Yvan Colonna condamné: Est-il coupable ?

 

Hier, jeudi 13 décembre, Yvan Colonna a été condamné à la réclusion à perpétuité. Quelques heures après le verdict de la cour d'assises spéciale de Paris, la villa de Flavie Revillon, une amie de Dominique Erignac, la veuve du préfet assassiné, a été entièrement détruite par un attentat à Casa Longa près de Bonifacio dans le sud de la Corse. L'explosion fut suivie d'un incendie qui s'est propagé au maquis.
La gendarmerie de Zicavo dans le sud de la Corse a été mitraillée. Un autre attentat a endommagé une seconde villa à Casa Longa. En tout, cinq explosions ont été entendues dans cette région de Corse en réaction à la condamnation d'Yvan Colonna.

 

Yvan Colonna va faire appel de ce jugement. RAPPEL: Le 6 février 1998, le plus haut représentant de l'État en Corse, le préfet Claude Erignac, était exécuté de trois balles dans la nuque. Le Réveil des Marmottes, dans sa version imprimée, avait vivement condamné cet assassinat. Les indépendantistes corses ont été désignés comme les coupables et un berger corse, appartenant à un groupe nationaliste, Yvan Colonna, fut vite accusé d'être l'auteur des coups de feu.


Claude Erignac et son épouse Dominique se rendaient à pied à un concert à Ajaccio lorsque le préfet fut sauvagement abattu. Yvan Colonna a pris la fuite dans le maquis corse et fut arrêté en juillet 2003. Colonna a toujours nié être l'auteur des coups de feu et clame son innocence. Le lundi 12 novembre 2007,le procès d'Yvan Colonna, 47 ans, s'est ouvert à la cour d'assises spéciale de Paris. Le nationaliste corse est soupçonné d'avoir exécuté le préfet Claude Erignac. Depuis juillet 1998, le Réveil des Marmottes s'interroge: Qui avait intérêt à supprimer ce préfet réputé comme intègre ? Qui avait des intérêts en Corse de 1993 à 1995 ?

Claude Erignac était défendue par Me Philippe Lemaire et avait déclaré «Je vis forcément mal le fait que les débats s'attardent sur les rivalités entre les services de police ayant émaillé l'enquête…» Les six complices présumés de Colonna sont en prison, ils ont été condamnés en juillet 2003 à 15 ans de réclusion à perpétuité. Deux autres nationalistes, considérés par les enquêteurs comme les "cerveaux" ayant organisé l'assassinat, ont été acquittés en appel. Yvan Colonna a comparu seul au procès. La chanteuse Patrizia Gattaceca a été mise en examen pour avoir hébergé Yvan Colonna. Patrizia Gattaceca avait déclaré: «Si j'ai hébergé Yvan Colonna, je l'assume totalement… D'abord, parce que c'est ma conscience qui m'a dicté de le faire, aussi parce que j'ai obéi à une règle d'or en Corse, celle de l'hospitalité, et enfin, c'est parce que je suis intimement convaincue qu'il est innocent…»

Yvan Colonna affirme avoir pris la fuite parce qu'il semblait condamné d'avance. «Le soir du drame, je cherchais dans la montagne des chèvres égarées de mon troupeau…». Le berger a un casier judiciaire vierge. Son avocat, Me Gilles Simeoni, a fait citer des policiers pour accréditer la thèse d'une enquête biaisée, où les témoins auraient été intimidés. Des membres du commando ont chargé Yvan Colonna en le désignant comme un des leurs, lui plaçant même l'arme du crime entre les mains avant de se rétracter en expliquant avoir dénoncé Colonna suite à des pressions policières. Pierre Alessandri, un ami d'enfance de Colonna, s'accusera même du meurtre en septembre 2004. Ses aveux seront jugés "confus et imprécis" par les enquêteurs. L'arme du crime a été retrouvée près du corps du préfet. Coup monté ou stupidité de Colonna ? L'arme avait servi lors d'une attaque en septembre 1997 selon la gendarmerie de Pietrosella. Le berger corse devra aussi répondre de cette accusation.

Les défenseurs de Colonna soulignent «l'absence de preuves matérielles». Selon la cour d'assises, «C'est l'intime conviction qui a compté…» Les aveux tardifs d'Alessandri, l'ami de Colonna, furent jugés «ridicules»…

23 réflexions sur « Yvan Colonna condamné: Est-il coupable ? »

  1. COLONNA Yvan
    Madame, Monsieur,

    La question est en effet d’intérêt majeur dans cette France de pleureur qui marche à l’envers : COLONNA est-il coupable ou est-il innocent ?

    Le sens de la question est assez révélateur et significatif de ce monde de faux culs dans lequel nous vivons aujourd’hui, qui conduit un accusé à clamer son innocence en ayant pour toute défense que celle de prétendre qu’il n’existe pas de preuve de son forfait.

    Ainsi « le pas vu pas pris » semblerait devenir la règle pour légitimer l’absence de culpabilité et dès lors l’effort pour démontrer son innocence superfétatoire.

    Comment pouvons-nous tolérer pareille mascarade. Il est temps qu’en France se développe un consensus pour rejeter le mensonge, l’hypocrisie, la langue de bois.

    Il n’est plus supportable d’entendre tous gens se réclamer de l’honneur et dans le même temps le bafouer ouvertement

    Jacques GRANIER

  2. si en effet il n’y a pas de preuve, dés lors comment démontrer la culpabilité de quelqu’un?
    j’aimerais savoir depuis quand peut-on juger coupable quelqu’un si on a aucune preuve qu’il soit coupable?
    pas vu, pas pris, certes non mais le minimum aurait été d’avoir ne serait-ce qu’un début de preuve..où était-ce à Monsieur Colonna de démontrer par lui-même son innocence alors même qu’il est considéré comme coupable depuis le début? intéressante notion de la justice, mais est-ce justice de condamner quelqu’un à la perpétuité sur simple intime conviction?

  3. COLONNA Yvan : Jacques GRANIER
    Où était COLONNA ? Mais c’est à lui de le dire et de le prouver. En tout état de cause ses amis ont répondu pour lui, sachant que dans le même temps ils ont eu le courage de se dénoncer eux-mêmes, alors que cette dénonciation ne les exonéraient en rien de leurs responsabilités.

    Encore une fois ces mensonges et ces masques ne sont plus supportables, ici ou ailleurs.

    La dupplicité errigée en vertu , Merci mais pas avec moi.
    Cordialement

  4. la duplicité érigée en vertu? où était-il? il me semble que c’était à la justice de démontrer qu’il était effectivement au bout de l’arme par laquelle le préfet a été tué? non?
    qu’il dise où il était ou pas, n’aurait rien changé puisqu’il était le coupable désigné dés le début;non?
    la Justice n’a pas été à même de démontrer sa culpabilité, ou ne serait-ce que sa présence sur les lieux de l’assassinat et pourtantn il se voit condamné…que la duplicité érigée en vertu ne soit pas votre pain quotidien soit, mais soyons raisonnable…ses complices, à savoir si ils sont ses complices se sonbt dénoncés, soit..mais il semble que nombreux soient ceux qui aient déchargé Colonna de toute implication dans ce crime, donc? où est la Justice? nos juges seraient-ils doués à la manière du Pape, d’une forme d’infaillibilité toute divine en notre laïque république?

  5. COLONNA Yvan
    Cette dérive, qui tant à transformer les coupables en victimes et à justifier toutes les exactions, n’est pas admissible. Nous devons lutter pour éviter qu’elle envahisse tous les aspects de la vie sociale et économique.

    Pour un peu on oublierait la mort de Monsieur ERIGNAC. C’est intolérable.

    Qui des amis de Monsieur COLONNA est monté au créneau pour dire qu’il était innocent et s’il était innocent qui était le coupable. Personne : Evidemment

    Il est temps de dépasser dans l’instruction de procès de ce type, en France, en Espagne, la question de la preuve avérée de terroriste qui ont choisi des formes d’actions qui ne sont pas acceptables.

    Mais lisez l’article du MONDE :
    Sept juges professionnels ont rendu à Yvan Colonna ses habits de soldat. En prononçant contre lui, jeudi 13 décembre, la réclusion criminelle à perpétuité sans la peine complémentaire de sûreté requise par le parquet, la cour d’assises spécialement composée de Paris n’a pas condamné le « tireur » de l’attentat commis contre le préfet Claude Erignac, mais le membre d’un commando entraîné dans une dérive nationaliste qui les a conduits à perpétrer des actes d’une exceptionnelle gravité : l’attaque spectaculaire d’une gendarmerie, à Pietrosella en septembre 1997, et quelques mois plus tard, le 6 février 1998, l’assassinat d’un préfet de la République. Yvan Colonna a fait appel.

    L’intérêt de ce verdict est dans sa netteté. Les juges qui ont répondu « oui » aux trente-six questions soumises à leur appréciation ont rétabli la cohérence politique d’actions conçues, préparées et réalisées collectivement. Ils ont refusé la finasserie qui aurait pu les amener à retenir, en fonction des faiblesses du dossier, la participation d’Yvan Colonna à un seul des deux crimes qui lui étaient reprochés, ou à le distinguer en lui accordant une place prépondérante parce qu’il aurait été celui qui a appuyé à cinq reprises sur la gâchette du Beretta de calibre 9 mm.
    Ils ont en quelque sorte donné une traduction judiciaire à cette remarque d’Alain Ferrandi qui, lorsqu’il avait reconnu en garde à vue sa participation à l’assassinat, avait observé : « Je ne vous dirai jamais qui, parmi nous, a tiré sur le préfet Erignac. C’était un acte politique. Je préfère assumer une partie de ce geste plutôt que de dénoncer qui que ce soit. » Et à ces mots de Pierre Alessandri, interrogé au même moment par les policiers : « Si le groupe vous avait demandé de tuer le préfet, l’auriez-vous fait ? – Dans le cadre de cette action politique, oui. »
    En condamnant Yvan Colonna à la même peine que celle prononcée en juillet 2003 contre Alain Ferrandi et Pierre Alessandri, la cour conclut simplement que le soir du 6 février, en fonction des circonstances, il se trouvait au moins trois hommes prêts à tirer sur le préfet.
    FORMULES TERRIBLES D’AMBIGUÏTÉ
    Cette décision repose sur la crédibilité que les juges ont accordée aux aveux circonstanciés et réitérés des membres du commando. En les prenant en bloc, elle leur donne un sens que ni les conditions de garde à vue, ni les errements de l’enquête n’ont pu sérieusement entamer. A tous ceux qui, entendus comme témoins, ont défilé devant la cour pour dénoncer des méthodes policières et judiciaires inacceptables, le président Dominique Coujard posait toujours la même question : « Ces méthodes vous ont-elles amené à dire des choses que vous ne vouliez pas dire ? » A chaque fois, la réponse était négative, sauf pour ce qui concernait Yvan Colonna. « J’ai dit le nom, comme ça, sans penser aux conséquences », a expliqué Michèle Alessandri. « J’ai répété ce que disaient les policiers », a dit Jeanne Ferrandi. « Yvan Colonna, je l’ai mis en cause de manière globale, mais je ne peux pas donner une explication rationnelle », a indiqué pour sa part Pierre Alessandri.
    Quant à Alain Ferrandi, qui n’a jamais donné de noms mais qui avait affirmé devant les enquêteurs que tout ce que leur avait dit sa femme était « la vérité » – notamment la présence d’Yvan Colonna chez eux, la nuit du 6 février, après 21 heures, en compagnie de Pierre Alessandri -, il a concédé cette phrase elliptique : « Il eût été plus judicieux que je dise qu’Yvan Colonna avait été accusé à tort. Mais je n’allais pas passer mon temps à disculper. »
    « Si je comprends bien, tout est juste dans vos déclarations, mais on efface le nom d’Yvan Colonna, c’est ça ? » avait observé à plusieurs reprises le président. L’hypothèse selon laquelle tous avaient accusé à tort le berger de Cargèse a rencontré plusieurs obstacles : elle était inexpliquée et inexplicable de la part d’un groupe d’hommes et de femmes qui lui étaient politiquement et amicalement très liés ; elle a ensuite buté à l’audience sur des rétractations concédées du bout des lèvres.
    Par les femmes, d’abord, qui ont préféré dire qu’elles ne se « souvenaient plus de rien » ou qu’elles « ne savaient plus » plutôt que de démentir fermement ce qu’elles avaient déclaré sur la présence d’Yvan Colonna aux côtés de leurs compagnons dans la soirée et le lendemain du 6 février. Par les hommes ensuite, qui, pour disculper Colonna, ont eu recours à des formules terribles d’ambiguïté, comme celle, mémorable, lancée à la barre par Alain Ferrandi à l’accusé lui demandant de « dire la vérité » : « Je sais que tu es un homme d’honneur. Si tu avais participé à cette action, tu l’aurais revendiquée. Par conséquent, je confirme que tu n’y étais pas et que tu ne faisais pas partie du groupe. »
    Il ne restait donc, pour expliquer cette mise en cause d’un innocent, que la thèse d’une manipulation policière qui aurait cherché à tout prix à incriminer le berger de Cargèse. Mais il devenait dès lors difficile de comprendre pourquoi cette « cible privilégiée » n’avait pas fait partie de la première vague d’interpellations. Et encore plus malaisé de justifier les raisons pour lesquelles Yvan Colonna, innocent, avait pu décider un dimanche matin de mai 1999 de « prendre un recul » qui allait durer quatre ans.
    Pascale Robert-Diard

  6. c’est très simple en fait…
    BEN c’ est simple son téléphone portable s’est baladé sur les lieux du crime ce soir là, alors si c’est pas lui, qu ‘il dise à qui il a prêté son téléphone, sinon il est complice; c’est tout bête… y a pas à se prendre la tête…

  7. depuis quand le Monde fait-il parole d’évangile? quelques soient vos arguments, il n’en demeure pas moins que la condamantion s’est faite sans preuves matérielles et sur la simple intime conviction de nos bein aimés juges…il est intéressant de se rendre compte qu’ils sont toujours prêt à de lourdes sentences quand bien même l’affaire est trouble dés lors qu’il s’agit du citoyen lambda ou Colonna le cas échéant mais qu’ils font preuve d’une grande clémence ou cécéité lorsqu’il s’agit de nos politiques bien aimés…que Monsieur Colonna ait choisi l’exil des pâtres dans le maquis corse ne fait pas de lui un coupable mais quelqu’un effrayé par le manque de clarté de notre justice..soit il est en prison maintenant pour longtemps, reste à savoir si il est vraiment coupable, et quelque soit votre bonne consicience monsieur, vous n’allez pas passé le reste de vos jours dans une cellule..

  8. Portable de colonna
    à ph: On n’a pas de relevé du téléphone portable de Colonna sur les lieux ce soir là.
    D’autre part, il faut se méfier de ce type de géolocalisation, ce n’est pas du tout comparable au GPS.

  9. COLONNA Yvon
    Je ne vous suivrai pas sur ces terrains là !
    En premier lieu je vous rassure : Je n’ai jamais eu aucun évangile, pas plus la bible que le coran ou la thora, j’en passe.

    Je vous ai indiqué l’article du MONDE car il développe une analyse très intéressante.

    Quelqu’un d’effrayé le manque de clarté de notre justice ! Vous voulez rire ! Ne soyez pas naïf. COLONNA s’est enfui et cache pendant 4 ans, c’est un des éléments des aveux d’une culpabilité avérée. S’il n’avait pas été pris il se cacherait encore. C’es une attitude méprisable et plus méprisable encore et l’argumentaire pour justifier sa fuite et sa cavale pendant 4 ans.

    Je ne vais pas passer en effet le reste de mes jours dans une cellule mais je ne suis pas un terroriste CORSE. Pour ma part je cherche à changer les choses mais de manière démocratique : Certes par la voie politique mais par celle de la démocratie directe, celle de la Société civile.

    Je suis le premier à regretter que nous ne disposions pas de preuves formelles de sa culpabilité ne serais-ce que pour lui faire perdre la face, à lui comme à tous ces petits camarades et lui mettre le nez dans son caca. Mais je ne vais pas faire l’enquête de ma place !

    Ce n’est plus supportable et admissible d’entendre ces pleureurs et leurs arguments qui ne sont en rien justifiés.

    Quant à la version de la victimisation je sais que c’est à la mode, mais je vous incite à vous en méfier comme de la peste car cette dérive qui prend de l’ampleur en France est très grave. Finalement c’est toujours la faute des autres, c’est tellement facile.

    Cordialement tout de même. Je ne partage pas vos analyses mais vous me semblez tolérant.

  10. je vous remercie de votre dernier message, en effet mon propos n’était pas de juger de la culpabilité ou de l’innocencede Mr Colonna mais plutot de m’interroger sur le résultat d’une affaire toute autant pleine de mystère aujourd’hui..je suis en effet tolérant et je m’interroge uniquement sur notre justice…mais il n’y a point de victimisation dans mes propos et je crois quil faudrait qu’on cesse en Farnec de lancer cet argument constamment..il est un peu trop facile d’usage et sert à chaque fois d’excuse…Colonna aujourd’hui, les banlieues hier et que sais-je demain..on parle de victimisation dés lors qu’on a plus d’argument…essayer d’ouvrir les yeux n’est pas faire preuve de victimisation ou d’angélisme, laissons ces vocables à nos politiques, ils savent en faire bon usage pour esquiver la réalité des choses..quoiqu’il en soit un homme est en prison et la vérité tout le monde s’en fout..on a un coupable,et le peuple est content..

  11. COLONNA Yvon
    Non la notion de victimisation n’est pas abstraite ou artificielle et crée par les politiques. Elle est bien réelle.

    C’est un des problème majeurs de notre Société. Nous devons nous prendre en charge, nous responsabiliser et nous engager.

    Il faut arrêter de se plaindre alors que nous avons toutes les raisons d’être confaint dans l’avenir et notre capacité à améliorer les choses.

    Enfion tout cela est un long débat.

    Un homme est en prison certes mais selon moi c’est le jsute aboutissement d’une dérive idéologique qui a conduit un goupe dont il fait partie à tuer un homme. A eux de s’expliquer avec leur groupe.

    Ne croyez-vous pas que lorsque le Préfet ERIGNAC est mort tout le monde a été relativement indifférent. Il y en a même qui on trouvé cela juste : Le groupe qui a perpetré cet assasinat. C’est la même chose que l’assasinat de Georges BESSE par action directe : Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, et Georges Cipriani. Ils ont été condamnés à 18 ans et ce n’est que justice. J’en encore l’écoeurement au bord des lèvres.
    Cordialement

  12. la parpétuité provisoire
    L’ECHO DES MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, vous fait part de sa réaction, face à la condamnation à perpétuité provisoire, sanctionnant
    le nouveau DREYFUS de la FRANCE et je cite YVAN COLONNA.

    La réaction à chaud est la suivante:

    « Quand la politique entre au prétoir,
    la justice en sort »!

    En cette tragique circonstance, écoutons Antoine CIOSI, « le porte croix »

    et il est vrai que perdre une bataille n’est pas perdre la guerre.
    Après l’assassinat des moines innocents de TIBHIRRINE, le Procureur Général des trappistes m’a posé cette question: « Qui faut-il pardonné »?
    Je lui répondis: « M.B. »
    Si cette même question m’étais posée au sujet du procès inique d’YVAN COLONNA, je répondrai: » IVE CARTUC… « !
    Dans ce cas là, implorons la « REINE de la CORSE »:

    Alors « tot dret »
    Frédéric BERGER, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES.
    http://lavapeur.over-blog.fr/article-14590280.html

  13. COLONNA Yvon
    A Monsieur Frédéric BERGER, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES.

    Avant tout chose vous vous drapez dans votre qualité de rédacteur en chef pour écrire. Personnellement je ne suis pas imprssionné et je n’ai rien à faire de votre qualité. Par ailleurs, quelle sufissance que de prétendre en cette qualité nous informer alors que vous n’exposez que votre propre analyse. Quellle prétention que ces médias qui prétendent, comme les politique, detneir la vérité et nous expliquer la vie.

    Vivement que cela change. Mais cela change et l’avènement d’INTERNET et ses suites et conséquences devrait conribuer à développer des contre pouvoirs dont l’avénement était urgent.

    Mais où avez vous vu que le procès de COLONNA était inique ?
    Mais où avez-vous vu que COLONNA était innocent ?
    Mais si la politique est entrée au prétoire c’est avant tout le le fait de COLONNA et de ses camarades.
    Mais dénoncer la justice pour des protagonistes mouillés jusqu’au cou dans l’assasinat est tout de même le comble de l’hypocrisie.
    Bizarement nous n’avons pas entendu tous ces gens s’indigner de la mort de Monsieur ERIGNAC. C’est méprisable.

    Jacques GRANIER

    Monsieur je suis scandalisé par vos propos que je juge d’une mauvaise foi exacerbée. Assimilé COLONNA à DREYFRUS est une imposture et une insulte à ce dernier

  14. COLONNA Yvon
    A Monsieur Frédéric BERGER, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES.

    Monsieur je suis scandalisé par vos propos que je juge d’une mauvaise foi exacerbée. Assimilé COLONNA à DREYFRUS est une imposture et une insulte à ce dernier

    Avant tout chose vous vous drapez dans votre qualité de rédacteur en chef pour écrire. Personnellement je ne suis pas imprssionné et je n’ai rien à faire de votre qualité. Par ailleurs, quelle sufissance que de prétendre en cette qualité nous informer alors que vous n’exposez que votre propre analyse. Quellle prétention que ces médias qui prétendent, comme les politique, detneir la vérité et nous expliquer la vie.

    Vivement que cela change. Mais cela change et l’avènement d’INTERNET et ses suites et conséquences devrait conribuer à développer des contre pouvoirs dont l’avénement était urgent.

    Mais où avez vous vu que le procès de COLONNA était inique ?
    Mais où avez-vous vu que COLONNA était innocent ?
    Mais si la politique est entrée au prétoire c’est avant tout le le fait de COLONNA et de ses camarades.
    Mais dénoncer la justice pour des protagonistes mouillés jusqu’au cou dans l’assasinat est tout de même le comble de l’hypocrisie.
    Bizarement nous n’avons pas entendu tous ces gens s’indigner de la mort de Monsieur ERIGNAC. C’est méprisable.

    Jacques GRANIER

  15. @ Jacques GRANIER
    Jacques GRANIER, ne connaissant pas du tout le dossier « Yvan Colona », j’avais décidé de ne pas intervenir dans l’article écrit par Mike, que je me suis contenté de lire après avoir voté en sa faveur…

    Mais, votre intervention, quelque peu « pompeuse » me pousse à pousser un coup de gueule !

    En effet, mon propos n’est pas de commenter une décision de justice, encore moins de commenter la justesse ou l’iniquité de la condamnation d’Ivan Colona, ignorant toujours à ce jour si le berger de Cargese est réellement innocent ou effectivement coupable de l’assassinat du Préfet Erignac !
    Cependant, s’il y a des faits qui tendent à prouver irréfutablement sa culpabilité, d’autres faits « très troublants » tendent à prouver son innocence…

    Il ne m’appartient pas de commenter ces faits !

    Cependant, dans votre lettre à Monsieur Frédéric Berger, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES, vous semblez vouloir vous comporter en censeur…

    – Plus grave encore, vous n’admettez pas que Mike, l’auteur de cet article, puisse avoir une opinion, QUI EST LA SIENNE, différente de la vôtre…

    – Lorsque Diogène [ http://echosdesmontagnes.blogspot.com ], vous a laissé ce commentaire (plus haut) pour rappeler, et je le cite : « L’ECHO DES MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, vous fait part de sa réaction, face à la condamnation à perpétuité provisoire, sanctionnant le nouveau DREYFUS de la FRANCE et je cite YVAN COLONNA », vous êtes allé plus loin en écrivant cette lettre en guise de commentaire

    A cet égard, vous semblez agir de la même manière que ceux qui ont agi contre Emile Zola, lorsqu’il publia sa légendaire lettre au Président de la République : J’ACCUSE !, pour défendre le Capitaine Dreyfus et clâmer l’innocence de celui-ci !
    Là, désolé de vous le dire, VOUS AGISSEZ EN CENSEUR DE L’OPINION ! CE, QUI EN SOI, EST TRES GRAVE !

    Alors, quelque soit votre opinion (ET JE LA RESPECTE), je vous engage à un peu plus de tenue, en vous rappelant une chose : LES JOURNALISTES SONT MAÎTRES DE LEURS ECRITS, DE LEURS MOTS, DE LEURS OPINION !

  16. COLONNA
    Les réponses de jacques GRANIER à
    December 15, 2007Dominique Dutilloy :

    Jacques GRANIER : Dominique Dutilloy :
    http://www.come4news.com/mon-profil/userprofile-8.html

    Jacques GRANIER, ne connaissant pas du tout le dossier « Yvan Colona », j’avais décidé de ne pas intervenir dans l’article écrit par Mike, que je me suis contenté de lire après avoir voté en sa faveur…

    Réponse : Il est commun de tenter de disqualifier ses opposants : C’est plus facile de que répondre de manière argumentée
    Jacques GRANIER ne connaît pas le dossier ! Qu’en savez-vous ? Votre affirmation préliminaire vous est bien commode. Elle est en tous points contradictoire avec votre objectivité autoproclamée.
    Et vous vous le connaissez le dossier ? Cela m’étonnerait beaucoup. Ils sont peu de gens à le connaître et vous n’en faites assurément pas partie : Moi non plus d’ailleurs.
    Je ne commente pas le dossier :Je m’insurge contre ceux qui déclame à longueur de texte des affirmations et des interpellations qu’ils ne mesurent pas, à partir de faits et de ragots qu’ils colportent.

    Mais, votre intervention, quelque peu « pompeuse » me pousse à pousser un coup de gueule !

    Réponse : Mon intervention ne se veut pas pompeuse. Désolé qu’elle vous apparaisse ainsi. Mais peut être que là encore vous pensez crédibiliser vos propos en dénaturant les miens.
    En effet, mon propos n’est pas de commenter une décision de justice, encore moins de commenter la justesse ou l’iniquité de la condamnation d’Ivan COLONA, ignorant toujours à ce jour si le berger de CARGESE est réellement innocent ou effectivement coupable de l’assassinat du Préfet ERIGNAC !
    Cependant, s’il y a des faits qui tendent à prouver irréfutablement sa culpabilité, d’autres faits « très troublants » tendent à prouver son innocence…
    Il ne m’appartient pas de commenter ces faits !

    Réponse : En France il est devenu courant, parce que c’est facile, de développer un négationnisme systématique de toute décision émanant d’une autorité, quelle que soit celle-ci, particulièrement de la Justice.
    Nous n’avons pas une affaire d’OUTREAU tous les jours et il faut bien faire attention de ne pas pratiquer l’amalgame facile en introduisant une suspicion systématique à l’égard de toute décision de justice.
    COLONNA a été jugé dont acte.
    Tous les petits Juges d’un soir de France et de NAVARRE qui parle à tort et à travers, sans même savoir de quoi il parle devrait se reprendre.
    Quant à nous il nous appartient de garder la tête froide car en aboyant avec les loups nous finiront par détruire le pacte civil et social et nous retrouver dans un régime de l’anarchie qui ouvre la porte au fascisme.
    Enfin et pour conclure vous prétendez qu’il ne vous appartient pas de commenter une décision de justice : C’est vrai. Mais c’est pourtant ce que vous faîtes.

    Cependant, dans votre lettre à Monsieur Frédéric Berger, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES, vous semblez vouloir vous comporter en censeur…
    •Plus grave encore, vous n’admettez pas que Mike, l’auteur de cet article, puisse avoir une opinion, QUI EST LA SIENNE, différente de la vôtre…

    Réponse : J’admet parfaitement que Mike puisse avoir une opinion mais dans la mesure où il l’exprime j’ai le droit de la commenter.
    Au demeurant ce n’est pas une opinion que Mike exprime : Il le dit lui-même : Il tente de nous désinformer, sous prétexte de nous informer, ce qu’il ne fait pas. Il cherche à nous tromper, en se drapant d’une qualité de journaliste qu’il tire de je ne sais où, à nous imposer un point de vue qui n’est que le sien, ce qui est la pire des impostures.
    C’est que je dénonce
    Mais je suis allé sur son site : C’est consternant de calomnies, truffé de déclarations insensées, sans aucun fondement ni aucune preuve, sans rien. C’est extrêmement grave cela me fait penser à ce rigolo qui prétend que le 11 septembre a été de toute pièce fabriqué, ou à ces négationnistes qui nie la réalité des génocides, quels qu’ils soient.
    •Lorsque Diogène [ http://echosdesmontagnes.blogspot.com ], vous a laissé ce commentaire (plus haut) pour rappeler, et je le cite : « L’ECHO DES MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, vous fait part de sa réaction, face à la condamnation à perpétuité provisoire, sanctionnant le nouveau DREYFUS de la FRANCE et je cite YVAN COLONNA », vous êtes allé plus loin en écrivant cette lettre en guise de commentaire.
    •A cet égard, vous semblez agir de la même manière que ceux qui ont agi contre Emile Zola, lorsqu’il publia sa légendaire lettre au Président de la République : J’ACCUSE !, pour défendre le Capitaine Dreyfus et clamer l’innocence de celui-ci !
    Là, désolé de vous le dire, VOUS AGISSEZ EN CENSEUR DE L’OPINION ! CE, QUI EN SOI, EST TRES GRAVE !
    •Alors, quelque soit votre opinion (ET JE LA RESPECTE), je vous engage à un peu plus de tenue, en vous rappelant une chose : LES JOURNALISTES SONT MAÎTRES DE LEURS ECRITS, DE LEURS MOTS, DE LEURS OPINION !

    Réponse : Moi je veux bien que l’on déclare respecter mon opinion et celle des autres. Avez-vous remarqué qu’à notre époque il est de pratique systémique de déclarer avant toute chose que l’on respecte l’opinion de l’autre ? Cela permet ensuite de dire à peu près n’importe quoi.
    Et comparer COLONNA à DREYFUS c’est n’importe quoi, c’est méprisable, consternant, injustifiable et de l’hypocrisie la plus abjecte : Je compare cela aux déclarations de tous les ayatollahs du monde, aux fascistes de droite comme de gauche à tous les faux culs de la terre, qui comme tous les salopards qui se drapent dans leur dignité de pseudo détendeur de la vérité pour mieux tromper leur monde

  17. @ Jacques GRANIER
    Monsieur Jacques GRANIER, merci de m’avoir répondu…

    Cependant, si je respecte parfaitement votre opinion, je n’admets pas votre démarche tandant à écrire à Monsieur Frédéric BERGER, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES, au lieu de vous adresser directement à diogène ! Ce fut, à mon sens, une demande de sanction !

    Le droit de réponse, vous l’avez obtenu, ici sur Come4news… Mais, pourquoi n’avez-vous pas demandé directement ce droit de réponse à L’ECHO DES MONTAGNES, sachant que ce média était tenu, DE PAR LA LOI, à vous publier ?

  18. Monsieur Dominique Dutilloy,
    Merci pour votre message et votre modération.

    Si j’ai écrit où je l’ai fait et comme je l’ai fait c’est, en toute bonne foi, pour que ma réponse au message incriminé figure sur le site http://www.come4news.com, qui est celui sur lequel il m’est apparu. Je ne me suis pas intéressé au reste.

    Si l’auteur du message n’est pas Monsieur Frédéric BERGER, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES, dont acte. Cependant j’observe tout de même que la signature en bas de message est bien la sienne et que le blog auquel je fais référence dans mes réponse est bien celui qui est indiqué à la suite de son nom c’est à dire :
    http://lavapeur.over-blog.fr/article-14590280.html
    C’est bien ce blog que j’incrimine dans ma réponse.

    Si ce n’est Monsieur Frédéric BERGER, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES, qui est le signataire de ces lignes, pourquoi ses références apparaissent-elles dans l’article incriminé et que « vient-il faire dans cette galère.
    Cordialement

  19. @ Jacques GRANIER
    Monsieur Jacques GRANIER, je pense que l’auteur de cet article paru dans L’ECHO DES MONTAGNE est Diogène et que Frédéric BERGER est son rédacteur en chef !

    Il arrive très souvent -et c’est ce que je déplore énormément- que beaucoup d’articles ne soient pas signés sur les webzines ou sur des magazines de la presse « papier » !
    Personnellement, en tant que journaliste, je signe toujours mes papiers : c’est le gage de ma responsabilité et de mon ethique professionnelle !

    A cet égard, je vous invite à venir me « visiter » afin de lire mes articles en cliquant directement sur ma page « auteur » : http://www.come4news.com/mon-profil/userprofile-8.html

    Bonnes lectures et cordialement,

    Dominique Dutilloy

  20. COLONNA
    Monsieur Dominique Dutilloy je vous remercie de votre précision.

    En tout état de cause, si le sieur Diogène est donc l’auteur des lignes en cause, c’est également celui auquel appartient le site auquel je fais référence et que j’incrimine quant à l’inacceptable de ses propos.

    A priori le rédacteur en chef de L’ECHO DES MONTAGNES est responsable de son collaborateur et par voie de conséquence de ceux du site auquel il est fait référence dans l’article en cause.
    Cordialement

  21. @ Jacques GRANIER
    Monsieur Jacques GRANIER, vous avez raison : le directeur d’une publication et son rédacteur en chef sont responsables du contenu des articles rédigés par leurs collaborateurs !

    De plus, logiquement, votre lettre à Monsieur Frédéric Berger, Rédacteur en chef de l’ECHO DES MONTAGNES, déjà publiée sur C4N, devrait être logiquement publiée à L’ECHO DES MONTAGNES (à la même place que l’article incriminé), ce, conformément à votre demande de droit de réponse que vous pouvez faire en vertu de la Loi du 29 juillet 1881 ! J’espère, pour vous, que c’est fait (?).

    Cordialement,

    Dominique Dutilloy

  22. YVAN COLONNA EST INNOCENT, tout comme DREYFUS!!!!!!!
    [b][/b]YVAN COLONNA, CLAUDE ERIGNAC,INNOCENCE, COMPLOT
    L’ECHO des MONTAGNES, dans le légitime but de vous informer, a toujours clamer l’innocence de MR YVAN COLONNA de l’assassinat dont les « ILLUMINATI » l’accusent, c’est à dire l’assassinat du préfet ERIGNAC.
    Curieusement là encore l’INJUSTICE EST UN METIER, en emprisonnant YVAN COLONNA..

    Voici certains de mes articles, clic dessus pour les lire:
    http://lavapeur.over-blog.fr/article-14590280.html
    http://lavapeur.over-blog.fr/article-14279610.html
    http://lavapeur.over-blog.fr/article-14542584.html

    Voici d’autres révélations, amis lecteurs lit bien et réfléchit, toi aussi tu peux être emprisonné à tort:

    Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.

    Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.
    Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération.

  23. je suis tres curieux de voir les preuves de la culpabilité d’yvan par ceux qui l’accuse…..

    actuellement il n’y en a pas, il est corse….est ce un crime? si c’est le cas alors qu’ils viennent enfermer toute l’ile

    j’aimerai rappeler au president de la republique son slogan: « la france aime la ou quitte la », depuis le temps que la corse demande a la quitter ….

    surtout si c’est pour avoir une justice de « merde » comme celle qu’on voit actuellement alors OUI on veut la quitter

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