taille humaine: il n’y a pas plus de « race de grands » que de « race de bruns ».

    Albert Jacquard dans une déclaration fameuse et cosignée par six cents scientifiques disait « Le concept de race ne peut être défini qu’au sein d’espèces dont divers groupes ont été isolés les uns des autres suffisamment longtemps pour que leurs patrimoines génétiques se différencient. Il se trouve que, dans l’espèce humaine, cette différenciation est si peu marquée que le concept de races humaines est non opérationnel. »
    *N’est-ce pas très loin de ce que M. Libert(u)s se permet de déclarer : « Puis dès que l’on parle d’humains, la race n’existe plus comme par enchantement….On est dans le politiquement correct, je dirais le pédagogiquement correct et dans l’hypocrisie la plus totale »
    Mais cela n’a aucune importance puisque cela n’empêche pas de mourir, c. à d. de quitter l’enfer du « Jeu de la vie » !
    Je voudrais bien savoir quels sont ceux (le masculin neutre sera employé) qui ont déjà réfléchi sur l’immortalité, sur leur devenir dans le monde des homo sapiens !

    * Personnellement, il me semble que la remarque de Albert Jacquard est logique

    Blaise dit « Je reviens sur le sujet de la Bible suite à la question de Monkey man,
    C’est confondre les mots « race » et « espèce ». Il va de soi que les hommes, dans la Bible, sont tous, sans exception, créés et voulus par Dieu.

    Mais vous n’avez pas répondu à ma question, je la répète :

    La définition du mot vous fait-elle peur? Etes vous effrayé par les sentiments que pourrait vous provoquer cette définition? S’il vous plait, attention à la tournure de vos phrases, j’ai parfois du mal à vous comprendre…

    * Il ne s’agit pas de répondre par un oui ou un non (binaire) comme les rationalistes, c. à d. les gens qui se croient rationnels (alors qu’ils sont totalement conditionnés, formatés) !
    1) Nous ne faisons que raisonner en partant de « midi à notre porte » et en cherchant à extrapoler ou généraliser comme si notre condition particulière était universelle ! D’où (schématiquement) les quiproquos, les conflits, les guerres !
    2) En plus, nous nous prétendons intelligents (c’est le credo des rationalistes) capables de tout solutionner un jour ! Il suffit de « toujours plus » foncer !

    Les dégâts ne font que commencer à apparaître !
    Ma position (subjective) se résume en une phrase : « C’est nous qui disparaissons ou la planète » (En cas de régulation naturelle, telle celle qui a permis aux lapins et lièvres de survivre et de repartir d’un bon pied, c. à d. immunisés (contre la myxomatose), l’élagage a été d’environ 90 %)

    * Suite aux déclarations de Eric Zemmour l’association SOS racisme est montée au créneau !
    Ok ! Mais elle n’a pas porté plainte ! J’ai jadis adhéré de cette Organisation ! J’en suis sorti lors de l’affaire des voiles des deux lycéennes ! Nombreux sont ceux

    * Quant à Eric Zemmour que j’écoute le samedi soir, il joue une certaine gamme. Elle lui permet de gagner sa vie par ex. dans le Figaro … Et se faire ensuite brocarder pour des excès volontaires, cela le place en avant et donc le valorise dans son milieu !
    Il vient de s’organiser une campagne de pub !

    UN TRUC AMUSANT !
    ENTRETIEN de Axel Kahn et les nouvelles «frontières»
    Généticien de réputation mondiale, Axel Kahn aime le dialogue. Voilà pourquoi ce tout jeune sexagénaire, aussi féru de concret que d’irrationnel, est un «habitué» des entretiens de la Cité de la Réussite qui se dérouleront en présence de Jacques Chirac. (Trouvé sur le Net)
    Propos recueillis par Philippe Doucet
    [06 novembre 2004]
    ……………………………………………………………………………………………. …. …. …..
    Axel Kahn plaide pour la responsabilité de l’homme qui est, dit-il, la condition sine qua non de sa liberté. Dans son dernier ouvrage (Raisonnable et humain ?, publié chez Nil), le scientifique dévoile un évident talent de moraliste.
    …………………………………………………………………………………………… …. ….. ……
    Quels sont les risques que comporte l’usage de l’outil génétique ?
    Que l’homme s’en serve non au service des autres, mais comme outil de discrimination et de domination pour prétendre que certaines races sont supérieures à d’autres, à des fins de sélection professionnelle, ou encore pour accorder des prêts bancaires ou des assurances. La première hache en pierre taillée pouvait servir à fendre le crâne de son voisin ou à mieux nourrir sa famille. Nous sommes toujours dans une ambivalence absolue. Mais la science en elle-même est neutre, même si elle peut subir l’influence des modes et des intérêts particuliers.
    IL REPREND L’EXPRESSION « certaines races sont supérieures à d’autres … » ! ! !
    ALORS SI UN TYPE COMME ALEX KAHN DERAPE À CE POINT, QUE DEMANDER AUX AUTRES HOMO SAPIENS ? !

    Il me semble que cette dernière mise en exergue permet de conclure positivement.
    *** les résultats de la recherche démontrent suffisamment que l’évaluation de notre potentiel cérébral a été survalorisée. Point.

    Amusez-vous bien sur cette belle Terre avant le changement d’ère (avant 2080 par précaution) si on retenait l’hypothèse de l’enquête statistique consignée dans l’ouvrage « Les arbres de l’évolution » de Nottale, Chaline, Grou -Hachette 2000- (V. a. Internet)

  7. La seconde partie si cela vous intéresse (le texte n’est pas passé … l’ensemble étant trop long)
    UN AUTRE EXTRAIT SI CELA VOUS PASSIONNE
    [1] Yves Coppens, «Toumaï change l’histoire de nos ancêtres», La Recherche, février 2003, p. 74.
    [2] La Recherche, mai 2004, p. 20.

    Entretien
    Svante Pääbo : «Nous continuons d’évoluer»

    L’ADN est devenu le principal matériel d’investigation pour comprendre le cheminement de la lignée humaine. Il permet non seulement de clarifier l’histoire d’Homo sapiens, mais encore d’identifier les principales modifications génétiques qui font sa singularité. Il renseigne aussi sur ce qui se passe en nous aujourd’hui.
    LA RECHERCHE: Vous datez de 4 à 6 millions d’années la séparation entre la lignée conduisant à l’homme et celle conduisant aux chimpanzés. Comment interprétez-vous Toumaï, qui pourrait dater de 7 millions d’années, et Orrorin, placé à 6 millions [1] ? Svante Pääbo : La date de divergence est mal connue. La fourchette va-t-elle de 4 à 6 millions d’années, ou de 4 à 7, nous ne savons pas vraiment. En tout état de cause, il n’est pas du tout certain qu’à cette époque une seule lignée ait développé la bipédie. Celle-ci a pu apparaître dans plusieurs lignées aujourd’hui éteintes. Je ne suis pas un expert en fossiles, mais certains paléontologues sont de cet avis. Nous ne savons pas laquelle de ces lignées est notre lignée ancestrale.

    Pensez-vous que nous serons un jour en mesure d’étudier directement l’ADN de fossiles aussi anciens?

    Svante Pääbo: Non, je ne le pense pas. Les processus de dégradation, hydrolytiques et oxydatifs, placent une limite à la stabilité de l’ADN. Nous parvenons pour l’instant à remonter jusqu’à 100000 ou 200000 ans. Peut-être pourrons-nous faire mieux, mais je ne crois pas que nous puissions aller au-delà de 500000 ans.

    Pour illustrer certaines de vos publications, vous tracez un arbre représentant les divergences successives entre les lignées de grands primates. Pourquoi placez-vous l’homme entre le gorille et le chimpanzé, et non sur la dernière branche de l’arbre?

    Svante Pääbo : Je fais passer un message discret. Nous nous voyons plus évolués que les grands singes et considérons ceux-ci comme nos ancêtres. Il est vrai que ces derniers étaient probablement plus semblables aux chimpanzés qu’à l’homme moderne, mais nous ne devons pas oublier que les grands singes ont aussi évolué pendant 4 à 6 millions d’années depuis notre ancêtre commun, et ont donc changé eux aussi. L’homme moderne n’est qu’un des représentants de cette famille.

    N’admettez-vous pas que l’homme est plus évolué, plus complexe?

    Svante Pääbo : Il est clair que notre culture, par exemple, est plus complexe que celle des grands singes et change plus rapidement. Mais si j’étais un chimpanzé, je me dirais peut-être qu’à certains égards les humains sont moins complexes. Il est très difficile de s’extraire mentalement de son espèce pour la regarder avec objectivité. Nous mettons l’accent sur des traits qui nous paraissent importants, comme le langage. Si j’étais un chimpanzé, je mettrais peut-être l’accent sur d’autres éléments, les interactions sociales au sein du groupe, notamment.

    Iriez-vous jusqu’à dire, comme le font certains, que les chimpanzés devraient être intégrés dans le genre Homo?

    Svante Pääbo : Cela ne me gênerait pas, mais je pense que ce genre de déclaration n’a pas grand sens. Ce n’est pas mon combat. Il est plus intéressant, à mes yeux, de chercher à identifier les divergences génétiques entre le chimpanzé et l’homme, en quoi nous différons et en quoi nous nous ressemblons.

    Dans un article récent, vous écrivez: «La datation des divergences moléculaires comporte des incertitudes d’ampleur inconnue.» Quelles sont ces incertitudes, et quelles en sont les conséquences ?

    Svante Pääbo : La principale incertitude concerne le rythme d’accumulation des mutations dans un fragment d’ADN. Nous pouvons observer les différences entre une séquence chez l’homme et la même séquence chez le chimpanzé, mais pour connaître la vitesse à laquelle ces différences se sont accumulées, il nous faut calibrer ces données moléculaires à l’aide d’autres données. Nous devons notamment faire appel aux paléontologues. Or, les dates de divergence qu’ils proposent sont très incertaines. Nous manquons, par exemple, de fossiles permettant d’identifier notre dernier ancêtre commun. Les dates absolues (4 ou 6 millions d’années) ne sont pas fiables. Ce qui est fiable, ce sont les dates relatives. Pour un morceau d’ADN donné, si je dis que la divergence entre un Neandertal et un homme moderne est d’environ un dixième de ce qu’elle est entre un homme moderne et un chimpanzé, je dispose d’un rapport fiable qui ne sera pas remis en question à l’avenir. Ce sont les datations absolues qui pourront changer.

    Nous savons que les séquences d’ADN humain diffèrent en moyenne de 1,2% de celles du chimpanzé, ce qui semble peu. Mais ce 1,2% représente environ 40 millions de différences entre nucléotides, ce qui semble beaucoup. Alors, est-ce peu ou beaucoup?

    Svante Pääbo: Tout dépend du point de vue. Si 1,2% paraît peu, c’est que l’on s’attendait à plus. Il y a beaucoup d’espè-ces qui connaissent plus de différences en leur sein qu’il n’y en a entre l’homme et le chimpanzé. Mais ce petit 1,2% peut signifier beaucoup, surtout si l’on ajoute aux 40 millions de mutations ponctuelles les divers réarrangements, duplications et délétions que l’on constate.

    Pensez-vous que nous serons un jour en mesure d’identifier les modifications génétiques qui jouèrent un rôle décisif dans l’acquisition des caractères proprement humains? Quels sont les obstacles?

    Svante Pääbo : Je pense qu’un jour nous comprendrons l’essentiel. Il faudra cependant beaucoup de temps, car la plupart de ces modifications ne sont pas le fait d’un gène mais de l’action combinée de plusieurs gènes. Les caractères proprement humains sont pour l’essentiel multigéniques. Prenez le langage: cette faculté dépend de toute une série de gènes qui interviennent dans les capacités motrices, l’audition, divers processus cérébraux. Un autre obstacle est l’impossibilité d’expérimenter sur le chimpanzé ou l’homme pour tester directement la fonction de tel ou tel gène. Or, nous n’avons pas de modèle animal puisque, par définition, les traits que nous voulons analyser sont spécifiquement humains. Si l’on transfère un gène qui nous paraît intéressant dans une lignée de souris, par exemple, quelle pourrait être la signification des traits nouveaux que l’on pourrait éventuellement observer ?

    Une mutation a été trouvée dans un gène de la myosine, qui a pu, en réduisant la musculature de la mâchoire, faciliter le développement du cerveau voici 2 millions d’années ou un peu plus [2]. Comment l’interprétez-vous ?

    Svante Pääbo : Il est clair que cette mutation a pu jouer un rôle dans la réduction des muscles de la mâchoire. Ce qui est moins clair, c’est de savoir si cette réduction a vraiment permis au cerveau de grossir. Ce sera très difficile à prouver. On peut en dire autant du gène FoxP2, impliqué dans des dysfonctionnements de la parole et du langage, dont nous avons découvert qu’il diffère de la version présente chez les chimpanzés et a été fortement sélectionné lors de l’évolution humaine récente, au cours des 200000 dernières années. Nous sommes tentés de penser que cette sélection avait un rapport avec le langage, mais cela reste une hypothèse.

    La faible ampleur des différences génétiques entre le chimpanzé et l’homme permet–elle de penser que les caractères propres de ce dernier paraîtront finalement davantage liés au mode d’expression des gènes qu’à des différences repérables au niveau de l’ADN codant ?

    Svante Pääbo : C’est une vieille hypothèse. Mais je pense que les deux facteurs sont aussi importants l’un que l’autre. Voici quatre ou cinq ans, nous avons entrepris avec une certaine naïveté d’identifier les gènes impliqués dans le fonctionnement du cerveau qui distinguent l’homme du chimpanzé. Nous avons été surpris de découvrir l’ampleur des différences: 10% des gènes diffèrent de manière significative. Mais nous avons réalisé en même temps que la plupart de ces différences sont probablement sans conséquence fonctionnelle. Reste à déterminer celles qui jouent un rôle. Mais il est bien difficile de prévoir si les différences entre les gènes codant des protéines se révéleront plus ou moins décisives que les différences d’expression des gènes [lire aussi l’article de Bertrand Jordan, p. 40].

    Concentrons-nous maintenant sur Homo sapiens. Votre collègue américain Henry Harpending, de l’université de l’Utah, pense que 80% de notre génome est affecté de façon significative par celui d’humains archaïques non africains. Ce point de vue semble contredire le vôtre, selon lequel l’essentiel de notre génome a une origine africaine. Est-ce réellement le cas?

    Svante Pääbo : Henry Harpending ne conteste pas que l’homme moderne est apparu en Afrique voici environ 100000 ans ou un peu plus. La question est de savoir ce qui s’est passé après. À cet égard, l’analyse de la plus grande partie de notre génome donne des résultats ambigus. Mais certaines parties du génome sont transmises sans recombinaison et sont moins ambiguës. C’est le cas de l’ADN mitochondrial, transmis seulement par la mère. Or nous venons, avec David Serre, de montrer que l’ADN mitochondrial des néandertaliens ne se retrouve pas dans celui des quelques premiers hommes modernes que nous avons pu analyser. Nos calculs montrent qu’en tout état de cause la contribution génétique des néandertaliens aux premiers Européens ne peut excéder 25%.

    Que pensez-vous de l’hypothèse «Women on the move», d’après laquelle au cours de l’histoire d’Homo sapiens les femmes ont été beaucoup plus mobiles que les hommes ?

    Svante Pääbo : Quand on analyse l’ADN mitochondrial actuel, hérité par les femmes, et le chromosome Y, hérité par les mâles, on observe que le schéma de variabilité de l’Y est beaucoup plus local, beaucoup plus enraciné dans la géographie. Cela indique que les mâles ont en moyenne moins bougé au cours du temps. Cela peut s’expliquer si l’on admet que depuis très longtemps les femmes étaient une monnaie d’échange et intégraient d’autres groupes humains, tandis que les mâles héritaient des droits que leur conférait leur groupe d’origine.

    Vous employez volontiers le mot «mosaïque» pour décrire la réalité génétique de l’humanité actuelle. Qu’entendez-vous exactement par ce mot ?

    Svante Pääbo : Mon génome comporte deux exemplaires de mes gènes, l’un venu de ma mère, l’autre de mon père, mais les chromosomes ont aussi échangé de l’information au moment de la formation des gamètes. Différents segments de mon génome ont donc une histoire différente, si bien que pour tel segment je peux être très proche de vous, pour un autre très proche d’un de mes collaborateurs, pour un autre d’une autre personne encore, et ainsi de suite. Il n’est donc pas significatif de dire de qui je suis le plus proche en moyenne. En réalité, mon histoire génétique est composée de milliers d’histoires génétiques, chacune associée à un segment de mon génome. Or, ces dernières années, nous avons appris que pour chaque segment il n’existe en réalité que quatre à six variantes de par le monde. Comme j’ai deux exemplaires de chaque segment, qui sont identiques ou similaires, cela signifie qu’un tiers environ de cette variance est présent en moi, dans l’un des deux exemplaires du génome que je porte. Chacun d’entre nous porte en lui une grande partie de la variation humaine, représentant près d’un tiers de l’histoire génétique de notre espèce. Cela fait de nous une mosaïque vivante.

    Pourquoi paraissons-nous si différents les uns des autres ?

    Svante Pääbo : C’est un résultat de cette mosaïque, mais l’origine géographique a aussi son mot à dire. Quand nous regardons quelqu’un, nous pouvons très souvent identifier la région du monde où vivaient ses ancêtres. Cependant, cette signature géographique ne concerne que la surface du corps. Ce sont les traits du visage, la structure des cheveux, la couleur de la peau, parfois la façon dont nous digérons les aliments (qui concerne la surface de -l’intestin). Mais les organes profonds ne sont pas différents. L’origine géographique n’influe pas sur le choix d’un rein à greffer. La surface du corps varie en raison des pressions de sélection qui ont été exercées sur nos ancêtres directs par l’environnement.

    Le mot «race» conserve-t-il un sens ?

    Svante Pääbo : Un sens social et politique, malheureusement, mais non un sens génétique. Le mot «race» ne désigne pas un concept scientifique. Nous ne saurions pas le définir. Nul ne peut affirmer qu’il existe trois, cinq ou dix races. Il n’y a pas de frontières identifiables [lire aussi l’article de Marcus Feldman, Richard Lewontin et Mary-Claire King, p. 60].

    Existe-t-il des indices que nous continuons d’évoluer ?

    Svante Pääbo : L’un des meilleurs exemples, sur lequel nous avons travaillé, est celui des gènes qui codent les récepteurs olfactifs. Le séquençage du génome humain a permis d’établir que 58% du millier de gènes impliqués dans le sens de l’odorat ne sont pas fonctionnels. Ce sont des pseudogènes. Or, nous avons montré que chez les grands singes la proportion n’est que de 30%. L’homme a donc perdu des gènes des récepteurs olfactifs. Le processus, qui semble avoir commencé voici 2 ou 3 millions d’années, se poursuit aujourd’hui. D’ici à 500000 ans ou 1 million d’années, il est certain que nos descendants auront l’odorat encore moins sensible que le nôtre.

    Est-ce à dire qu’une personne ayant un meilleur odorat que moi est moins évoluée ?

    Svante Pääbo : Si vous n’attribuez pas de valeur au mot «évoluer», en un sens oui. Une conséquence de l’évolution actuelle est en effet que, d’un individu à l’autre, nous varions beaucoup dans le nombre de gènes de l’olfaction que nous portons. Pour un gène donné, vous pouvez avoir les deux versions qui fonctionnent, l’une des deux seulement ou aucune des deux. Cela explique le talent des goûteurs de vin. C’est triste à dire, mais vous pouvez soutenir que les gens qui ont moins de gènes de l’odorat sont à cet égard plus évolués que les autres. Mais je ne sais pas si je ne préférerais pas être un peu moins évolué et mieux goûter les vins…

    Pensez-vous que l’augmentation moyenne de la taille que l’on constate aujourd’hui est liée à nos gènes ?

    Svante Pääbo : Cette évolution spectaculaire n’implique aucune mutation, mais elle montre que notre constitution génétique nous permet d’être beaucoup plus grands. C’est l’expression des gènes qui est modifiée, en raison du changement des modes de vie. De quelle manière? Nous ne le savons pas précisément. La nutrition, la lumière, etc. L’augmentation de la taille reste un phénomène mal compris.

    Diriez-vous, en ce sens, que l’évolution culturelle agit sur nos gènes ?

    Svante Pääbo : Certainement, à condition de considérer le temps long. Un bon exemple est l’habitude de boire du lait, qui a accru la fréquence de la tolérance au lactose dans plusieurs populations du monde [lire aussi l’article de Kevin Laland et Isabelle Coolen, p. 52]. Un autre exemple est la descente du larynx, que l’on observe chez les enfants de 2 à 3 ans et qui leur donne une bien meilleure boîte vocale pour articuler. C’est probablement une conséquence de l’apparition du langage.

    Diriez-vous que notre évolution culturelle, très rapide, offre de nouvelles opportunités d’expression à nos gènes?

    Svante Pääbo : C’est probable, en effet. Notre génome peut sans doute être aussi considéré comme un potentiel inexploité, gros de nouvelles possibilités.

    Propos recueillis par Olivier Postel-Vinay

    – Svante Pääbo, «The mosaic that is our genome», Nature, 421, 409, 2003.

    – H.Kaessmann et S. Pääbo, «The genetical history of humans and the great apes», Journal of Internal Medicine, 251, 1, 2002.

  8. on parle de type » ou de « groupe

    et on dit non voyant pour aveugle ce n’est pas pour cela qu’ils sont mieux traités,

    on dit personnes à mobilités réduites…

    on dit techniciens d’entretien ou de surface mais cela reste toujours le même boulot.

    l’important serait de respecter les gens tout simplement.

  9. a Blaise
    vous ecrivez : »Ceci dit, pour le terrorrisme, on découvre régulièrement que des réseaux se développent particulièrement dans les banlieues, dans ces cités où l’on a laissé se développer des terrains favorable à recevoir certains extrémistes religieux. »…

    je pourrai tout aussi ecrire  » ceci dit pour le nationalisme corse, on decouvre regulierement que des reseaux se developpent particulieremnt sur l’ile de Beaute… »…
    ce que je veux dire, c’est effectivement que de tels types de reseaux vont se developper en banlieue preferablement, car la population de confession musulmane et donc susceptible de rejoindre cette vision de l’islam est plus importante dans les banlieues que dans la foret cevenole…mais dire cela n’avance a rien…si ce n’est eluder les questions sociales et les remplacer par une lecture ethnico religieuse de ce qui est avant tout une crise economique…et dans ce cas precis, il me semble que la Droite a fait de la demagogie un veritable art…

  10. L’Homme singe,

    Votre petit jeu est parfaitement irritant et ne prend pas du tout en compte ce que j’ai pu écrire, mais qu’importe.

    Lançons nous dans le sujet. L’espèce humaine a développé certaines différences physiques, qui font que même sans utiliser de mot déterminé, nous sommes obligés de les prendre en compte, ne serait-ce que dans le domaine médical. Cela ne fait pas de différences de valeur :

    « Les Français ne sont pas tous égaux face au don d’organes. Les personnes issues des minorités ethniques qui sont en attente d’une transplantation de rein sont en effet défavorisées par rapport aux personnes d’origine européenne. Motif : les donneurs compatibles sont trop peu nombreux au sein de leur communauté.

    Une greffe rénale a en effet d’autant plus de chance de réussir que le patient « ressemble » à son donneur. « Les défenses immunitaires sont programmées pour reconnaître ce qui est étranger [à l’organisme], explique à LCI.fr le docteur Corinne Antoine, médecin-expert pour la greffe d’organe à l’Agence de la biomédecine. Pour cela, elles se basent sur les molécules HLA (Human Lococyte Antigenes), qui sont une sorte de carte d’identité personnelle que l’on partage à moitié avec ses parents, potentiellement, avec ses frères, ses sœurs mais aussi en partie avec d’autres personnes. »

    Or, la répartition des molécules HLA n’est pas la même selon les régions du monde. Certaines d’entre elles sont plus fréquentes en Asie du Sud-Est qu’en Europe, par exemple. Ainsi, une personne née en Afrique ou de descendance africaine qui vit en Europe partagera des HLA avec beaucoup moins de gens que des Européens. « Tous les pays occidentaux sont confrontés à ce problème » de compatibilité, souligne le docteur Antoine.

    Au Royaume-Uni, les autorités sanitaires britanniques tentent de réduire cette fracture sanitaire en appelant les personnes d’origine antillaise, africaine ou asiatique à s’ouvrir davantage au don d’organes. Mais la situation est plus difficile à évaluer en France où la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) interdit d’utiliser des données sur l’origine ethnique.

    Efficacité et équité

    Les médecins français ont donc dû résoudre ce problème en se focalisant strictement sur les données médicales. En France, l’attribution d’un rein se fait sur la base d’un « score » qui prend en compte des paramètres d’équité (durée d’attente, difficulté d’accès à la greffe) et des paramètres d’efficacité (donneur et receveur dans la même tranche d’âge, ressemblance HLA). La ressemblance immunologique se détermine sur 6 déterminants HLA.

    Le système mis au point pour simuler la difficulté d’accès à la greffe permet ainsi d’identifier les receveurs ayant peu de donneurs compatibles (moins de 3 ressemblances sur les 6 requises) ou les receveurs ayant développé des anticorps suite à des transfusions ou des grossesses, leur interdisant un grand nombre de donneurs potentiels, pointe le docteur Antoine. Les personnes issues des minorités, ayant un groupe HLA rare pour l’Europe, sont ainsi « détectées » par le système.

    Freins à lever

    Reste à inciter les différentes communautés à davantage faire des dons d’organes. « Il faut comprendre les freins sans faire un chantage sur l’accès aux soins », plaide le docteur Antoine. C’est la démarche entreprise par Daniel Maroudy, ancien responsable des prélèvements d’organes à l’hôpital Saint-Louis. Les freins sont essentiellement culturels ou religieux. « Le prélèvement d’organe sur une personne décédée – ce qui représente 94% des cas en France – renvoie à deux lieux d’interdits : le corps et la mort », explique-t-il à LCI.fr.

    « Les campagnes d’information ciblées n’ont jamais été envisagées [par les autorités sanitaires], avance-t-il. Il y a une forme de censure ; la crainte de montrer sur la place publique que les communautés s’opposent au don d’organes. » Selon Daniel Maroudy, il faudrait mettre à disposition des équipes de prélèvement d’organes des kits pour leur apprendre à approcher les familles. Autre idée : sensibiliser les leaders d’opinion au sein de ces communautés. Autant d’approches qui demandent une révolution des esprits. Chez les donneurs potentiels comme au sein des autorités sanitaires. « 

  11. Enfin je pourrais déposer d’autres textes ici, mais cela irait plus loin que mon propos et nous tomberions dans des récits sans queue ni tête, sur le racisme que je réprouve.

    Une récente étude scientifique, du mois de novembre veut établir des différences entre les ethnies, ou plutôt entre les « races » comme le dit l’étude etats-unienne.

    Alors la science ne m’intéresse pas dans ce domaine, hormis pour la médecine…

  12. Bonjour Jack Daniels,

    Votre comparaison me parait tout à fait hasardeuse, voire tendancieuse.

    Dans votre discours vous assimilez donc l’islam et le terrorisme?

    Parce qu’au niveau social, les terroristes ne sont pas nécessairement des gens en marge de la société et pas éduqués. Ils sont même parfois très bien formés sur les nouvelles technologies et peuvent faire partie de la classe moyenne et éduquée. Il faut avoir des préjugés de gauche pour penser le contraire.

    Quant aux Corses,; le problème est bien différent.

    La Corse a été acheté par Louis XVI avec tous ces habitants dessus au XVIII siècle.

    L’islam après être venu les armes à la main et avoir été repoussé par le passé, arrive aujourd’hui par l’immigration.

    Le nationalisme corse revendique un territoire, l’islam une idéologie qui veut s’imposer partout et auprès de tout le monde.

    Je ne dis pas non plus que le terrorisme en Corse est une bonne chose.

  13. A Blaise :

    « Votre comparaison me parait tout à fait hasardeuse, voire tendancieuse.

    Dans votre discours vous assimilez donc l’islam et le terrorisme? »

    Je ne sais pas d’où vous avez pu tirer une telle conclusion, en effet j’ai répondu à un de vos propos qui présentait une corrélation directe entre populations des banlieues et terrorisme islamique, je vous reprenais sur cette phrase : « Ceci dit, pour le terrorrisme, on découvre régulièrement que des réseaux se développent particulièrement dans les banlieues, dans ces cités où l’on a laissé se développer des terrains favorable à recevoir certains extrémistes religieux. » …ceci est bien votre phrase ? Donc qui assimile de fait islam et terrorisme ? lorsque vous invoquez les banlieues à propos du développement de réseaux terroristes liés à l’extrémisme religieux, vous liez bien Islam et terroristes, non ? ou bien parliez-vous de personnes d’une autre confession religieuse ? les Témoins de Jehovah ? les Bouddhistes ? …non, même si vous n’usez pas de termes précis, vous parliez bien d’Islam, et des réseaux islamistes, et de personnes de confession musulmane, donc vous établissez bien une corrélation directe entre Islam et terrorisme…ou alors vous évoquiez les banlieues de Bombay et le terrorisme hindou ???

    Vous me dites que j’assimilerai Islam et terrorisme, je ne l’ai point fait…que vous-ai-je répondu ? : « …effectivement que de tels types de reseaux vont se developper en banlieue preferablement, car la population de confession musulmane et donc susceptible de rejoindre cette vision de l’islam est plus importante dans les banlieues que dans la foret cevenole…mais dire cela n’avance a rien…si ce n’est eluder les questions sociales et les remplacer par une lecture ethnico religieuse de ce qui est avant tout une crise economique…et dans ce cas precis, il me semble que la Droite a fait de la demagogie un veritable art.. »

    En quoi mon propos assimile-t-il Islam et terrorisme ? Je dis qu’effectivement s’agissant du terrorisme islamique, d’un cela touchera des personnes de confession musulmane, je ne vois pas des Mormons se lançaient dans des attentats en invoquant le Djihad …c’est donc logique, que si nous parlons de terrorisme ISLAMIQUE, celui-ci trouvera ces adeptes chez des personnes de confession musulmane …de deux, je disais, qu’effectivement il était plus probable de découvrir des réseaux de ce type en banlieue ou cités, sachant que les populations de confession musulmane se retrouvent principalement dans ces zones géographiques et non pas dans l’arrière-pays ardéchois…donc, en quoi, en répétant des évidences ( avec certes de l’ironie) pour vous montrer que dire cela, ne nous avance à rien, vous permet-il d’aboutir à cette conclusion, qui vous fait me présenter comme quelqu’un qui assimilerait Islam et terrorisme ? n’étant pas adepte des jeux de bascule sémantique, je sépare clairement les deux champs sémantiques…à savoir Islam= religion, donc champ religieux voir philosophique, et ensuite Terrorisme= Violence politique, donc champ politique, etc…vous m’aurez compris…

    Maintenant, j’en viens à la suite de vos propos, très intéressant, en fait…

    « Parce qu’au niveau social, les terroristes ne sont pas nécessairement des gens en marge de la société et pas éduqués. Ils sont même parfois très bien formés sur les nouvelles technologies et peuvent faire partie de la classe moyenne et éduquée. Il faut avoir des préjugés de gauche pour penser le contraire. »

    Je me dois de vous corriger…effectivement les adeptes de l’islamisme radical, débouchant sur le terrorisme, ne sont pas un ensemble de personnes incultes et analphabètes ….cependant si dans la majorité des cas, les théoriciens de l’islamisme radical, les leaders, etc… sont souvent des personnes très instruites, et même très « occidentalisés », ceux qui se font sauter sont généralement issues des catégories les plus pauvres, et assez souvent sans un lourd bagage intellectuel …vous me rétorquerez par le 11 septembre, mais ce serait un contre-exemple, sachant que pour une telle opération, qui s’avère plus complexe que de se faire sauter au cœur d’un marché ou dans un bus, il était nécessaire du point de vue logistique, d’avoir des candidats à la mort-suicide, ayant un minimum d’éducation…l’Islamisme radical, en tant qu’idéologie politique, n’est pas né dans les bidonvilles du monde arabo-musulman mais dans les universités, et chez certains membres des élites de ces pays…bien entendu c’est dans les bidonvilles qu’il recrute ses futurs kamikases mais pas ses théoriciens…

    quant à la suite de votre propos, je vous remercie pour le petit cours d’histoire sur la Corse…

    Mais je me dois de répondre à ce qui suivait, à savoir : « L’islam après être venu les armes à la main et avoir été repoussé par le passé, arrive aujourd’hui par l’immigration. »

    Je crois qu’au niveau historique, c’est un peu tomber dans le raccourci et la simplification que de dire que l’Islam serait venu les armes à la main pour être vaillamment repousser avant que des flots et hordes de barbus usent d’un visa de tourisme pour détruire aujourd’hui l’Europe…

    Bon, je ne vais pas me lancer dans un cours d’Histoire, mais l’expansion historique de l’Islam ne s’est pas faite uniquement par le glaive, d’un les Arabes n’étaient pas assez nombreux pour passer au fil de l’épée tous ceux qui s’opposaient à eux, et bien souvent, c’est ceux qu’ils ont convertis qui ont répandu l’Islam ( Berbères, Perses, Turcs…)…donc une question selon vous, personne dans l’Histoire ne s’est jamais converti à l’Islam sans la menace d’un cimeterre ou d’un sabre ? ce serait là une thèse intéressante sachant que les conquérants musulmans ont du un moment presque imposer la dhimmitude aux peuples conquis qui se convertissaient un peu trop facilement pour eux, car pragmatiques qu’ils étaient, les dhimmis leur rapportaientt beaucoup plus d’impôts….j’imagine que pour vous, le Christianisme s’est répandu sans feu ni sang….

    Je continue : « Le nationalisme corse revendique un territoire, l’islam une idéologie qui veut s’imposer partout et auprès de tout le monde. »

    Donc selon vous, l’Islam n’appartiendrait pas au champ religieux, n’est donc pas une religion mais une idéologie…intéressant, alors même que vous m’accusez au départ d’assimiler Islam et terrorisme !
    Non désolé, de ce que je sais l’Islam est une religion monothéiste, religion abrahamique, historiquement et culturellement liée au Judaïsme et au Christianisme…mais bon peut-être qu’on m’a trompé…qui sais ???

    Donc une idéologie qui veut s’imposer partout et auprés de tout le monde…en partie vrai …c’est le cas de toute religion qui se veut ou revendique universelle …universel ? tiens, çà me rappelle quelque chose…hmmmm….catho…katholikos….un truc du genre, je crois…
    Toutes les religions sont prosélytes, même le Judaïsme l’a été …il n’y pas d’exception…je vois mal le fondateur d’une religion ou ses disciples choisir l’anonymat et le silence…

    Mais bon, je vous ai bien compris…les Musulmans , de la prière du lever à la prière du coucher, n’ont d’autre souci que de vouloir convertir leurs prochains…ou le tuer…peut-être ??? ceci expliquerait donc enfin les flux migratoires (moi qui croyait que c’était pour des raisons économiques, j’avais donc faux)…un visa pour l’Europe serait une manière de participer au Jihad mondial… ils ne viennent donc pas ici avec l’espérance d’une vie meilleure…mais qu’ils sont sournois ces adeptes d’une idéologie meurtrière et totalitaire, qu’ils croient en plus être une religion…

    votre conclusion est grandiose : « Je ne dis pas non plus que le terrorisme en Corse est une bonne chose. » je vous remercie…c’est sur, ce n’est pas une bonne chose…une petite question…un citoyen français de confession musulmane a-t-il déjà tué un préfet de la République ?… éclairez-moi, je ne sais plus où j’en suis, de plus j’ai des voisins musulmans qui viennent de m’inviter pour le thé…dois-je y aller ou mieux vaut-il que je décline leur invitation ? qui sait, si ils ne vénèrent pas une idole à tête de bouc en égorgeant de jeunes chrétiens derrière leurs sourires affables…

    P.S. : mon propos ne vise pas à vous offenser, mais parfois il me semble bon d’arrêter de déconner…

  14. Bonjour Jack Daniels,

    J’espère que vous lirez ces lignes, songeant aux risques considérables que vous avez dû prendre hier pour une raison qui échappe bien sûr au bon sens.

    Avant de boire votre thé, il eut été judicieux de le faire analyser, on ne sait jamais… votre désinvolture face au danger et tant de témérité vous honorent, vulgairement parlant, j’irai jusqu’à dire que vous en avez, d’oser passer ainsi la porte de votre voisin!

    Merci car j’ai bien ri en lisant votre réponse, je ne copie-collerai pas, pour ne pas être trop long.

    Il y avait une large part de provocation dans ma dernière réponse, provocation qu’il ne faut pas prendre mal du tout, bien au contraire. Si le discours « de droite » à la façon d’un Sarkozy passe si bien, c’est que pendant très longtemps on a voulu tout nier. L’islam, une religion de paix et d’amour avec des terroristes musulmans qui n’auraient pas compris le sens profond de leur religion et qui de fait ne seraient pas vraiment musulmans… donc, les bombes dans le métro parisien, sur les bus britanniques ou celle retrouvée dans la cathédrale de Strasbourg ou encore devant cette peinture sur Mahomet dans une église italienne ne seraient pas le fait de personnes se revendiquant de l’islam? A d’autre! Cela tourne et tourne et tourne. Le citoyen lambda se méfie. Il n’a plus confiance. Il voit bien qu’on se fiche de lui…

    Il va de soi que des musulmans pieux et pacifiques ne sont pas difficile à trouver et que certaines conversions à cette religion le sont de manière tout à fait pacifique. Je ne dis pas non plus que ces convertis ne sont pas convaincu de leur nouvelle vérité.

    Mais le côté idéologique de l’islam est aussi une réalité. Il suffit d’avoir lu le Coran et la Sira pour s’en rendre compte, ce que d’ailleurs les musulmans ne connaissent pas nécessairement. Il suffit de lire un peu ce que disent Kadhafi et tant d’autres dirigeants politiques et religieux musulmans dans le monde. Le « beau modèle » n’a pas non plus toujours été un exemple de douceur, sachant qu’il a mené des raids, égorgé personnellement des centaines juifs, du moins à ce que des textes musulmans eux-même nous affirment… L’expansion de l’islam par le glaive découle aussi du beau modèle.

    Pendant longtemps l’islam avait une technique très astucieuse pour avoir des soldats : il suffisait de prendre des jeunes garçons durant les raids avant de les fanatiser à l’islam et d’en faire des soldats si bien « retournés », qu’il n’y avait aucune difficulté à les envoyer contre les villages de leur enfance : cela se pratique encore aujourd’hui en Afrique. Il ne faut pas assimiler l’islam à des personnes forcément « arabes ».

    Pardon pour le « cours » d’histoire sur la Corse, je ne voulais pas me montrer pédant.

    Mais ne mélangeons pas tout. C’est comme si nous parlions du communisme en disant « j’ai un voisin communiste… » mais il ne vit pas du tout selon le collectivisme. On nous aurait menti? Eh bien figurez-vous que je fréquente des communistes et que leur situation est enviable, même pour un capitaliste… Des bourgeois que je vous dis…

    Se méfier de l’islam et en dénoncer les excès ne signifie pas que l’on juge des personnes ou de leur sincérité…

    Cher Jack Daniels, pourquoi cesser de déconner? Hummmm? On est pas bien là?

    Si vous me lisez, ne prenez plus tant de risques, vous êtes un inconscient!

    @ bientôt… j’espère!

  15. Bonjour Blaise…

    Je vous remercie de l’intérêt que vous me portez, et louez soit Dieu, les anges, les archanges et tout le reste de la sainte famille car comme vous pouvez le constater, j’ai bel et bien survécu…cependant je me dois de remarquer que le jambon et le Bordeaux ont un peu de mal à passer après les cornes de gazelle halal…serais-je sur la voie de la conversion à la religion vraie ??? hmmm…je verrai demain matin si je fais le choix de me raser ou d’essayer de faire croitre sur mon imberbe menton une barbe de patriarche biblique…

    Cela étant dit, je suis bien heureux de vous avoir fait rire, c’était en partie voulu…même si j’ai tendance à avoir du mal à contrôler mes pulsions de gauchiste décadent…

    Soit…je m’abstiendrai aussi de faire du copier-coller car je crois que dans l’ensemble, quelques soient nos divergences, nous pouvons aboutir à une certaine forme de consensus…

    Effectivement qu’il ne faut pas sombrer dans l’angélisme face au terrorisme islamique, mais de même il faut éviter la diabolisation…je sais çà sonne plutôt creux et langue de bois, donc je vais essayer de développer mon propos et éviter de parler comme un de nos hommes politiques …

    Je pense qu’effectivement il est nécessaire de débattre de questions telles que les relations entre Islam et islamisme et donc terroriste islamique…mais aussi des rapports entre Islam et laïcité, démocratie, droits des femmes, etc…je pense qu’aussi il est nécessaire de se questionner sur l’importance des flux migratoires et leur importance, leur impact sur la société européenne…de même je suis d’accord que l’on s’interroge sur la question des banlieues, la violence et la délinquance qu’elles peuvent générer…etc…etc…

    Mais ce que je trouve insupportable, c’est de mélanger tout çà…voyez ce débat…nous partons des petites phrases de Zemmour et nous en arrivons à parler de l’Hégire …
    C’est très révélateur en fait…et cela démontre très bien où nous en sommes…à savoir qu’aujourd’hui, si nous parlons par exemple des banlieues, nous en arriverons à l’Islam, l’esclavage, le colonialisme, les sans-papiers, le terrorisme, etc…quand bien même, rien de tout cela n’est forcément lié…

    Ce que je veux dire par là, est que je trouve un peu facile de vouloir toujours masquer la misère sociale dans notre pays, une certaine réalité économique, et les difficultés que nombre d’entre nous rencontrent en dérivant à chaque fois vers d’honteuses simplifications….

    Dans mon précédent commentaire, certes j’ironisais , cependant pas tant que cela…j’ai en effet de plus en plus l’impression d’en arriver à entendre des politiques, des journalistes, des experts, etc…m’expliquer que Mamadou ou Ali qui se tape la traversée du Sahara, celle de la Méditerranée (promenade de santé, semble-t-il…) ne vient en Europe qu’avec l’intention d’en saper les valeurs fondamentales, démocratie, laïcité, etc…pour instaurer la charia et restaurer le califat…alors peut-être suis-je naïf mais je pensais jusque là que Mamadou et Ali risquait sa vie avant tout parce que crevant de faim chez lui, il en était au point de tout tenter…mais il semble que le périple sahara-méditerranée soit un des entrainements prodigués par Al Qaïda et consorts à leurs moudjahidins…
    Ce discours qui transpire de plus en plus, de la part de nos élites politiques (pas forcément de droite) me semble être un bon moyen d’empêcher d’aboutir à une réflexion globale quant à notre modèle économique, et à ses conséquences …

    De même, j’entends bien que nos concitoyens puissent s’interroger sur l’Islam, certes…l’Islam appartient à la réalité quotidienne de notre pays aujourd’hui…mais quand vous dites se méfier, c’est là que je m’interroge….car il est un moment où il faut se demander si il est acceptable de considérer certains de nos concitoyens comme des ennemis intérieurs, cinquième colonne de l’islamisme radical car ils sont musulmans….sachant que les chiffres fournis régulièrement par les RG contestent cette analyse infondée…(environ un millier de personnes liées aux mouvances intégristes, et parmi ce millier, moins d’une centaine potentiellement dangereuse…bien entendu, ces chiffres sont à reconsidérer sachant que les RG sont une officine gauchiste…).
    Donc je m’interroge…et je rouvre mes livres d’Histoire…je m’amuse à relire certains textes, certains discours…et comme j’aime m’amuser, je remplace des mots par d’autres…par exemple, je remplace « juif » par « musulman » ou « immigré »…et alors, quelle étrange et fascinante sensation d’entendre ceux du passé parler comme ceux d’aujourd’hui…
    Au-delà de l’intérêt intellectuel de s’amuser à ces petits exercices de grammaire, parfois je prends peur…et je me demande comment cela finira-t-il…

    Bon, je vais conclure, c’est déjà assez long…
    Il me semble que quelques soient les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, problèmes nouveaux ou habituels dans toute société humaine, nous devons nous abstenir à confondre, relier, impliquer des corrélations inexistantes, etc…si nous voulons réellement résoudre tel ou tel problème…si il y a problème entre Islam et laïcité, débattons-en sans cesse invoquer le terrorisme islamique ou s’amuser à faire de la théologie rétro-active…si l’immigration clandestine pose des problèmes économiques, analysons les faits sans parler de djihad global ou faire peser sur ces personnes la stagnation des salaires, la crise des subprimes, ou autre…( quand je dis cela, je me réfère à certains propos de Zemmour…)…etc …etc…

    De deux choses l’une, où nous acceptons de voir la réalité en face, et évitons de stigmatiser toute une catégorie de la population, sur une base ethnico-religieuse, l’accablant de tous les maux…où nous continuons et ce sera de pis en pis…maintenant, ce n’est que mon avis…et je sais que cela a peu d’importance à une époque où tout le monde a son avis sur tout…et n’importe quoi…

  16. blahblah
    inutile d’analyser la sémantique de zemour
    de s’étaler sur des pages indigestes pour ne rien dire
    de consulter des dictionnaires dépassés!
    de réagir avec agressivité
    zemour est un pauvre type pas très futé
    il crée du buzz avec ses graves maladresses
    graine de revisonniste
    il surfe sur sa propre vague mais jusqu’à quand?
    est il normal de le laisser déblaterer ses inepties sexistes racistes revisionnistes
    on a assez d’abrutis comme ça à la télévisison
    et merci pour vos palabres

  17. Droit de réponse de Vincent Cespedes
    Voici un texte à lire et à faire circuler de toute urgence !

    [url]http://www.arte.tv/fr/accueil/Comprendre-le-monde/paris-berlin/2321286.html[/url]

    On y apprend notamment que le montage de l’émission ne montre pas tout, loin s’en faut !
    En fait, le débat houleux avait lieu entre Zemmour et Cespedes durant toute l’émission, mais bizarrement au montage Cespedes a l’air passif, et le débat se déplace entre Zemmour et R. Diallo, affrontement Blanc contre Noire assez tendancieux.
    Le philosophe demande à la chaîne et aux producteurs de mettre en ligne les 90 min d’enregistrement d’émission (le montage final dure 58 min), afin de révéler à tous le comportement exact de Zemmour qui a « piraté » tout le débat en disant « énormité » sur « énormité » dès que Cespedes contrait ses arguments.
    Bref, de tout cela, il en est resté trop peu. Nous devons donc appuyer la demande de Cespedes et exiger la mise en ligne de TOUT l’enregistrement, histoire d’y voir plus clair (sans jeu de mot) dans cette sombre (idem) affaire !

  18. Droit de réponse de Vincent CesP**Es

    Hé oui, vous avez résumé et je vais faire encore plus court:

    ***************** A U D I M A T *********************

    C’est la seule chose qui compte.

    La provocation est à la mode.

  19. Bonjour Jack Daniels,

    Je suis rassuré : vous êtes en vie.

    Encore un peu et je contactais le GIPN pour qu’on vienne à votre secours! Vous êtes sain et sauf, tant mieux! Ne prenez plus tant de risques, ce n’est pas raisonnable.

    Je pense toutefois que vous avez été un peu chamboullé : vous opposez deux nourritures, c’est assez étrange. Et puis renoncer au bordeaux, que diable vous a-t-on fait?

    Vous voyez bien que votre comportement a quelque chose d’inquiétant malgré tout, depuis cette fameuse soirée.

    Ceci dit le bordeaux est désormais hors de prix, pourquoi ne pas ajouter à votre couscous, par exemple, un peu de sidi brahim, qui n’est pas si désagréable comme vin dans cet accompagnement…

    Mais passons sur ces réflexions culinaires…

    Vous parlez de l’immigration en négligeant plusieurs choses sur ce fait, comme nous le faisons toujours, collectivement.

    Il faudra qu’un jour j’évoque ce sujet d’une manière plus développée, mais je ne sais pas si le moment est encore venu.

    Je suis en effet effrayé de ce que provoque le simple mot utilisé par Zemmour… Il n’y a pourtant pas de quoi fouetter un chat.

    Mais tout le monde VEUT trouver des différences importantes entre les personnes, dans tous les camps. Le propos initial ne me semble pas être là.

    Voila une société que l’on dit multiRACiale, où l’on parle de métissage (ce qui a un rapport certain), où l’on met toujours en avant des principes de discrimination et de RACisme mais où le simple mot qui constitue la racine des autres provoque tant de remous. D’autant que le mot est cité jusque dans la constitution!

    Ce même article posté sur Agoravox a fait plus de 450 commentaires et plus encore, car il y a eu censure de certains commentaires, pas nécessairement pour de mauvaises raisons.

    Nous sommes soit tous des hypocrites, soit tous des imbéciles. Au minimum nous avons tous des préjugés stupides…

    Il va de soi que je n’utilise pas moi-même ce mot dans ma vie de tous les jours, il a été utilisé dans un contexte précis je crois, en l’occurence, par Zemmour.

    La suite un peu plus tard…

  20. Jack Daniels,

    Pour l’immigration, je crois que nous ne devons pas la voir non plus d’un côté trop angélique.

    Certains pays manquent de leurs cerveaux qui partent tous vers l’occident. On parle même de traite des cerveaux…

    Les candidats à l’émigration africaine ne sont pas tous des pauvres gens qui crèvent de faim, loin de là.

    Ceux qui crèvent de faim le font en ce moment même, dans l’indifférence totale. Ils n’ont pas les moyens d’envisager un tel voyage.

    Je ne dis pas qu’il n’y a pas d’immigré pauvre dans notre pays, loin de là! Mais je crois qu’il ne faut pas trop en conclure que les immigrés sont les rescapés des même images de ces petits somaliens que nous voyions créver de faim en direct à la « télé » il y a quelques dizaines d’années.

    Pour l’islam, le problème est un peu différent : quand l’islam est majoritaire dans un pays, il impose presque systématiquement ses propres lois et fait des autres confessions des confessions de seconde zone qui n’ont pas les même droits d’expression que des musulmans. Vous retrouverez tout cela dans la lecture du coran et de la sira, quand Dieu permet et encourage les discriminations. Ce n’est pas une invention moderne et passagère.

    Et pourtant, les musulmans peuplant ces pays ne sont pas tous d’infâmes extrémistes, mais des pères de famille, des villageois, des citadins, etc, etc…

    Bon, @ plus tard 😉

  21. Bonjour Blaise,

    au sortir de ce perilleux weekend, force est de constater que point de barbe n’a fleuri sur mon menton…je vais tres bien et le Bordeaux passe tres bien, meme a cette heure plutot matinale…

    quant au racisme, races, Islam et immigration, je vous reponds:

    effectivement que toutes reactions outrees sur les propos de Zemmour peuvent paraitre exagerees…mais je pense aussi qu’elles surviennent, dans le cas present, en raison d’une certaine saturation et ras-le-bol de certains d’entre nous, quant aux propos de plus en plus extremes et de moins en moins ambigus de personnes comme Zemmour ou autre…

    effectivement, que le mot « race » peut se voir utilise sans que celui qui en use ne soit fondamentalement raciste ou autre….cependant, les mots ont non seulement un sens, mais aussi une portee symbolique…Zemmour, sur de nombreux plateaux tele, s’est amuse a plusieurs reprises a corriger des intervenants qui usaient du mot « rafles » en parlant de certains operations policieres musclees a l’encontre de sans-papiers…il renvoyait au Vel d’Hiv…donc nous voyons la un personnage qui lorsque cela l’arrange sait discerner la portee symbolique ou historique de tel ou tel mot, et la nier dans d’autres situations…soit…la n’est pas le plus important…
    denoncer le Racisme n’est pas avaliser l’existence de races, parler de racisme non plus… c’est s’insurger contre des us, des visions fondees sur une vision raciale de la societe…si je dis que untel parce qu’arabe ou noir est victime de discrimination, je ne dis pas qu’il existe une race arabe ou une race noire… je dis juste que dans notre societe, existent des mecanismes d’exclusion fondes sur une vision raciale ou racialiste de l’Humanite…
    nul ne niera cependant qu’il existe des differences au sein de l’Humanite, et bienheureusement dirais-je…sinon, nous serions tous des clones…mainetnant la question est, peut-on accepter que ces differences principalement d’ordre culturel puissent servir de base a des discours laissant sous-entendre une hierarchie au sein de l’humanite? la est le veritable debat, ou enjeu…

    soit…
    quant a ma vision angelique ou limitee de l’immigration…bien entendu, j’ai connaissance de la fuite des cerveaux, veritable hemorragie dans les pays en voie de developpement…cependant, dans les medias on nous parle principalement des sans-papiers…les forces de police ne delogent pas des squats des ingenieurs ou des astrophysiciens, il me semble…il me semble d’ailleurs que ce gouvernement serait plutot favorable a l’entree de personnes diplomees (informaticiens par exemple)…donc encore une fois, ne confondons pas tout…ma parabole sur Mamadou/Ali et la traversee du desert repondait a un certain discours ambiant…
    il existe differents types d’immigration, separons-les car ils ne repondent pas aux memes donnees et n’ont pas les memes consequences pour les pays d’origine ou les pays acceuillant…
    exemple: si Mamadou/Ali , sans education,quitte son bidonville de Casablanca ou Dakar pour rejoindre l’Europe afin d’y travailler sur un chantier ou dans un restaurant, cela n’aura pas les memes consequences dans son pays d’origine et d’arrivee, que si le Docteur Mamadou/Ali quitte son pays pour travailler dans une clinique de chirurgie esthetique de la Cote d’Azur pour lifter de vieilles dames en quete de l’eternelle jeunesse..ce que jeveux dire est qu’il est assez rare de voir parmi les clandestins qui s’echouent sur les cotes espagnoles ou siciliennes, le titulaire d’un doctorat en biochimie moleculaire…

    donc il y a bien differents types d’immigration, et differents types d’immigres…cependant on melange tout, combien de fois, ne voit-on pas, nos politiques mettre dans le meme panier sans papiers et immigres reguliers, en fourchant innocemment!!

    si nous ne tenons pas compte des differentes problematiques, causes et effets, rien ne sert d’essayer de debattre ou de resoudre tel ou tel probleme..soit…

    quant a l’islam…je crois qu’il y a un moment, ou les choses doivent etre claires…la majorite (l’immense majorite) de nos concitoyens de confession musulmane jouent le jeu de la laicite…cependant, il est certain qu’un reportage sur une famille musulmane vivant tout comme n’importe quelle autre famille francaise( bien entendu la quiche lorraine est remplacee par le tagine) aurait peu de chances d’etre interessante mediatiquement parlant, donc nos medias, nos politiques font le choix de cibler ceux qui s’integrent le moins facilement…c’est un choix…maintenant, nous ne pouvons qu’en constater les consequences…un clivage qui va en s’empirant…

    quant aux references au Coran, a la Sira, Sunna, Chia, Charia ou autre…un moemnt il faut arreter…la majorite des musulmans vivent leur religion, leur foi simplement sans se lancer dans des acrobaties theologiques ou des references constantes au passe, au « beau modele »,etc…ils vivent leur religion comme la plupart des croyants, de toute religion, a savoir qu’ils en tirent certains principes de vie, certaines valeurs…et l’islam etant une religion abrahamique, monotheiste, intimmement liee au Judaisme et Christianisme, les valeurs essentielles en sont tres proches…l’extremisme n’est pas un particularisme de la culture arabo-musulmane…

    ce qui me fait bien rire, c’est de voir nombre d’entre nous, nombre de penseurs, d’experts,etc…dans les medias, sur les forums, etc…s’exercaient a la theologie musulmane et en arriver a toutes sortes de conclusion…on appelle les Musulmans a reformer leur religion et on leur explique les ambiguites theologiques, ontologiques de leur propre religion…je vois bien un conseiller d’un sultan ottoman rendre visite a Luther ou Calvin lui expliquer comment il devrait envisager la Reforme du Christianisme…
    encore une fois,il faut arreter de deconner…on peut donner son avis sur l’islam, son opinion,etc…cela est legitime mais evitons, apres une lecture hative de tel ou tel texte, de vouloir donner aux Musulmans des lecons…la plupart d’entre eux savent faire la part des choses, et la majorite savent lire un calendrier et voient que nous sommes en l’an 2008 de l’ere chretienne et non pas en 622 ou alentour…

    quant au djihad global, ou a la restauration d’un califat allant de l’Europe a l’Asie, en depit de ce qui est vehicule dans les medias, tres peu de groupes islamiques en font leur objectif…a vrai dire, seul un groupe minoritaire palestinien en fait clairement un objectif final …il me semble que pour tout ceux qui se questionnent sur l’integrisme, l’extremisme musulman, il serait interessant qu’ils lisent les textes des groupes radicaux…et ils verront qu’apres un petit decryptage, assez souvent leurs idees trouvent une certaine resonnance dans certains discours de leurs detracteurs…

    Abientot…

  22. Jack Daniels,

    Le mot rafle ne me parait pas inaproprié, en effet, il est vrai aussi qu’il est connoté. Mais nous avons désormais la passion de mettre du moralisme en toutes choses, c’est un très mauvais penchant de notre société.

    Pour le mot race, je commence à avoir l’impression que ce qui déplait, c’est plus la personne qui l’a employé que le mot lui-même.

    Un site parle de « négrophobie » sans que ça dérange qui que se soit. Au fond, tout le monde connait le mot et sa définition sans être raciste, mais quelque chose dérange… ce quelque chose me semble se trouver bien au fond de l’âme de ces personnes ennuyées…

    Je relève aussi que certains sites « ethniques » écrivent bien « race noire », voire « nègre », sans que ça dérange qui que ce soit. Mais si c’est Zemmour qui le dit et que cela ne va pas dans le sens des kemistes, alors c’est autre chose 😀

    Je n’ai entendu que l’extrait diffusé dans la vidéo que j’ai relevé ici, pour moi il n’y a rien de raciste, l’on vous parle métissage, c’est un mélange de race.

    Je m’inquiète en revanche d’entendre des réflexions qui rappelle le concept de « race pure » cher aux nazis chez les uns et les autres.

    Je vous sais lecteur de livres, vous n’avez pas pu ne pas trouver le mot chez des auteurs plus anciens dont on sait qu’ils ne sont en rien racistes…

    Je ne pense pas qu’en l’occurence Zemmour ait eu une idée derrière la tête…

    Mais je comprends que cela puisse choquer aussi…

    Comme on dit, l’excès en tout…

    Ceci dit le thème est très délicat et me parait plutôt glissant. L’on cherche l’appui de la science, à mauvais escient je trouve.

    Suite après

  23. @ Jack Daniels,

    Je passe sur l’immigration.

    Je crois que nous sommes tous deux d’accord pour dire que c’est sujet complexe mais simplifié dans le débat public. Ni une chance ni une malchance, il faudra bien un jour qu’on pense à la gérer correctement, pour le bien des deux pays, de départ et d’arrivée.

    l’islam, sujet qui me tient vraiment à coeur.

    Bien sûr que la majorité des musulmans sont des braves types. Bien sûr qu’on ne va pas apprendre à un musulman ce qu’est sa religion : le problème c’est qu’il n’existe pas de clergé désigné.

    Je suis navré, mais selon de récentes études, du moins en Angleterre, de très nombreux musulmans seraient pour l’application de la charia, ce que je refuse absolument. L’islam minoritaire se plie aux lois d’un pays, mais héberge déjà des extrémistes.

    Lisez donc les différentes déclarations de nos représentants sur l’ilam, ils refusent notamment la possibilité de changer de religion, pour les musulmans uniquement bien sûr…

    Si je vous parle des textes musulmans, ce n’est pas sans raison. Il y a l’individu et il y a le groupe… l’islam est aussi un ensemble de règles de vie.

    Nous ne demandons plus à nos immigrés de se fondre dans le paysage, nous leur demandons de rester comme s’ils vivaient dans leur pays d’origine. C’est une façon de les accepter sans le faire…

    Je ne verrai aucun mal à ce qu’un Vincent soit originaire d’Algérie et prie à la mosquée le vendredi. Je vois mal pourquoi il devrait s’appeler mohamed, s’habiller en djellaba et revendiquer sans cesse une sorte de statut spécial.

    L’islam est un peu envahissant dans son expression publique, je pense que vous l’admettrez aisément.

    Ceci dit, nous dévions un peu 😉

    @ plus tard…

  24. Bonjour,

    Constitution de 1958. Article 1er.

    La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion.

    Mince alors.

    Ceux qui sont choqués par cette « polémique » sur une quelconque « réhabilitation » des races apprécierons mon article analytique qui va paraitre sur l’élection d’Obama et la question raciale. Zemmour à plus que raison de le rappeler, du bout des lèvres, mais avec courage, car comme on le constate la police de la pensée et l’inquisition mediacrate est sur le qui-vive.
    Aux Etats-Unis, pays ou le mot « liberté » à quand même un tout autre sens, l’on peut disserter sans crainte sur le sujet. Vous ne vous posez donc jamais de question?
    Allez, supprimons les races, on supprimera les racistes, les antiracistes, on supprimera aussi les couleurs après, les religions, les cultures, les singularités, les individus…
    L’humanité en somme.
    Et ce sont ces gens qui parlent de richesse et de « diversité »…
    Du fond de leur inculture, ces néo inquisiteurs de l’égalité forcenée admirent les Ferry, les Hugo, les Gambetta, les Jaurès, autant de gens qui parlaient de races « supérieures et inférieures ».
    J’ai presque envie de smiller 😀

  25. Tiens… ah bon?

    Pour moi le racisme, c’est plutôt ça : « les africain c et la race superieur ».

    et pis c p nibe à lir les com as com.

  26. Ah, revoilà alal!
    J’ignore comment l’on a fait disparaître votre commentaire…j’en suis presque jaloux! ;D ;D
    A bientôt, [i]homme supérieur[/i]!
    ;D ;D

  27. Mais enfin!

    Qui a fait disparaitre le commentaire de Alal?

    Qui s’est permis?

    Est-ce à travers l’icone « abus »?

    Je ne comprends pas…

  28. J ai reçu le commentaire dont vous parler sur ma messagerie c’est pourquoi je trouve important d’y repondre.

    Ceux qui comme moi son interessés par cet article sauront de quoi nous parlons.

    Je crois qu’il n’aurait pas du être effacé. Certes les propos tenus sont condamnables mais cet article est le reflet d’une certaine pensée qui est bien plus répandue que nous ne le pensons.

    La nier ne sert à rien.

    C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de solution guerrière en Afganistan.

    Il est vrai que quelquefois le rein d’un homme de couleur noire sera peut être plus compatible que celui de votre voisin ou cousin et cas d’un besoin de greffe mais il n’empèche que la notion de couleur de peau existe. Qu’on le veuille ou non.

    Alors peut être ne doit on plus employer le mot « race », c’est aux scientifiques de le déterminer?

    Il n’empêche que les problèmes liés aux différences resteront. Quelles soient de couleur, de religion ou tous autres.

    Le mépris ressenti par un homme de couleur noire est il pire que celui quelquefois ressenti par l’homme qui conduit le camion poubelle ou la femme qui nettoie les immondes toilettes des hypermarchés?

    Je ne sais pas.

    Etant petite ma femme était grande et maigre. Croyez vous que cela a été facile pour elle? Imaginez vous les quolibets qu’elle a subi?

    Croyez vous que les gros ne souffrent pas du regard et des jugements portés sur eux?

  29. Mille excuses pour les fautes d’orthographe et de conjugaison mais cet article m’a tellement énervé que dans ma précipitation à vouloir écrire aussi vite que ma pensée je n’ai pas pris garde à ce que je faisais et je n’ai pas relu.

  30. New reporter,

    est-ce mon article ou le commentaire qui vous a énervé ainsi?

    Je crois comprendre que c’est le commentaire?

    Je regrette qu’on l’ait ôté. Est-ce Dominique Dutilloy qui l’a fait?

    Dominique? une réponse?

    Je déplore qu’on l’ait enlévé en tous cas!

  31. @newreporter : vous ecrivez ceci : »Le mépris ressenti par un homme de couleur noire est il pire que celui quelquefois ressenti par l’homme qui conduit le camion poubelle ou la femme qui nettoie les immondes toilettes des hypermarchés?

    Je ne sais pas.

    Etant petite ma femme était grande et maigre. Croyez vous que cela a été facile pour elle? Imaginez vous les quolibets qu’elle a subi?

    Croyez vous que les gros ne souffrent pas du regard et des jugements portés sur eux?  »

    lorsque vous dites le mepris ressenti par un homme noir est-il pire que celui ressenti par un eboueur ou une femme de menage…je ne saurai que repondre…certes le regard des autres peut etre parfois meprisant, les actes, les paroles blessantes ou pire…certes nul n’echappe un moment ou l’autre au regard d’autrui, au ugement d’autrui…tout a fait d’accord…

    mais le fait est que jusqu’a present, historiquement, je n’ai pas entendu parler d’ideologies qui auraient eu pour objectif l’asservissement ou l’extermination des eboueurs, femmes de menage, obeses ou grand maigres…ce n’est pas tout a fait la meme chose quand on parle de races…

    quoiqu’il en soit, il est certain que toute cette pseudo-polemique ne rime a rien, si ce n’est a apporter encore plus de visibilte mediatique a Zemmour et consorts…
    je me dois cependant de rappeler que si SOS Racisme a reagi exageremment , cette association a juste exprimer son avis par l’intermediaire d’un bref commentaire sur son site internet, il n’a pas eu de plainte ou autre…donc, si Zemmour ( paye par nos impots) peut parasiter regulierement le PAF, laissons les idealistes de SOS Racisme avoir droit a la parole aussi…

  32. @ Blaise
    [b]Non, Blaise, je n’ai pas effacé ce commentaire haineux de Alal…, que ce soit sous ton article, que ce soit sous celui de leclerc pierre… [i]Quelqu’un a dû passer par là ![/i]

    Cependant, j’ai balancé, sous l’article de leclerc pierre un commentaire à Alal pour répondre à sa haine…[/b]

  33. Flute, je crois que j’avais lu New reporter un peu vite.

    Son message s’adresse plus à moi et il est critique.

    Je me vois donc contraint de répondre…

    Il ne faut pas mélanger le mot « race » avec « racisme », si les deux ont un lien, ils n’ont pas la même signification. J’ai retrouvé encore le mot trois ou quatre fois dans d’autres articles sans que personne ne s’en offusque, il est d’autre part mentionné dans les documents officiels comme la constitution.

    Attendez-vous par ailleurs l’aval des autorités scientifiques pour utiliser certains mots?

    Qui parle ici de faire des différences scientifiques entre les êtres? Franchement, cela commence à m’agacer sérieusement ces petits procès d’intention dans notre société. Croyez-moi, je n’ai de leçon à recevoir de personne dans ce domaine et ceux qui me connaissent pourront vous le dire.

    Ensuite vous comparez des choses qui ne sont pas comparable.

    Quel rapport entre être gros, éboueur et être noir? Ces rapprochements me paraissent même un peu douteux…

    Quoi qu’il en soit, il y a des différences qui sont des richesses et que tout le monde constate, ce n’est pas un mot que tout le monde admet qui y changera quoi que ce soi.

    Quand aux différences qui sont faites, vous voyez donc bien vous-même qu’elles se font sur des sujets très divers…

  34. Blaise je ne comprends la raison de votre colère.

    Je ne réfute pas le mot de race, à titre personnel, il ne me dérange absolument pas, bien au contraire, je ne le considère que comme un élément de classification.

    Je mesure 1m90, je suis grand, je fais partie du groupe des grands.

    C’est comme cela.

    Je ne pense pas sortir du sujet en parlant des éboueurs et autres métiers.

    Ce que je voulais illustrer c’est le fait que l’on nous culpabilise sans arrêt pour des questions de racismes et que l’on se moque des autres raisons qui causent un mal de vivre pour certains.

    A titre d’exemple, au risque de vous voir écrire que je suis or sujet, je pense que les gros souffre autant de remarques déplacées ou de refus que les noirs ou les maghrébins.

    Je ne comprends pas le ton de votre courrier.

    Avez vous certains problèmes? Etes vous en colère?

    Vous sentez vous agressé? En tout cas ce n’était pas le propos de mon commentaire.

  35. Jackdaniel vous vous interrogez sur le fait que les gros souffrent ou pas du regard que les gens portent sur eux?

    Vous n’en avez peut être pas dans votre entourage.

    Quant à l’esclavage, il et vrai que certaines populations en ont plus souffert que d’autres mais au risque de vous choquer, je ne considère avoir aucune responsabilité historique dans l’esclavage.

    Nous sommes d’origines très humbles. Je pense que si la condition de mes ancêtres n’est pas comparables à celle des esclaves noirs emmenés de force d’Afrique aux Amériques, elle n’en était pour autant pas reluisante.

    La pauvreté est une forme d’esclavage cachée.

    enfin ce n’est que mon avis.

  36. Autant pour moi New reporter!

    Je n’avais pas compris le sens de l’intervention, et faut dire qu’après les différentes insultes que j’ai essuyé sur le même article mais sur un autre média, j’ai peut-être mal interprété.

    Il paraitrait que je suis fasciste, raciste, etc, etc…

    Donc mea culpa… pour ma réponse.

    Oui, c’est vrai, pas facile tous les jours d’avoir une différence avec les autres.

    Je regarde parfois une émission tout à fait stupide à la télévision, (enfin, quand je dis parfois, c’est faux : j’adore les émissions stupides…) dans laquelle on échange des mamans. Ce n’est pâs comme ici en France, l’émission se passe aux Etats-Unis. On échange par exemple une maman du fin fond du massachusset avec une maman de la côte californienne.

    la dernière fois donc : l’une était grosse, un peu vulgaire, l’autre raffinée, fine et sexy, cultivée… La différence était criante. C’était en même temps drôle de voir l’une et l’autre évoluer dans des univers différents de leurs habitudes.

    Le tout est de toujours savoir s’adapter mais ce n’est pas forcément facile!

  37. « Quant à l’esclavage, il et vrai que certaines populations en ont plus souffert que d’autres  »

    Notamment dans l’antiquité, victimes des grecs antiques dans toute la méditerranée, mais aussi des romains, comme des autres peuples toutes ethnies confondues, les slaves avant que l’Europe ne renonce à l’esclavage, l’Europe du sud avec les Turcs, l’Afrique avec les arabes et encore aujourd’hui, l’Afrique avec les ventes d’esclaves aux européens, esclaves vendus bien souvent par les roitelets du coin…

    L’esclavage, ignoble pratique qui fut universelle

  38. Pas de soucis, je suis moi même quelquefois un peu impulsif, pas dans le sens physique du mot mais plutôt dans mon ressenti.

    Je ne prends pas assez de recul.

    Je ne crois pas que vous soyez raciste. d’ailleurs pour reprendre les mots d’un de mes amis qui est maghrébin, il n’y a pas beaucoup de racistes. Il y a des personnes qui vivent mal.

    Il considère qu’à partir du moment où la personne lui dit  » mais avec toi c’est pas pareil, tu n’es pas un vrai arabe » il se dit qu’il a affaire à un con mais pas à un raciste.

    Le vrai raciste c’est celui qui est digne du K K K historique.

  39. @new reporter

    je ne suis pas interroge sur le fait que les « gros » souffrent ou ne souffrent pas, j’ai ecrit que chacun, a un moment ou l’autre, se retrouve confronte au regard d’autrui, a son jugement…nul n’est pas epargne…quant a la souffrance, elle est globalement partagee par l’ensemble de l’Humanite…la vie est fondamentalement souffrance, dirais-je pour plagier Bouddha…

    ensuite je n’ai pas specialement parler d’esclavage, j’a i juste emis ma pensee, a savoir que je n’ai nulle connaissance d’une ideologie ayant vise a l’extermination ou l’asservissement des obeses, eboueurs ou femmes de menage…corrigez-moi si je me trompe…

    quant a votre responsabilite quant a l’esclavage, qui donc vous a accuse d’etre un negrier? j’ai relu mon post, il ne me semble pas que je vous ai rendu responsable de quoique ce soit…

    a propos de la condition humble de vos ancetres, nul n’a dit qu’elle fut reluisante, il me semble…mais je me dois de vous corriger sur votre assertion : »La pauvreté est une forme d’esclavage cachée. »

    il y a, me semble-t-il, une difference fondamentale, entre le staut d’une personne, aussi pauvre soit-elle, et celle d’un esclave…a savoir, qu’aussi pauvre puissiez-vous etre, vous disposerez toujours de votre personne, vous ne serez pas la propriete-chose d’un maitre…

  40. etymologie

    les slaves: les esclaves
    les yougoslaves: esclave du sud

    wikipedia ……Toujours est-il que le mot slave est à l’origine de la Slavonie, de la Slovaquie et de la Slovénie. C’est également lui qui a donné le français esclave (latin médiéval slavus, sclavus), de nombreux Slaves des pays actuellement est-allemands, tchèques et polonais ayant été réduits en esclavage durant le haut Moyen Âge et notamment dans [u]l’Empire carolingien.[/u]!!!

  41. JACKDANIELS

    la souffrance, elle est globalement partagee par l’ensemble de l’Humanite.

    C’est vrai mais toutes les parts ne sont pas égales. Qu’en pensez vous?

    je n’ai nulle connaissance d’une ideologie ayant vise a l’extermination ou l’asservissement des obeses, eboueurs ou femmes de menage…

    Moi non plus mais il n’empêche que notre société peut se montrer cruelle envers certaines couches de la société.

    quant a votre responsabilite quant a l’esclavage, qui donc vous a accuse d’etre un negrier?

    En effet mais il semble que la repentance soit à la mode. Je ne faisais que laisser courir mes idées.

    a propos de la condition humble de vos ancetres, nul n’a dit qu’elle fut reluisante, il me semble…mais je me dois de vous corriger sur votre assertion : »La pauvreté est une forme d’esclavage cachée. »

    il y a, me semble-t-il, une difference fondamentale, entre le staut d’une personne, aussi pauvre soit-elle, et celle d’un esclave…a savoir, qu’aussi pauvre puissiez-vous etre, vous disposerez toujours de votre personne, vous ne serez pas la propriete-chose d’un maitre…

    C’est vrai la différence est là (L’homme objet, le triste code) mais dans le mode de vie y avait il une grande différence?

    La pauvreté entraîne une privation du libre choix et donc de la liberté.

    Ne croyez vous pas que la pauvreté est plus difficile à vivre que la couleur de peau?

    Ne croyez vous pas que les pauvres des siècles précédents étaient asservis par leurs employeurs?

  42. « C’est vrai mais toutes les parts ne sont pas égales. Qu’en pensez vous? »

    Il est certain que si la souffrance est le lot commun a toute l’Humanite, nul n’est egal en la matiere…je ne l’ai pas nie…la difference est assez souvent un facteur aggravant…la condition sociale de meme, l’apparence physique,etc…

    « En effet mais il semble que la repentance soit à la mode. Je ne faisais que laisser courir mes idées. »
    la repentance est al mode, dites-vous…peut-etre en est-il ainsi car l’oubli fut a la mode un peu trop longtemps, et que la confiscation des memoires, la negation du passe ont engendre aussi une certaine souffrance chez ceux qui portent en eux la memoire des douleurs passees…

    « C’est vrai la différence est là (L’homme objet, le triste code) mais dans le mode de vie y avait il une grande différence?…La pauvreté entraîne une privation du libre choix et donc de la liberté. »

    je pense que vous oubliez quelque chose d’essentiel…a savoir qu’un esclave etait d’abord capture comme un animal, ce qui ne se faisait pas sans violence…qu’ensuite il etait « deporte » soit dans la cale infecte d’un navire negrier, soit au travers d’une longue et perilleuse marche a travers le desert…qu’une fois arrive, il etait expose comme du betail et vendu…ensuite chaque instant de sa vie etait propriete de son maitre…donc, effectivement je vous rejoins pour dire que la pauvrete est un affront a la dignite humaine, mais meme si vous etes pauvre, nul ne viendra chez vous, vous arracher a votre famille, a votre patrie pour vous emmener dans un pays que vous ne connaissez pas, par des personnes dont vous ne comprenez pas la langue…voila mon propos..

    un pauvre peut au moins esperer un jour quitter sa condition de pauvre, un esclave ne le pouvait pas…du moins dans la plupart des cas…un esclave avait autant de chance d’etre affranchi qu’un pauvre aujourd’hui de gagner a la loterie…a la difference pres, que l’affranchissement d’un esclave etait la decision du maitre, alors que pour jouer au loto, c’est moi qui en fait le choix…

    Ne croyez vous pas que la pauvreté est plus difficile à vivre que la couleur de peau?

    Ne croyez vous pas que les pauvres des siècles précédents étaient asservis par leurs employeurs?

  43. @new reporter suite…

    « Ne croyez vous pas que la pauvreté est plus difficile à vivre que la couleur de peau?
    Ne croyez vous pas que les pauvres des siècles précédents étaient asservis par leurs employeurs? »

    pourvous repondre encore, je pense qu’effectivement la pauvrete est plus difficile a vivre que la couleur de peau…mais si je suis, a la fois pauvre et noir, c’est encore pire…car on me dira que je le merite, que je ne suis qu’un branleur parce que noir…et si je suis pauvre, noir et obese a la fois, ce sera encore pire…

    quant aux ouvriers des siecles passes, ils n’etaient pas asservis mais exploites..le servage appartient au systeme feodal, il n’existe pas au sein d’une societe capitaliste et industrielle…cependant pourquoi parlez-vous au passe? quantite d’ouvriers aujourd’hui sont exploites, sur exploites..et meme asservis…en chine pour exemple…

  44. «  » » » » » » »a savoir qu’un esclave etait d’abord capture comme un animal, ce qui ne se faisait pas sans violence. «  » » » » » »

    Par qui était il capturé? Si je me trompe, il y avait deux sortes de captures. Il y avait dans un premier temps les « prisonniers de guerre » puis par la suite, il y a eu les victimes de rapts. On capturait pour alimenter un marché.

    «  » » » » » »un pauvre peut au moins esperer un jour quitter sa condition de pauvre, un esclave ne le pouvait pas…du moins dans la plupart des cas…un esclave avait autant de chance d’etre affranchi qu’un pauvre aujourd’hui de gagner a la loterie…a la difference pres, que l’affranchissement d’un esclave etait la decision du maitre, alors que pour jouer au loto, c’est moi qui en fait le choix.. » » » » » » » » »

    Le problème est qu’il me semble que vous mélanger les époques. En vous lisant, on a l’impression que vous traitez en même temps de la traite des noirs entre l’Afrique et les Amériques (17°) et le loto (20° siècle)

    Je crois que les pauvres des siècles précédent le XX° n’avaient guère plus de chance de changer de condition qu’un esclave d’être affranchi.
    Ne croyez-vous pas que les pauvres qui vivent sous le joux de certains exploiteurs dans quelques pays très pauvres sont quasiment réduits à l’esclavage?

    « mais si je suis, a la fois pauvre et noir, »

    cela me rappelle un squetch de Coluche mais ce n’est pas faux (dans notre pays en tout cas) Mais notre pays n’est pas le monde.

    Vous parlez d’asservissement. Je ne crois pas que le cerf avait un statut guère plus enviable que l’esclave.

    La différence était que l’un avait  » le droit de  » mais n’avait pas la possibilité matériel de le faire tandis que l’autre ne l’avait même pas me direz vous.

    Quoi qu’il en soit, je partage votre avis sur l’esclavage qui a été et qui est une infamie. Je pense simplement que la condition des très pauvres a été au cours des siècles très proche voire quasi-similaire à celle des l’esclaves.

    c’est vrai que le quasi fait peut être la différence.

    Une constatation : nous nous sommes bien éloignés de l’article.

    Cordialement.

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